
2016
•
Action / Adventure
•
2h03
Summary
Judah Ben-Hur, a prince falsely accused of treason by his adopted brother, an officer in the Roman army, returns to his homeland after years at sea to seek revenge, but finds redemption.
C'est un 9,5 car la version 1959 l'original est mieux (10/10) donc c'est pour ça. Sinon c'est vraiment trop bien déjà l'histoire est incroyable, les décors, l'esthétique du film aussi. Puis y a Morgan Freeman qui joue dedans donc un pont en plus. Bon c'est vrai que y a des détails en moins, des choses dans l'histoire qui changent avec la version 1959 mais il est plus court donc c'est pour ça. Mais vraiment Ben-Hur est un classique à voir. 🎬 Résumé de Ben-Hur (2016) Le film commence à Jérusalem, avec Judah Ben-Hur, un noble juif, et son frère adoptif d’enfance Messala — tous deux proches, malgré des origines différentes. Judah est amoureux d’une esclave, Esther, fille de l’intendant de sa maison. Messala part servir Rome, revient officier romain, marqué par son allégeance à l’Empire — la tension monte entre lui et Judah, d’autant que des tensions politiques / sociales s’expriment à Jérusalem sous occupation romaine. Suite à un attentat manqué contre le nouveau gouverneur (voirie de collusion politique), les Romains envahissent la maison des Ben-Hur. Judah prend la responsabilité, sa mère et sa sœur sont condamnées à la crucifixion (ou emprisonnement — selon les traductions). Judah est envoyé aux galères comme esclave. Pendant cinq ans, Judah rame comme forçat sur une galère romaine sous le commandement d’un Romain Quintus Arrius. Une bataille navale survient contre des ennemis (les Grecs dans cette version). Lors d’un abordage, la galère coule, Judah est le seul survivant. Il est récupéré sur la côte par le Sheik Ilderim (interprété par un personnage incarné par un acteur célèbre), qui le reconnaît comme esclave. Ilderim propose à Judah de s’occuper de ses chevaux en échange de sa liberté, puis l’entraîne pour devenir conducteur de chars. Judah revient à Jérusalem. Il y retrouve Esther, qui est maintenant une adepte des enseignements de Jésus de Nazareth (interprété dans ce film). Esther lui apprend que sa mère et sa sœur sont vivantes, mais désormais lépreuses — ce qui change profondément le ton de sa quête. Ilderim convainc les autorités (et même le gouverneur romain) de laisser Judah concourir à la grande course de chars du cirque romain. Messala, devenu champion romain, participe également. Malgré des tactiques brutales de Messala, Judah gagne la course (Messala survit mais perd une jambe). Malgré sa victoire, Judah est tiraillé : il a regagné sa liberté, mais la douleur de la perte et de la trahison demeure. Finale marquée par la crucifixion de Jésus : les pleurs, la foule, et — miracle — la guérison de sa mère et sa sœur. Esther, Judah et leur famille sont réunis, et Judah parvient à la réconciliation, y compris avec Messala. Ils quittent Jérusalem ensemble — non pas par haine, mais après un chemin de pardon. Le film, plus court (~ 2h), privilégie l’action, le rythme et la quête intérieure — trahison, vengeance, rédemption, pardon. En résumé : la version 2016 modernise le récit, recentre l’histoire sur Judah, sa souffrance, sa chute et sa rédemption — le tout sous un angle plus intime et rapide, avec une forte dimension visuelle et spectaculaire. 🔍 Principales différences avec la version 1959 Voici ce qui change (par rapport au film de 1959), tant dans le fond que dans la forme : 📌 Aspect Différences principales Structure et rythme Le film 1959 est très long (près de 3h30 à 4h), prend son temps, développe beaucoup de détails — le 2016 est beaucoup plus condensé (environ 2h), va plus vite dans l’action. Origines de la trahison / contexte Dans la version 1959, la chute d’une tuile sur le cortège romain déclenche la condamnation injuste de Judah. Dans la version 2016, l’arrestation se fait dans un contexte de troubles, de rébellion et de soubresauts politiques — le cadre est plus explicitement conflictuel. Adoption et relations familiales / romaines Dans la 1959, après son sauvetage en mer, Judah est adopté par Quintus Arrius — ce qui lui procure statut, richesse et position pour revenir à Jérusalem avec autorité. Dans la 2016, cette adoption disparait : Arrius meurt lors de la bataille, et Judah revient sous l’égide du Sheik Ilderim, sans rang romain. Destin de la famille de Judah Dans la 1959, la mère et la sœur deviennent lépreuses, sont rejetées vers un « val des lépreux » ; Judah pense au départ qu’elles sont mortes. Dans la 2016, mère et sœur sont aussi malades — mais l’approche, l’annonce et la rédemption prennent une tournure différente : la révélation, la guérison miraculeuse après la crucifixion de Jésus, marquent la fin. Traitement de Jésus et de la dimension spirituelle Dans la version 1959, le film s’ouvre par un prologue sur la Nativité, installant très clairement le contexte chrétien / biblique dès le début. Le récit mêle destin de Judah et du peuple juif à l’histoire du Christ, avec un sous-texte religieux très présent. Dans la version 2016, l’accent dramatique / personnel prend le pas. Même si Jésus apparaît, son rôle reste marginal — le film met plus l’accent sur la vengeance, la rédemption personnelle, le pardon. Certains choix dans cette version visent un public moderne, moins centré sur le message religieux. Ambiance visuelle / style Le film 1959 est en « épique classique », avec très large format, décors monumentaux, reconstitutions historiques à grande échelle — courses de chars, batailles navales, foules, etc. La version 2016 adopte un style plus moderne : effets spéciaux numériques, montage plus nerveux, course de chars revisitée — mais certains critiques jugent qu’elle perd en « charge dramatique et émotionnelle ». Thèmes dominants : vengeance vs pardon Dans la 1959, la vengeance de Judah est centrale, mais le film se termine dans la grâce — la rédemption, la foi, la guérison miraculeuse. Dans la 2016, le récit met l’accent sur la souffrance, la trahison, la lutte personnelle — le pardon, la rédemption sont aussi présents, mais sous un angle plus contemporain, psychologique, moins « miraculeux / mystique ». Personnages et relations Certaines relations et sous-intrigues présentes en 1959 sont simplifiées ou supprimées en 2016 — pour alléger l’histoire et réduire le nombre de personnages. Par exemple, la version 2016 ne permet pas à Judah d’être réintégré dans la société romaine via l’adoption par Arrius, ce qui change son rapport au monde romain. ✅ Ce que cela change fondamentalement dans l’esprit de l’histoire Le 2016 transforme le récit en une quête plus personnelle : moins de politique romaine, plus de drame intérieur, de vengeance, de rédemption — c’est un film plus « moderne ». La dimension chrétienne / spirituelle (présente dans la 1959) est atténuée ; le film devient plus un péplum d’action et de trahison qu’un film religieux « chrétien ». Moins de passages « lull », moins de longueur : rythme plus rapide, plus d’efficacité narrative pour un public contemporain. Le retour de Judah se fait sans l’adoption romaine, ce qui modifie complètement son statut social et la portée symbolique de son « retour ».
merci Papa, même si c'était un peu long