Public Opinion
434 reviews
8/10
7.6/10
Viewers are captivated by 'Dark Waters', praising its intense narrative and Mark Ruffalo's compelling performance. The film, based on a true story, is lauded for its gripping portrayal of a lawyer's battle against a chemical giant, making a complex legal and environmental issue accessible and engaging. The chilling reality of corporate malfeasance and its impact on human health adds a layer of urgency and relevance, resonating deeply with audiences.
👍 Mark Ruffalo's performance is exceptionally praised.
👎 Some found the film's theme overwhelmingly grim.
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Dark Waters est un film dont le sujet suffit à provoquer une indignation profonde. Todd Haynes adapte une histoire vraie d’une ampleur terrifiante, des décennies de pollution industrielle volontaire, et en fait un thriller d’enquête sobre, tendu, méthodique, qui fonctionne autant comme récit que comme acte de dénonciation. Pas de grands artifices, pas de drame surjoué : le film s’appuie sur la rigueur, la patience, et l’impact des faits eux-mêmes. Mark Ruffalo porte le film avec une retenue presque ingrate. Son personnage, Rob Bilott, n’a rien d’un héros hollywoodien : il est froid, distant, parle peu, ne cherche jamais la sympathie. Et pourtant, cette absence d’esbroufe fait toute la force du rôle. Ruffalo incarne un homme dont le sens du devoir et de la justice finit par écraser tout ce qui l’entoure : sa vie personnelle, sa santé, sa tranquillité. On sent chez lui une forme d’obsession stoïque, celle d’un type qui ne peut plus détourner les yeux, même si ça le détruit à petit feu. Anne Hathaway, plus en retrait mais très juste, apporte l’un des rares ancrages émotionnels du film. Son personnage navigue entre le ressentiment face à un mari absent, happé par un combat qui n’en finit pas et la compréhension que ce qu’il fait dépasse largement le cadre de sa carrière. C’est un rôle de soutien, mais qui sonne vrai. Elle incarne la vie qui s’effrite pendant que Bilott poursuit la vérité. Le film rend également un hommage appuyé aux victimes, en particulier au fermier interprété par Bill Camp, figure tragique dont la colère et le désespoir servent de déclic à toute l’enquête. Haynes filme son histoire avec dignité sans surdramatisation. Il montre des vies brisées qu’on ne peut pas « réparer », juste reconnaître et défendre, tardivement mais fermement. L’un des points forts de Dark Waters, c’est sa fidélité à la réalité. Il est forcément à charge (comment pourrait-il en être autrement ?) mais jamais sensationnaliste. Haynes privilégie le factuel, le procédural, pour mieux faire sentir la durée, l’inertie et la violence sociale d’une affaire qui s’étend sur des décennies. Ce n’est pas un film conçu pour faire plaisir : c’est un film qui informe, qui pèse, qui met mal à l’aise parce qu’il montre un système où la vérité n’émerge que grâce à l’entêtement presque irrationnel d’un seul homme. Le résultat fonctionne très bien sur le spectateur. On ressort indigné, éclairé, empathique, et un peu écrasé par la gravité du réel. Dark Waters est moins un film à effets qu’un travail de mémoire, un hommage sobre à un homme qui a sacrifié presque tout pour révéler l’un des plus grands scandales sanitaires contemporains — et à ceux qui en ont payé le prix.
Film sur l'affaire des PFOA et de l'entreprise Dupont aux USA On suit l'avocat qui a lancé l'affaire sur presque 2 décennies, interprété par Mark Buffalo L'histoire est abjecte, surtout quand on sait que les PFOA ont finalement été interdit en 2020 alors que l'affaire a débuté en 1998... On admire cet avocat acharné et on déteste ce géant de la chimie qui ignore la santé du grand public Le film est très froid dans ses couleurs, ce qui retransmets bien les rapports des personnages, mais ce n'est pas le plus agréable a regarder C'est pas tjs facile a suivre (bcp de paperasses) mais la ligne de fond est intéressante Et d'accord avec toi Jim, Anne Hathaway ne brille pas dans ce rôle sans intérêt de femme caricaturale
Jeudi cinéma Thème : des films écolo Film sur le scandale du teflon (plus précisément du PFOA), substance chimique produite par la société DuPont et notamment utilisé comme revêtement antiadhesif pour les poêles. C’est l’histoire vraie de l’avocat qui a poursuivi DuPont et fait éclater l’affaire. L’histoire est horrible, et le film retranscrit très bien l’enquête, les différents rebondissements etc. Après, c’est difficile de juger le film en lui même. Je trouve que l’histoire est bien présentée, mais ce n’est pas le meilleur film de ce genre que j’ai vu non plus. Le personnage d’Anne Hathaway est très caricatural, les acteurs en font peut être un petit peu trop. Par contre si vous avez des vieilles poêles je vous conseille de les changer dès maintenant haha, pendant tout le film j’ai pensé à mes vieilles poêles degueu et à tous les repas que j’avais fait dedans, j’étais pas bien…
Très bon film qui résonne avec l’actualité sur les PFAS. Par contre donne froid dans le dos et est poignant de vérité sur le lobbying et le pouvoir des géants de l’industrie chimique
Vu en AMC
Perfection Réalisation de fou, un excellent thriller J’étais pas au courant merci Acting on point
Festival spontané 3/3 Super intéressant, tiré d'une histoire vraie, j'ai été hapee par l'enquête
Noté 9/10 par Chiara Harter "Extrêmement important comme film, sur les PFAS ! Beau jeu "
Une dénonciation cinglante et redoutablement menée par Todd Haynes sur l’empoisonnement que la société DuPont De Nemours commet depuis plus de quarante ans aux États-Unis… et dans le monde. Un choc cinématographique. Résumé : Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques. Interpellé par un paysan, voisin de sa grand-mère, il va découvrir que la campagne idyllique de son enfance est empoisonnée par une usine du puissant groupe chimique DuPont, premier employeur de la région. Afin de faire éclater la vérité sur la pollution mortelle due aux rejets toxiques de l’usine, il va risquer sa carrière, sa famille, et même sa propre vie... Excellente critique sur AvoirAlire: https://www.avoir-alire.com/dark-waters-todd-haynes-critique