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Lazy Girls

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6.7/10

2024

Comedy

1h43

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Summary

Two young women who hit the road in their old truck after being chased from the land they were squatting and head off on an adventure.

Community Reviews

Public Opinion

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17 reviews

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6.7/10

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6.1/10

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Reviews and Comments

10 reviews
MKA Richardrated ★ 8/10
October 6, 2024

Nina et Djoul, copines inséparables, sont expulsées de leur squat. Elles reprennent alors la route à bord de leur vieux camion avec une soif de liberté et une seule obsession : faire la fête. Rencontres impromptues, travail saisonnier, concerts, joyeuses subversions, quelques galères mais surtout beaucoup d'aventures rythment désormais la vie nomade de ces deux amies.

VR
Viviane Rochrated ★ 7/10
June 18, 2024

Avec Sandrine et Fabien

Dominique MARCELrated ★ 8/10
June 18, 2024

Fainéant.es”, de Karim Dridi : un road movie solaire et violent du côté des marginaux Deux amies vivent sur la route, au rythme des fêtes et des galères. Après les enfants gitans et les jeunes délinquants, le cinéaste des invisibles magnifie une fois de plus les chemins de traverse. Ça commence par une séquence saisissante, un chaos de gyrophares, la dispersion d’une rave, des corps, des coups, des uniformes. Au centre, dans l’œil de ce cyclone policier, menottées au fond du panier à salade, Nina et Djoul s’étreignent les mains. Le ton est donné, au diapason de la brutalité du monde, mais profondément tendre pour deux héroïnes fortes et solidaires, que la société recrache, et qui le lui rendent bien… Rien ne retient très longtemps ces deux filles de l’air : les voilà aussitôt reparties sur les routes, dans le camion brinquebalant qu’elles habitent, le fragile cuirassé d’une liberté qu’elles désirent sans frein, autant que possible, quoi qu’il en coûte. Punks à chiens, marginaux, teufeurs… La société colle bien des étiquettes à la peau tatouée de celles et ceux qu’on croise aux coins des rues, du coin de l’œil. Le cinéaste Karim Dridi, lui, leur accorde toute l’attention, dans la lignée de ses précédentes fictions irriguées par la puissance du réel et les méthodes du documentaire. De la cour des miracles de Pigalle aux enfants perdus de Khamsa ou aux jeunes trafiquants de Chouf, son œuvre s’attache en priorité aux invisibles et aux réprouvés, à ces « autres » auxquels sa caméra sensible et lucide rend l’essentiel : la vie, la chair et le relief, l’humanité. Une expérience sensorielle Ce très beau film ne fait pas exception, road-movie à la fois solaire et violent, doux et heurté, double portrait de femmes insolentes, attachantes, vibrantes, dignes, drôles, inoubliables. De petits boulots saisonniers et menus chapardages en rencontres de hasard, Nina et Djoul s’aiment, se marrent, dansent, picolent, s’engueulent, se séparent pour mieux se retrouver, endurent le pire (un deuil, une séquence de fausse couche frontale et poignante). Karim Dridi sait si bien nous embarquer dans leur chemin de traverse que l’expérience est presque sensorielle : l’odeur du café froid et l’humidité du petit matin, ou la fumée et l’ivresse des fêtes, comme cette bouleversante séquence dans un squat, où une petite communauté rend hommage à l’un de ses membres, mourant, avec le panache convulsif d’une aristocratie de pirates. Surtout, il y a le charisme solaire de Faddo Julian (Nina), que le réalisateur a rencontrée en 2013 lors d’une master class sur la direction d’acteurs, et la puissance aiguisée de son amie. jU (Djoul), toutes deux issues de cet univers, toutes deux en équilibre parfait entre la fiction de leurs personnages et la vérité de leurs propres vies : inclassables et libres. Réalisateur : Karim Dridi Acteurs : Faddo Jullian, .jU., Odette Simonneau, Lucas Viudez Genre : Drame Nationalité : Français Distributeur : New Story Durée : 1h43mn Date de sortie : 29 mai 2024 Festival : Festival Ecrans Mixtes Lyon 2024 Résumé : Nina et Djoul, copines inséparables, sont expulsées de leur squat. Elles reprennent alors la route à bord de leur vieux camion avec une soif de liberté et une seule obsession : faire la fête. Rencontres impromptues, travail saisonnier, concerts, joyeuses subversions, quelques galères mais surtout beaucoup d’aventures rythment désormais la vie nomade de ces deux amies. LIRE NOTRE INTERVIEW DE KARIM DRIDI Critique : Après Revivre, un documentaire sensible et lumineux sur le combat de parents d’enfants malades dans le huis clos d’un hôpital, Karim Dridi choisit le chemin de l’évasion et du grand air, en compagnie de deux femmes dont l’impétuosité et le franc-parler réjouiront les uns et effraieront les autres. Toute la filmographie de ce réalisateur au grand cœur est imprégnée du désir de mettre en avant les oubliés, les laissés-pour-compte ou les marginaux, tous ceux que l’on regarde au mieux avec compassion, au pire avec mépris. Le constat de ce rejet social, dont il avoue ne pas être exempt lui-même, l’incite à pénétrer l’univers de ceux qui se sont soustraits au conformisme d’une vie bien réglée, de ceux que l’on qualifie de fainéants, non pas parce qu’ils refusent de travailler mais parce qu’ils considèrent l’activité salariale comme un choix et non une obligation. Sa rencontre, lors d’une master class, avec Faddo Jullian, qu’il suit pendant dix ans dans sa vie de bohème, puis avec .jU., qui ne se destinait nullement à une carrière de comédienne, mais dont la spontanéité le séduit, le convainc de les réunir autour d’une chaotique mais flamboyante sororité qui sert de colonne vertébrale au film. Si Nina (Faddo Jullian) et Djoul (.jU.) ont en commun le goût de l’aventure, elles sont diamétralement opposées. La première est d’une nature solitaire et renfermée, la seconde aime la compagnie des autres. L’arrivée d’un homme sème la zizanie dans leur duo et leur amitié prend, momentanément, des chemins parallèles. Empruntant au documentaire, au drame et au western, Dridi fait voyager ses routardes dans une mise en scène ample et fluide pour mieux immerger le spectateur au cœur de leurs péripéties, à l’image de cette scène d’ouverture qui plonge directement au cœur de l’action. Écartant toute idée de transformer ces marginales en victimes et de les perdre dans des enjeux dramatiques, le scénario rythme presque mécaniquement les moments d’une existence marquée par des événements plus ou moins heureux, le confort en moins, la liberté en plus. Sautant sans logique véritable de rupture familiale en rencontres diverses, d’une fausse couche solitaire à l’organisation collective d’un dîner en soutien à un ami malade, il tient surtout à rendre compte du joyeux désordre ambiant. Si l’émotion ne jaillit pas instantanément, elle est remplacée par une tendresse rugueuse qui n’exclut ni la joie, ni la solidarité. Car ces femmes sont avant tout des battantes, animées d’une énergie que les deux comédiennes, au caractère bien trempé et à la niaque chevillée au corps, font vivre avec un naturel confondant, floutant habilement la frontière entre réalité et fiction. Entre étonnement et admiration, on se laisse volontiers embarquer dans l’univers de ces insoumises qui bafouent allègrement les critères de la féminité conventionnelle mais subjuguent par leur courage à se construire, sans jamais se plaindre, un monde à leur convenance, même si le prix à payer pour l’affranchissement des règles établies reste élevé. Expulsées de leur squat par la police, Nina et Djoul reprennent la route à bord de leur vieux camion, sillonnant les routes de France avec des désirs de fête et de liberté. Lors d’une escale en pleine campagne, une dispute éclate et amène les deux amies jusqu’ici inséparables à prendre des chemins différents, au moins pour quelque temps… À peine a-t-on eu le temps de se remettre du torrent émotionnel provoqué par "Revivre" qu’un autre film de Karim Dridi refait son apparition pour cette année 2024 – un doublé qu’il n’avait pas renouvelé depuis ses deux premiers films "Pigalle" et "Bye-bye" il y a pile poil trente ans. Le moins que l’on puisse dire, c’est que "Fainéant-e-s" échoue à reproduire le même pic d’émotion et d’humanisme. Sans doute est-ce en raison d’un scénario qui, loin d’une quelconque déclinaison de "Sans toit ni loi" sous l’angle de la sororité, suit surtout jusqu’au bout la logique interne de ses deux protagonistes, consistant à prendre les chemins de traverse au détriment d’une quelconque quête de cohérence intime et/ou existentielle. Entre la zonarde Nina et la punk Djoul va très vite se dévoiler un écart de tempéraments affectifs qui va pousser ce duo a priori solide comme le roc à se splitter à la fin du premier tiers. De là viendront un petit éventail de rencontres et d’épreuves montées en parallèle, mais que Dridi traite comme des étapes de plus sur un trajet à double visage et non comme des sources d’enjeux à valeur déterminante. De là vient précisément le sentiment mitigé que l’on ressent vis-à-vis de ce road-movie : non pas un effet de surplace qui viendrait alourdir la narration, mais un faux air de lâcher-prise qui l’empêche de préciser sa direction. Et de facto, on sort du film en se demandant quel était finalement le but et/ou la destination du voyage. Deuil familial, rencontre amoureuse, fausse couche dans un squat glauque, travail temporaire dans une usine, fiesta punk en l’honneur d’un ami en phase terminale… Ces petits blocs de réalité, capturés avec un sens aigu de la patience et de la distance (c’est là encore le point fort de Dridi), sont bien trop succincts et épurés en l’état pour réussir à faire germer une vraie émotion, aussi bien en raison du contexte exploré (déchéance sociale ou éclatement familial) qu’au regard d’une sensibilité punk et frondeuse que l’on imaginait vectrice de liberté absolue. Cette affection de Dridi pour les marginaux et les couches sociales les moins favorisées continue en l’état d’irriguer pleinement l’écran, mais la fibre émotionnelle qui devrait s’en faire le relais pointe trop souvent aux abonnés absents. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que ce relâchement aille jusqu’à impacter la mise en scène elle-même : la seule grande idée de cinéma marquante à relever dans "Fainéant-e-s" réside pour le coup dans ce plan-séquence unique, immersif et oppressant de par son jeu sur les échelles de plan, qui accompagne le générique de début. Restent deux comédiennes épatantes, drôles et attachantes à plus d’un titre, dont le bagout et la pulsion de vie suffisent à éviter à ce voyage de friser la sortie de route et/ou la perte de temps.

Catherinerated ★ 7/10
June 7, 2024

Intéressant sur les motivations de ceux qui choisissent la route..

SM
Simon Mauvoisinrated ★ 4/10
December 20, 2024

jeremy duhamelrated ★ 7/10
September 19, 2024

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