
Good Time
2017
•
Crime / Drama
•
1h42
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Summary
After a botched bank robbery lands his younger brother in prison, Connie Nikas embarks on a twisted odyssey through New York City's underworld to get his brother Nick out of jail.

2017
•
Crime / Drama
•
1h42
Summary
After a botched bank robbery lands his younger brother in prison, Connie Nikas embarks on a twisted odyssey through New York City's underworld to get his brother Nick out of jail.
La honte, je l'avais vu à sa sortie au ciné, aucun souvenir des péripéties, juste de quelques personnages : le psy et la jeune fille habillée en rose.
8.0
Ça tenait en haleine du début à la fin, c’était bien fait et bien filmé. Après c’est pas un film appréciable à regarder car il se passe que des trucs horribles dedans, on se sent empêtré dans la crasse avec le perso principal. R Pattinson jouait très bien aussi, c’était très réaliste imo
J'avoue que je trouve que les acteurs font presque tout pour le film, pcq j'étais pas non plus emportée par l'histoire mais j'ai qd même passé un bon moment !!
Avec Good Time, les frères Safdie prouvent une nouvelle fois qu’ils ont un talent rare : celui de créer un cinéma qui étouffe, angoisse, malmène, au point qu’on souhaite presque que tout s’arrête. Comme dans Uncut Gems, ils nous plongent dans une spirale de chaos où chaque choix mène vers pire, où chaque tentative de se sortir d’un problème en crée deux nouveaux. Personnages paumés, maladroits, borderline… rien ni personne ne sert de repère. Et c’est précisément ce qui rend le film aussi viscéral et efficace. L’atmosphère qui enveloppe le récit est d’une sombreur totale : un New York sale, austère, sans glamour, loin de la carte postale. Ce décor crasseux épouse parfaitement le destin des personnages et donne au film une cohérence presque organique. La mise en scène (caméra nerveuse, plans serrés, mouvements rapides) épouse leur agitation intérieure. La bande-son électro, elle, martèle la tension et accélère sans cesse le rythme cardiaque du spectateur. Le film ne laisse aucun espace pour respirer. Au centre du chaos : Connie, incarné par un Robert Pattinson méconnaissable. On aurait pu lui coller une aura charismatique, un bad boy romantisé, mais les Safdie font exactement l’inverse. Il est indésirable, épuisant, toxique, convaincu de bien faire mais fonçant tête baissée dans une succession de catastrophes. L’acteur est impeccable, disparaissant totalement derrière ce personnage impossible à admirer et encore moins à suivre. Face à lui, Nick, interprété par Ben Safdie lui-même, est bouleversant. Son jeu repose sur la fragilité, la confusion, un regard perdu qui dit tout de sa vulnérabilité. Connie refuse d’accepter le handicap mental de son frère ; il le surestime, l’entraîne dans une vie qu’il ne peut pas supporter, tandis que Nick, lui, s’abandonne à Connie avec une confiance totale. Leur relation, un mélange de dépendance, d’amour fraternel et de déni, est l’un des points les plus forts du film. Le personnage de Ray, qui entre en jeu à mi-parcours, ajoute une autre couche de chaos. C’est une sorte de miroir de Connie : même profil de petit truand qui cherche toujours l’embrouille sans le vouloir vraiment. Et c’est justement parce qu’ils se ressemblent qu’ils sont incapables de coexister. Leur association forcée est une bombe à retardement qui dynamite encore un peu plus un récit déjà en surchauffe. En fin de compte, Good Time est un film sacrifice du confort : rien n’est apaisant, rien n’est fait pour rassurer, rien n’offre d’espoir. C’est nerveux, sale, électrique, et volontairement désagréable — mais dans le meilleur sens du terme. Un cinéma qui secoue, qui dérange et qui accroche jusqu’à la dernière seconde. Un véritable tour de force des Safdie.
Très sympa Esthétique bien Film très prenant émotionnellement Les critiques disent vrai
Il ne se passe pas grand chose, c'est surtout l'ambiance du New York glauque dans lequel on est plongé qui fait l'intérêt de ce film. Les mouvements de caméra, la qualité de l'image et les couleurs donne un côté très intimiste et de proximité. On sent la crasse de la nuit de Connie, pleine de transpiration, d'angoisses, de sang.. J'ai trouvé très touchants les deux moments, au début et à la fin, qui montrent le handicap de Nick et le suivit qu'on lui impose. Pour le mieux ou pas. Smash Robert Pattinson
Il est impossible d'échapper à son destin.
Une histoire qui semble tirée par les cheveux et de l’action, donc tout ce que j’aime pas trop. Mais un bel amour fraternel toxic.