Summary
1760s France. Suzanne is shocked when her bourgeois family sends her to a convent. There she faces oppression and torment, leading her to fight back and expose the dehumanizing effect of cloistered life.
Très beau film sur la condition religieuse au XVIIIème siècle d’après Diderot. Assez terrible mais certainement pas loin de la vérité. L’actrice est magnifique de justesse . Enfin un role de méchante pour Louise Bourgoin et ça lui va bien. Il manque peut etre une metite flemme au niveau de la realisation.
Très beau film sur la vie d’une jeune fille qui entre en religion malgré son désir
Drame • (1h52) • 2013 • France • Réalisé par Guillaume Nicloux • avec Pauline Etienne, Isabelle Huppert, Louise Bourgoin, Martina Gedeck. A tout juste 16 ans, Suzanne entre au couvent. Ses parents, pour des raisons qu'ils prétendent financières, tiennent à ce qu'elle y reste aussi longtemps que possible, malgré ses réticences. Le quotidien au sein du couvent n'est pas facile pour Suzanne. Alors qu'elle ne cesse de demander l'annulation de ses voeux, la jeune fille se retrouve sous la coupe de soeur Christine, la mère supérieure qui s'est juré de faire de sa vie un enfer, et les avances étouffantes d'une autre religieuse. Suzanne tente, par tous les moyens, de surmonter la sauvagerie du couvent pour retrouver sa liberté perdue. Elle contacte discrètement un avocat... 🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐🛐 Au XVIIIe siècle, la révolte d’une jeune fille contre l’autorité arbitraire qui l’enferme malgré elle au couvent. Une adaptation vigoureuse de Diderot. Suzanne Simonin est une jeune fille piégée par son engouement après avoir déclaré « aimer le Christ et lui seul ». Point d’anticléricalisme ici : la foi religieuse n’est pas visée — même lorsque son épreuve tourne au calvaire, Suzanne continue de croire et de prier. C’est justement ce qui dérange et plaît dans le même temps. Sa résistance exerce une forme de séduction involontaire. En retour, on la flatte, on loue sa voix et sa taille haute, on lui fait les yeux doux. Une mère supérieure tombe en pâmoison, se consume d’amour pour elle. Suzanne suscite d’autant plus le désir qu’elle y est étrangère. Une seule chose compte pour elle : ne pas être là. Elle le crie et l’écrit noir sur blanc. Tous lui envient en quelque sorte sa force, l’intensité de sa rébellion. Elle détient le feu sacré. La ferveur est passée dans son camp, celui d’un combat tenace pour la liberté d’être soi en s’affranchissant de toute tutelle, familiale ou religieuse. La justice n’a pas totalement déserté ce monde : un évêque pointe ouvertement l’inhumanité de son sort, un avocat se démène pour elle… Pauline Étienne donne à cette pure révoltée la grâce évidente d’une sainte. Qu’elle soit effondrée ou conquérante, la jeune comédienne impose dans chaque plan sa sincérité lumineuse. TÉLÉRAMA • Critique par Jacques Morice • Publié le 19/01/2023.
La religieuse de Guillaume Nicloux avec Isabelle Huppert est la deuxième adaptation du livre de Diderot La Religieuse après celle de Jacques Rivette. C’est l’histoire d’une jeune fille que sa famille oblige contre sa volonté à prendre le voile car elle est désargentée et ne peut lui offrir de dot pour se marier.
Arte
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