Black to the Future

Moyen. Je trouve que c'est mal joué.

Vu avec Rihab, Kadiatou, Saly et Mimi. Honnêtement, j’ai ri. Certaines blagues étaient vraiment amusantes, les acteurs maîtrisaient le genre, rien n’inspirait la gêne. Le concept, prometteur, était bien illustré par l’esthétique d’un hub spatial africain et par ses références. Problème néanmoins, et de taille : le scénario. Il donnait l’impression d’aller trop vite sur certains points, notamment l’introduction et l’adaptation des candidats retenus pour la mission, de ne pas approfondir certains aspects qui auraient pu donner plus d’enjeu dramatique au film comme la concurrence américaine et l’ambition de la grande patronne de l’organisation, et de ne re réussir, au final, à ne rien raconter d’utile ou d’impactant. Les personnages n’évoluent pas au fil du périple, ne tissent pas de liens entre eux et on ne comprend pas quel message le film, et son réalisateur, a voulu passer. Il est éminemment politique, par son titre, ses acteurs, son idée, et pourtant on ne va pas au bout des choses, on les tourne en dérision (et oui, on peut faire des blagues et se foutre de sa propre gueule, mais sans miner le message que l’on veut transmettre) et on s’excuse presque d’avoir émis cette opinion, d’avoir voulu bousculer les codes, d’avoir voulu bouger les curseurs. C’est dommage. Et Pierre Blé, incarné par Zadi, j’avais envie de le claquer. Pourquoi personne ne l’a remis à sa place ? Il m’a trop rappelé Michael Scott, beurk.

Mauvais, comment peut-on mettre ton budget dans un film pour faire ça ?

Blé (ici Pierre, ou Stephane Blé dans la série « En place ») en hommage à son grand père Pierre Blé Tapé, tirailleur.