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Le film débute immédiatement après les événements du deuxième opus : Smaug, le terrible dragon, attaque la cité de Lacville. La scène d’ouverture est marquante, violente et spectaculaire, avec Smaug qui sème le feu et la mort jusqu’à ce que Bard, l’archer, parvienne à l’abattre avec une flèche noire, mettant fin à son règne de terreur. Une fois Smaug vaincu, un nouveau conflit se profile : la Montagne Solitaire, désormais libre, renferme des trésors immenses qui attirent bien des convoitises. Thorin, devenu roi sous la montagne, est peu à peu rongé par la “maladie du dragon” : une obsession maladive pour l’or et les richesses, au point de trahir ses compagnons et de refuser d’honorer ses promesses. Les tensions s’accumulent : les Hommes de Lacville réclament de l’aide, les Elfes de la Forêt Noire veulent récupérer des artefacts anciens, et une armée de Nains venue d’Erebor arrive aussi pour défendre le trésor. Mais alors que l’affrontement entre ces peuples semble inévitable, une armée d’Orques menée par Azog le Profanateur surgit. L’ultime bataille, celle des Cinq Armées, peut commencer. Ce moment de guerre épique, riche en affrontements et en scènes visuellement impressionnantes, devient le cœur du film.
C’est justement ce que j’aime particulièrement dans ce dernier volet : la grande bataille finale est absolument saisissante visuellement. J’adore la rigueur et la coordination des Elfes, la robustesse des Nains qui arrivent sur leurs béliers de guerre, les Orques avec leurs monstres terrifiants, les énormes mange-terre, et bien sûr l’arrivée spectaculaire des Aigles. C’est un concentré d’action et de stratégie, un véritable plaisir à regarder.
Je suis toujours impressionnée par les créatures monstrueuses utilisées par les Orques. Il y a celui qui fait bélier avec sa tête, ceux qui ont des piques au bout des bras ou des jambes… Ce sont des machines de guerre vivantes, hideuses, brutales et fascinantes à la fois.
D’un point de vue plus émotionnel, ce film m’a aussi beaucoup touchée. L’entêtement de Thorin, qui se laisse consumer par l’avidité au point de tourner le dos à ses alliés, est marquant. Et à l’opposé, Bilbon, toujours animé par sa bonté et son courage, prend tous les risques pour apaiser les tensions. Il est prêt à trahir la confiance de Thorin pour sauver des vies. Et c’est justement cette bonté qui triomphe à la fin : Thorin, dans un ultime moment de lucidité, comprend ses erreurs, et la scène de sa mort dans les bras de Bilbon est très émouvante. On sent que, malgré tout ce qu’il a fait, Bilbon s’est profondément attaché à lui. Sa tristesse est sincère et touchante.
Mention spéciale à Kili bien évidemment...
