7.9/10
1994
•
Comedy / Fantasy
•
1h34
Summary
The Addams Family try to rescue their beloved Uncle Fester from his gold-digging new love, a black widow named Debbie.
J'adore. Vraiment c'est accessible à tout âge j'en suis sûre (à partir de 10 ans je dirais faut pas déconner quand même) et c'est fun, l'univers est incroyable les persos cohérent et J'adore le couple morticia gomez trop bien
« -Les enfants. Voici votre nouvelle gouvernante. Que dit-on ? -Méfiez vous. Méfiez vous constamment » Après le succès du premier film, il semblait naturel qu’une suite voie le jour. Avec Les Valeurs de la Famille Addams, Barry Sonnenfeld choisit de ne pas simplement répéter la formule initiale mais d’approfondir l’univers et les personnages, en offrant un récit scindé en deux intrigues parallèles. Dans ce second volet, le récit se fragmente en deux parties. En effet, un troisième enfant arrive ce qui provoque la jalousie des deux autres. Leur gouvernante arrive à les faire envoyer en colonie de vacances, permettant ainsi de se débarrasser de la perspicacité de Mercredi qui a vu clair dans son jeu. En réalité, leur gouvernante est une veuve noire qui veut épouser Fétide pour mieux l’assassiner et récupérer son argent. La prélevée chose qu’on peut dire, c’est que Anjelica Huston et Raúl Juliá sont toujours aussi à l’aise dans leurs rôles, même s’ils sont moins mis en avant. Ils sont un peu mis de côté, servant principalement à illustrer la relation tumultueuse entre les deux frères et celle entre Fétide et son épouse. D’ailleurs, Christopher Lloyd, en Fétide, est vraiment à fond tant il multiplie les grimaces et sa gestuelle typique. Ce second film laisse davantage de place aux personnages secondaires pour s’exprimer. Notamment l’antagoniste principale, Debbie Jellinsky, interprétée par Joan Cuzak. Elle fait une entrée fracassante dans la famille, campant une veuve noire aussi sexy que redoutable, à n'en point douter un des points forts incontestables d'un film qui n'en manque pas. « -Pourquoi tu t’habilles comme ça ? -Comme quoi ? -Comme pour un enterrement. Comme si quelqu’un était mort. -Patience » Le grand mérite de cette suite réside cependant dans l’arc narratif consacré aux enfants Addams. Les vacances de Pugsley et Mercredi au camp Chippewa s’avèrent en tout point jouissives. Assurément conçu pour voir Christina Ricci briller en petite fille gothique impassible, cet arc confronte singulièrement les valeurs incarnées par la famille Addams avec une certaine classe fortunée américaine. On y observe une critique évidente du racisme ordinaire aux États-Unis, où les enfants blancs bien nés prévalent sur les minorités ethniques. Représentation hors-norme des opprimés, les Addams parviennent toujours à renverser la situation à leur avantage. Et Mercredi, en parfaite héritière, se dresse contre l’ordre établi, jusqu’à mettre le feu au charmant spectacle du camping, dans une critique violente sur l’exploitation des natifs américains aussi grinçante qu’hilarante. « -Je serai la victime -Toute ta vie » De l’humour, Les Valeurs de la Famille Addams n’en manque jamais. L’humour, toujours aussi grinçant, est ici plus noir et corrosif que dans le premier opus. Cela a pu surprendre le public de l’époque, mais c’est précisément cette audace qui confère à Les Valeurs de la Famille Addams sa singularité et sa force. Derrière les gags macabres et les situations absurdes, le film met en lumière une vérité intemporelle : dans un monde où la conformité est reine, les Addams, par leur marginalité joyeusement assumée, apparaissent paradoxalement comme les seuls à incarner une forme d’authenticité et de loyauté familiale. « -Si Fétide ne revient pas, en avant les fossettes ! -Pas dans cette maison. -Ça peut durer des années. Pour toujours. Il pourrait devenir… avocat! -Je n’écoute plus ! -Dentiste ! -Maman, assez ! -Président ! » Au final, une famille chill.
Noté 6/10 par Theotime Gérome
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Maman, j'ai raté l'avion !'.
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'La Famille Addams'.
Vraiment pas mal aussi mais plot similaire au premier Très progressiste pour l’époque avec la re visite de la conquête de l’Amérique par les américains