Spider-Man 3

Spider-Man 3 est un film qui m’a laissé un goût un peu amer, malgré tous ses efforts. On sent que Sam Raimi voulait offrir un final spectaculaire à sa trilogie, mais à vouloir trop en faire, le film perd un peu de son âme. Peter Parker est à un moment crucial de sa vie, mais au lieu de ressentir profondément ses doutes et ses combats intérieurs, on a parfois l’impression que ses émotions sont noyées dans un trop-plein de méchants et d’intrigues. Pourtant, il y a de beaux moments : quand Peter lutte avec son côté sombre grâce au costume noir, on touche du doigt la complexité du personnage, mais cette partie aurait mérité d’être explorée avec plus de finesse. Ce Spider-Man semble parfois un peu perdu, comme nous, entre colère et pardon. On comprend ses faiblesses, mais sans réellement les ressentir à fond. En fin de compte, Spider-Man 3, c’est un peu comme une réunion de famille un peu chaotique : on adore être là, on retrouve les personnages qu’on aime, mais ça manque de cette simplicité et de cette sincérité qui faisaient battre le cœur des deux premiers films. Pourtant, il reste des scènes fortes, qui montrent que derrière le masque, Peter est toujours cet homme qui essaie juste de faire ce qu’il pense être juste. 6/10

Clôture ambitieuse de la trilogie, plus ample et plus sombre. La cinématographie est la plus soignée des trois : couleurs plus riches, nocturnes lisibles, plans très composés (naissance de l’Homme-Sable, séquences « symbiote »). La mise en scène reste au niveau du 1 et du 2, avec des set-pieces virtuoses (combat aérien d’ouverture, sauvetage final). Côté écriture, on sent l’empilement (Venom/Homme-Sable/Harry) : certains arcs paraissent compressés ou écourtés, mais le fil émotionnel fonctionne—culpabilité, pardon, deuil. Les dialogues bouclent la trajectoire Peter/MJ/Harry avec efficacité. Les personnages gagnent en nuances même si tous ne sont pas creusés ; le thème du pardon (Homme-Sable) et la tentation du pouvoir (symbiote) donnent du relief. Le jeu d’acteur demeure excellent (Tobey très juste, Franco touchant), la musique introduit des motifs marquants, les VFX franchissent un cap (sable, matière organique du symbiote). DA/décors/costumes au top, montage/rythme solides malgré la densité. L’impact émotionnel est réel (sacrifice final, réconciliation), et le film conserve une vraie rejouabilité. Vraie note : 9,25/10.

Meilleur que le deuxième

le meilleur pour la fin tobey je t’aime

Réellement et définitivement le meilleur de tous confondus

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