Summary
In a rural French town, twenty-something Teddy is scratched by an unknown beast and slowly undergoes frightening changes.
L'acteur joue toujours aussi bien, son "oncle" aussi. Original. Top
2020. Avec Anthony Bajon, Christine Gautier, Ludovic Torrent, Noémie Lvovsky,
Le film où je me suis évanoui avec Selena
C frai
Film de loup garou. -16 pas utile. Ne fais pas peur.
2020 France Réalisé par Ludovic Boukherma 1h28 avec Anthony Bajon, Christine Gautier, Ludovic Torrent Film d'épouvante Un jeune homme défavorisé s’accroche à ses rêves… Une folle histoire de loup-garou dans les Pyrénées, à l’humour désespéré. Loup-garou y es-tu ? M’entends-tu ? Que fais-tu ? Des massages ! La boule à zéro, un van qui hurle du hard rock, une copine lycéenne aux dents baguées et un travail à mi-temps dans un salon de bien-être qui porte mal son nom, Teddy a 19 ans et la rage au ventre. Il y a de quoi. Lesté d’une famille de cas sociaux (grand-mère apathique, oncle semi-attardé), tyrannisé par les jeunes de son âge (plus éduqués, baraqués et friqués que lui), harcelé sexuellement par « miss Monde 82 » (sa patronne esthéticienne à bouclettes — Noémie Lvovsky, génialement effrayante en nuisette rose), Teddy a toutes les raisons du monde de vouloir fuir dare-dare son village des Pyrénées, où son seul avenir consisterait à s’y confire lentement le foie au blanc-cassis comme les gendarmes moustachus qui ne manquent pas une occasion de rappeler à l’ordre la graine de violence. Mais Teddy s’accroche à ses rêves : fonder une famille et construire un pavillon sur place. Déjà auteurs d’un étrange film de potes en pays de Caux (Willy 1er), qui injectait dans un naturalisme rural et prolétarien digne de l’émission Strip-tease l’onirisme d’un Bruno Dumont période comique (P’tit Quinquin, Ma Loute), les frères jumeaux Boukherma poussent le curseur un cran plus haut avec ce film de loup-garou au pays des bergers. Mordu par une étrange bête restée hors champ, Teddy devient progressivement un loup pour les siens. La faute à qui, à quoi ? À la misère, à l’exclusion, à l’indifférence des villageois pour cette jeunesse défavorisée et sacrifiée par une société refusant tout ce qui dévie un tant soit peu de la norme. Sans jamais s’apitoyer, avec un humour trempé dans l’encrier du désespoir, les jeunes réalisateurs de 29 ans, issus de l’École de la Cité, fondée par Luc Besson, livrent un prototype de film de genre à la française, hanté par des enjeux sociétaux du XXIe siècle — retour à la nature, terrorisme… Ils le font avec une économie de moyens (effets spéciaux réduits au ketchup) et un air de ne pas y toucher qui redonne espoir en la jeunesse et envie de hurler à la lune.