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The Lighthouse

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7.0/10

2020

Drama / Fantasy

1h49

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Summary

Two lighthouse keepers try to maintain their sanity while living on a remote and mysterious New England island in the 1890s.

Community Reviews

Public Opinion

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580 reviews

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7/10

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7.4/10

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Reviews and Comments

188 reviews
Audreyrated ★ 2/10
September 20, 2025

Deux gardiens de phare isolés sur un îlot battu par les tempêtes : voilà le point de départ du film de Robert Eggers, The Lighthouse. Prévu pour durer quatre semaines, leur séjour tourne au cauchemar quand le navire censé les relever ne vient pas. Le vieux gardien (Willem Dafoe), autoritaire et tyrannique, confisque l’accès à la lampe du phare, lieu interdit qui semble cacher un secret. Son jeune assistant (Robert Pattinson), cantonné aux corvées les plus ingrates, découvre le métier, mais cache lui aussi une part d’ombre. Hanté par ses visions, il est obsédé par l’apparition d’une sirène, figure à la fois fascinante et effrayante. Dès les premières images, le film séduit par son esthétique singulière. Robert Eggers choisit un format carré, un noir et blanc contrasté, et des compositions méticuleusement travaillées qui accentuent l’impression d’enfermement. Le décor se resserre peu à peu : de l’océan à l’îlot, de l’îlot au phare, puis du phare à ses entrailles, jusqu’au sommet où brille la lampe interdite. Le son, omniprésent — cornes de brume, cris de mouettes, fracas de la tempête — participe à cette atmosphère oppressante. Peu à peu, le fantastique s’invite : une sirène échouée, des tentacules surgissant dans l’ombre, une mouette d’une violence inexplicable. Le phare lui-même semble doté d’une vie propre, comme une divinité obscure qui attire et dévore ceux qui s’y confrontent. Les deux acteurs portent ce huis clos avec une intensité remarquable. Willem Dafoe incarne magistralement le vieux marin alcoolique, superstitieux, autoritaire et presque mythologique dans ses tirades. Robert Pattinson, en contrepoint, donne corps à l’apprenti soumis, dont la folie grandit au fil des épreuves et des humiliations. Leur duo, tout en affrontements et en silences tendus, est le moteur du film. Le film est une véritable expérience, qui évoque le cinéma de David Lynch. Eggers refuse de guider son spectateur et laisse une large place à l’interprétation. C’est pourquoi le film est abstrait et obscur par bien des aspects. Le film possède à ce titre plusieurs pistes de lecture. Par exemple, une lecture mythologique. Ainsi, Pattinson incarne une figure prométhéenne : il s’empare de la lumière sacrée, arrachée à son maître qui l’interdit comme un dieu jaloux. L’instant de sa victoire est aussitôt puni : chute interminable dans l’escalier en colimaçon, puis châtiment à la manière de Prométhée, non pas par un vautour mais par des mouettes qui dévorent son corps. Par ailleurs, d’autres spectateurs verront dans Dafoe une incarnation de Neptune, tant ses monologues évoquent les forces marines et divines, sans oublier sa transformation en monstre marin. Une autre clé de lecture tient dans l’influence revendiquée de H.P. Lovecraft, par le réalisateur. On retrouve en effet dans The Lighthouse plusieurs éléments caractéristiques de l’univers lovecraftien. D’abord, l’idée d’un savoir ou d’une vérité interdite, capable de rendre fou quiconque l’approche. La lampe du phare devient ainsi l’équivalent d’un grimoire ou d’une entité cosmique : elle attire, fascine, promet une illumination, mais condamne irrémédiablement celui qui ose la contempler. Le rire dément de Winslow, littéralement consumé par cette lumière, illustre parfaitement cette folie née du contact avec l’inconnu. Ensuite, la mer elle-même est filmée comme un territoire hostile, opaque, peuplé de créatures archaïques. La sirène, les tentacules entrevus, la mouette agressive : toutes ces manifestations évoquent l’imaginaire marin de Lovecraft, peuplé de monstres innommables et de divinités anciennes tapis sous les flots, comme Cthulhu ou Dagon. L’îlot perdu, balayé par les tempêtes, devient une frontière entre le monde des hommes et celui des forces archaïques et incompréhensibles. Enfin, on retrouve le sentiment fondamental de l’horreur cosmique : l’homme est minuscule, impuissant, écrasé par des forces qui le dépassent. L’isolement, la folie, le vertige du savoir interdit, le rire final de Winslow — tout cela renvoie à l’idée que la vérité ultime est inaccessible à l’esprit humain, et que l’approcher ne conduit qu’à la destruction. Une autre explication est aussi possible : , « The Lighthouse, c’est ne pas anticiper les problèmes. L’expérience que vivent simultanément Winslow et Wake est une mission qui se révèle être un échec cuisant si l’on considère que Winslow meurt nu avec un oeil en moins après avoir enterré vivant son partenaire. Énorme échec. Ils devaient tout simplement garder le phare et l’histoire s’est très mal finie. À l’origine, leur mission consistait à alerter les navires sur la présence de risques éventuels aux abords de la côte. Winslow et Wake ont failli à tous leurs devoirs car ils n’ont précisément rien vu venir. Ce qui est quand même un comble pour les gardiens d’un phare. Ignorant chaque indice l’un après l’autre, ils ont d’abord perdu patience, ce qui a fini d’ébranler une collaboration déjà fragile et les a conduits à complètement perdre les pédales. D’un point de vue de la gestion des hommes, cette expérience est catastrophique. Wake était le supérieur hiérarchique. Il aurait du s’attendre à ce que son second, sans expérience, soit un bras cassé. Sa responsabilité était de le former. Faire preuve de plus de pédagogie au lieu de lui servir ses vieux dictons. À l’inverse, il a choisi une méthode un peu old school, à la dure. On voit le résultat. Le vieux fou aurait du motiver le jeune con. Peut-être qu’ainsi, Winslow aurait eu envie d’écouter l’expérience de l’ancien. S’il y a des panneaux ‘danger’ sur la route, c’est pour une raison! On ne tue pas des mouettes ainsi. Les marins le savent. Peu importe les déficiences de Wake, Winslow aurait du lui-aussi savoir rester un peu plus à sa place. Malgré son âge, il aurait du se douter que Wake se comporterait comme un micro-manager. Oui mais voilà, les jeunes impatients, déjà à l’époque, nourrissaient des ambitions et n’avaient pas peur de formuler leurs exigences. Tout comme Vincent Vega demande au Wolfe de lui dire ‘Please’, Winslow souhaite qu’on l’appelle par son nom – qui n’est pas le sien. Et puis quoi encore ? Il se verrait bien s’occuper plus vite de tâches plus reluisantes. La vie est courte. Pas question de commencer sa carrière en vidant les pots de chambre.  Winslow se berce néanmoins d’illusions en se voyant beaucoup plus beau qu’il ne l’est.Il n’a encore rien vu et tombe dans le piège de la sirène, comme un bleu qu’il est. Sous la pression, il cède à la colère en tuant cette pauvre mouette de malheur. Quand les choses se gâtent, il veut fuir. Puis non content d’avoir tué son maître, l’élève monte tout en haut du phare et se brûle les ailes. Quel gâchis. En réalité, Winslow a tout à apprendre. Mais comment avoir envie d’apprendre d’un vieux pervers qui passe son temps à poils devant la lanterne et qui pète allègrement. Le serpent se mord la queue. Ces hommes n’ont pas vu non plus l’ennui se profiler à l’horizon. Tous les deux auraient sûrement du commencer par anticiper le fait que partir quatre semaines sur une île de la Nouvelle-Angleterre, à la fin du XIXe, à cette période de l’année, était à la base une mauvaise idée. Cela commençait à sentir le moisi. Il s’agissait d’une mission kamikaze qu’ils auraient du refuser dès le début. Rester au port plutôt que de monter sur le Titanic. Heureusement qu’aujourd’hui, on peut s’appuyer sur la technologie pour éviter ce genre d’inconvénients. Avec le miracle de la géolocalisation, plus besoin de phare. Personne n’a besoin de comprendre comment fonctionne une boussole pour se rendre d’un point A à un point B. Louée soit l’intelligence artificielle qui protège de toute possibilité de défaillance humaine. Cependant, ceux qui sont censés savoir se repérer et donner la direction ne font plus le job. Voilà comment on arrive là où l’on en est. » Au final, The Lighthouse est un film-miroir : on peut y voir un mythe revisité, une plongée dans la folie ou un cauchemar lovecraftien. Mais rien n’est jamais tranché. Ainsi, chacun y trouvera ce qu’il est venu chercher : ce phare, véritable cœur battant du récit, est une auberge espagnole où l’on

demeules nathalierated ★ 8/10
September 11, 2025

Vu en pointillé

Simon Toulouserated ★ 8/10
August 12, 2025

Les acteur son VRAÎMENT parfait et joue très bien , le noir est blanc est vraiment bien choisis sa donne un coté très intriguant comme dans psychose est le scénario est quand même bizzaremais c pour garder le côté intriguant

Jeanne Bistacrated ★ 8/10
July 8, 2025

Leur relation est plus changeante que quelqu'un qui change d'avis comme de chemise ! C'est pas peu dire ! D'abord ils se parlent pas Ensuite ils se parlent un peu Et après ça alterne entre besties, baston, besties, tentative de meutre, besties, lovers (?)*, besties, folie etc (je vais pas spoil sur quel mood ça fini) ... *pas vraiment and i wish it was more gay Sur une note plus sérieuse : j'ai vraiment bien aimé la scénographie et les acteurs mama kesekil jouent bien !!! J'ai trouvé ça drôle parfois. Flippant à d'autres moments. Et globalement j'ai pas méga capté le truc du phare...

JS
Jack Spencerrated ★ 9/10
July 5, 2025

Recommended by Memorizer AI

YL
Youen Ludotrated ★ 8/10
May 23, 2025

Très très bon thriller psychologique, horreur et fantaisie ! Le jeux d’acteur est impressionnant, la direction photo est superbe et sublime le film en nous plongeant dans cet univers.

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