J’ai du mal avec les films qui rentrent dans les codes sexistes pour faire passer un msg féministe et j’aimerais qu’on soit plus actif dans notre critique de la société en temps que femme
Thé substance critique l’agisme et la pression sociale sur le corps des femmes, mais sans le dire clairement, il y a des clins d’œil (sourire +, les commentaires sexistes, les actionnaires sont que des hommes, les femmes ont peur d’elle mais c les hommes qui tapent et la traite de monstre,…) mais le perso principal est creux, pas dvp, critique pas le patriarcat, ne se bat pas contre mais va avec…et même si tout ça est fin pour critiquer, je préférerai si c’était + direct
Au final ça montre que la vieillesse fait peur (monstre à la fin), et que les femmes se soumettent aux critiques de beauté pour réussir parce que ca manque de profondeur
Est-ce qu’on renforce pas les stéréotypes en les critiquant sans profondeur et en montrant un corps âgé qu’en faisait du body horreur ? « le film trouve une grande partie de son horreur dans le grotesque de corps encore plus âgés »
« Il y a tellement de gros plans de ses fesses qui tournent, grincent et pivotent (…) que la frontière entre l’exploitation sauvage et la critique féministe du « regard masculin » voyeuriste s’effondre complètement.”
Est ce que reproduire même de manière subversive, ces représentations est une manière efficace de les questionner ? Peut être, mais j’aimerais voir des films + audacieux
Un peu la même vibe que barbie : un film satire qui critique sans avoir l’audace de critiquer pleinement
+ y a plein de clin d’œil à d’autre film mais je comprends pas trop pq (2001 odyssée espace, shining, carrie, un peu de vie aux films raw et titane en mode film d’auteur fr aussi) > où vont ces clins d’œil ?? Un peu en mode branlette intellectuelle je pose des ref mais pour rien
J’ai eu du mal avec le début et la fin et le milieu était cool j’ai + accroché
> après y’a aussi des moments powerful : en mode le mec qui dit que ce serait mieux qu’elle ait ses seins au milieu du visage et quand elle est un monstre elle a literalement un sein sur le visage, la surreprésentation des hommes, la réalisation, l’acting, le body horreur et tout de même la satire
« Malgré ce que nous considérons comme des limites, nous percevons aussi que le film dispose indéniablement de qualités : des actrices talentueuses, de l’humour, un propos affiché, à notre avis pas révolutionnaire, mais auquel dans l’absolu nous adhérons ainsi que des effets spéciaux réussis. «
« Vous le comprenez : nous craignons qu’à trop reprendre les poncifs et images de l’esthétique dominante, même en ayant l’intention de les subvertir, cela ne permette, ce qui est une spécialité du capitalisme patriarcal, une récupération de la critique ainsi vidée de… sa substance. Hannah Strong pour Little White Lies écrivait dans sa critique du film que “si l’intention de Fargeat est de rendre le public complice, elle reproduit l’histoire de l’exploitation horrifique du corps des femmes plutôt que de la subvertir.” »
« Les hommes habitués au male gaze ont-ils réellement été si mal à l’aise devant l’érotisation du corps déjà habituellement érotisé, dans d’autres films, de Margaret Qualley ? Ont-ils vraiment questionné leur regard ? Ils ont en tout cas eu, en défendant bec et ongle ce film, l’occasion d’un virtue signaling féministe à très très peu de frais. C’est pourquoi Claudia Puig déclarait pour le podcast LAist que “cela fait partie de la catégorie des films que les hommes aiment qualifier de féministes.” »
> les hommes/ et les riches ne se sentent pas visé, le film satirique permet aux hommes de se penser féministe sans se sentir directement visé/heurté, tlm l’aime, tlm le trouve super, mais personne ne se remet en question
> c’est un feminsme blanc et bourgeois qui se focus sur une femme blanche et riche, comme d’hab !
La scène finale où des parterres de VIP poussent des hurlements de dégoût, de haine, face à la vue d’un “vrai” monstre, n’aurait-elle pas été encore plus choquante/osée/subversive si en lieu et place d’un “monstre” nous avions eu le corps réel, normal, d’une femme d’une soixantaine d’années ?
