2025
•
Comedy / Crime
•
2h41
Summary
When their evil nemesis resurfaces after 16 years, a band of ex-revolutionaries reunite to rescue the daughter of one of their own.
Public Opinion
1.1k reviews
7.9/10
8.3/10
Viewers are captivated by 'One Battle After Another', praising its intense and clever storytelling, exceptional performances, especially by Leonardo DiCaprio and Sean Penn, and its potent political commentary. The film's mix of humor and action adds to its appeal, though some found the plot a bit unpredictable and the pacing uneven. The cinematography and soundtrack received high marks, enhancing the film's dramatic and thematic depth.
👍 Exceptional performances and potent political commentary.
👎 Some found the plot unpredictable and pacing uneven.
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Un film de Paul Thomas Anderson Ancien révolutionnaire désabusé et paranoïaque, Bob vit en marge de la société, avec sa fille Willa , indépendante et pleine de ressources. Quand son ennemi juré refait surface après 16 ans et que Willa disparaît, Bob remue ciel et terre pour la retrouver, affrontant pour la première fois les conséquences de son passé… Quand on pense blockbuster, gros budget, stars, action, gunfights et explosions, le nom de Paul Thomas Anderson n’est pas forcément celui qui vient en premier à l’esprit, lui dont le cinéma d’auteur n’incarne pas vraiment un idéal de spectacle tonitruant. Avec Une Bataille après l’autre, le cinéaste confirme qu’il saura toujours surprendre et signe probablement son film le plus intense et le plus ambitieux depuis There Will Be Blood. Autour de Leonardo DiCaprio, Sean Penn, Regina Hall, Benicio del Toro, Tayana Taylor et la jeune Chase Infiniti, Paul Thomas Anderson, qui n’avait plus sorti de long métrage depuis Licorice Pizza, s’inspire très librement du roman Vineland de Thomas Pynchon pour déployer une histoire d’anciens révolutionnaires vieillissants et éparpillés. Premier acte. Une bande de révolutionnaires très organisés se lance à l’assaut de l’Amérique traditionnelle qu’ils jugent fasciste et commettent une série d’attentats. Deuxième acte. Seize ans plus tard, l’un d’eux, Bob Ferguson, vit en marge de la société avec sa fille Willa. Mais l’ennemi juré de sa bande, le colonel Steven J. Lockjaw refait surface pour les traquer. Paul Thomas Anderson est un cinéaste avec un grand C, de ces metteurs en scène qui ont une personnalité, un style, des thèmes, qui n’ont rien de faiseurs prêts à se plier aux lois du système hollywoodien pour pondre des divertissements à la chaîne sans âme ni odeur. Avec Une Bataille après l’autre, PTA comme on le surnomme, prouve que l’on peut faire du gros cinéma spectaculaire sans sacrifier l’auteur que l’on est, que l’on peut impressionner avec style, que l’on peut divertir en exprimant des choses passionnantes. Long métrage fleuve (2h45) dont la densité folle nous laisse sur les genoux tel un passage dans une machine à laver réglée sur cycle 90° avec double essorage, Une Bataille après l’autre est une œuvre indéfinissable qui cherche et trouve son propre ton quelque part entre le thriller noir, le film d’action déjanté, le drame mélancolique et la comédie burlesque (hilarant Benicio del Toro en Sensei de karaté à la tête d’un réseau d’aide aux immigrés sud-américains). Échappant à une case, le film est à la fois rien et la somme de tout cela, comme s’il se plaisait à naviguer entre les genres pour mieux s’amuser. Divertissement très emballant qui nous plonge dans l’hystérie d’une gigantesque traque à travers l’Amérique impliquant de nombreux personnages se chassant les uns les autres, Une Bataille après l’autre conjugue de très nombreuses idées dans une œuvre à la maîtrise assez magistrale. Avec pour chef d’orchestre, un Paul Thomas Anderson porté par une créativité démentielle qui aligne les inspirations en file indienne et se montre à son aise quoiqu’il fasse, dans l’action comme dans le drame familial ou le rire loufoque. Mais s’il y a bien une chose qui sublime cette folie tonitruante et ultra-dynamique, c’est bien ce que PTA en fait. Une Bataille après l’autre n’est pas qu’un thriller hyper-ludique, c’est avant tout une fresque politique à l’engagement total. Invitant les thématiques chères à son cinéma depuis toujours (difficultés familiales, problèmes avec la mère, appartenance à une communauté, héros paumés dans un monde cruel), le cinéaste signe une oeuvre virtuose dans laquelle il va mouler ses personnages dans un propos grandiose sur une Amérique radicalement fracturée, prête à laisser en héritage à ses enfants un affreux bazar violent et sous tensions. Dans ce tableau qui recèle en creux une noirceur terrifiante nichée derrière un sourire de façade, des extrémistes de gauche affrontent des suprémacistes blancs, des militaires osent toutes les dérives et usent de leur pouvoir en faisant fi de toutes les lois, des immigrés sont traités comme du bétail, des jeunes récupèrent les traumatismes de leurs aînés, des puissants s’organisent pour diriger l’Amérique en sous-main, des réseaux s’organisent pour lutter, la violence jaillit de partout… Une Bataille après l’autre est une fable puissante sur une Nation yankee actuelle non-sensique, plus polarisée que jamais, plus violente et intransigeante que jamais, où les camps ont cessé le dialogue pour s’arc-bouter dans la haine et la vengeance. Aussi fascinant qu’exaltant ou puissamment intelligent, Une Bataille après l’autre devrait logiquement être l’un des acteurs majeurs des prochains Oscars. On peut d’ores et déjà mettre une pièce sur une nomination d’un Sean Penn qui dévore littéralement l’écran en colonel enragé et en proie à ses frustrations. Mais aussi une autre sur la célébration du génie de Paul Thomas Anderson dont les idées de mises en scène rythment le film. Le cinéaste affiche une virtuosité impressionnante, d’une ouverture sidérante sur l’attaque de centre de rétention pour immigrés à une folle course-poursuite en voitures dans le désert, la richesse artistique du film éclabousse constamment l’écran. Si l’on voulait chipoter, on pourrait relever que c’est un poil long ou que l’omniprésente musique (jazzy) est parfois un peu crispante. Mais ça n’en demeure pas moins très très fort. Et être capable de faire aussi bien Boogie Nights que Magnolia, Phantom Thread ou ça, ça prouve l’impressionnante étendue du talent éclectique de PTA.
Excellent
Super casting. Un western politique de gauche drôle avec de beaux rôles de femmes qui deconstruisent le genre.
Vu au Sémaphore
on se s’ennuie pas, un bon rythme.. Di Caprio super marrant avec son peignoir!
Bof moyen