Summary
Alex and Noémie, in their thirties, would like to have a child. But their plans are turned upside down when Alex's mother, Suzanne, starts doing crazy stuff. It's because she has contracted 'semantic dementia', a fatal neurodegenerative disease that affects her behavior. She spends lavishly, pays nightly visits to her neighbors to eat sandwiches, makes herself a fake driver's license with glue and scissors. Suzanne the mother goes to Suzanne the unmanageable-kid. A strange school of parenting for Noémie and Alex.
28 12 2021
L'histoire d'une galeriste gagnée petit à petit par la maladie d'Elseimer vécue du côté du fils et de son couple. On traverse les étapes de la découverte de la maladie, le déni, la volonté de la cacher, l'agravation des symptomes, et les effets sur le couple qui ne ne va pas résister. Un film très bien fait mais qui traite le sujet en laissant dans l'ombre les détails qui font que la réalité est forcément plus rude.
Jo Deseure
Une vie démente (1h27) - 2021 - Belgique Réalisé par Raphaël Balboni, Ann Sirot Un couple rêve d’enfant… et se retrouve à s’occuper d’une mère souffrant d’Alzheimer. Un sujet dramatique, traité avec un humour plein de grâce. Alex et Noémie, trentenaires en couple, décident de faire un enfant. La mère d’Alex, Suzanne, en profite pour leur offrir un nouveau matelas, insistant drôlement pour y ajouter une nouvelle parure de lit très fleurie. C’est quelqu’un, Suzanne : à l’évidence, cette directrice d’un centre d’art à Bruxelles à la forte personnalité a toujours vécu avec insolence et sans contrainte. Mais soudain, la voilà distraite, et son élégante frivolité tourne aux caprices, à des attitudes inconséquentes, sous le regard, de plus en plus interloqué, de son fils. Le diagnostic tombe : démence sémantique. Alzheimer, pour tout dire. Alors que les symptômes s’aggravent et que Suzanne, inconsciente de son mal, voudrait seulement qu’on lui fiche la paix, Alex et Noémie se retrouvent devant ce dilemme : comment faire un enfant quand la maladie vient vous en imposer un(e), de 70 ans ? Cet ovni belge est pourtant une comédie, une belle. Grâce, entre autres, à ses dialogues, joués avec un naturel remarquable, les auteurs réussissent le tour de force d’aborder le sujet, désormais de plus en plus présent sur les écrans, des maladies dégénératives, d’un point de vue cocasse, sans apitoiement. Au contraire : d’abord déstabilisante pour le jeune couple, la folie douce de Suzanne finira par éclairer leur vie. D’une lumière pimpante et juvénile, à l’image de cette séquence bouleversante où la directrice de galerie zinzin organise dans son jardin une exposition des dessins d’une gosse de 10 ans en s’étonnant de son absence : « L’artiste est-elle en résidence ? » L’esthétique, très étudiée, tour à tour minimaliste et pop, contribue pleinement à dédramatiser. Ainsi, la superbe idée du motif floral de la couette qui envahit progressivement toute la chambre, jusqu’au pyjama du couple, l’angoisse et la fantaisie proliférant de concert. L’insouciance l’emportera, incarnée par une comédienne encore inconnue chez nous : Jo Deseure, quelque part entre Annie Girardot, Patti Smith et Pina Bausch, régénère tout ce qu’elle joue. Synopsis Alex et Noémie sont en couple depuis un moment et songent à devenir parents. Une nouvelle que Suzanne, la maman d'Alex, accueille avec joie et même exubérance, bien décidée à gâter et soutenir son fils dans ce tournant de sa vie. Pourtant, au fil des achats, des rencontres et des frasques de sa mère, Alex commence à s'interroger. Sa mère, galeriste enthousiaste et branchée, a toujours été excentrique mais, cette fois, son comportement commence à l'inquiéter. Alex veut s'occuper de sa mère, en s'oubliant et en mettant ses projets de côté. Au grand désarroi de Noémie qui prend les choses et les épreuves qui les attendent avec plus de recul...
Avant première