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Wednesday

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7.9/10

2022

Alfred Gough

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Public Opinion

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33.5k reviews

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7.9/10

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8.1/10

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Summary

Follows Wednesday Addams' years as a student, when she attempts to master her emerging psychic ability, thwart and solve the mystery that embroiled her parents.

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9505 reviews
Audreyrated ★ 6/10
Yesterday

« Je sais que je suis têtue, déterminée et obsessionnelle. Mais ce sont les caractéristiques des grands écrivains. Et des tueurs en série. » La famille Addams c’est l’inversion des valeurs, c’est-à-dire la façon dont ils sont bizarres aux yeux du monde extérieur, mais moralement plus solides que les gens dits normaux. Gomez et Morticia s’aiment passionnément, et pas juste en façade. Ils sont complices, tendres, et ne s’ennuient jamais l’un de l’autre. Les Addams ne se jugent jamais entre eux. Chaque membre est accepté avec ses bizarreries, ses passions étranges ou ses échecs. Ils prennent le temps d’écouter, de soutenir et d’encourager les rêves de chacun. À l’inverse, les voisins ou personnages extérieurs, censés représenter la “normalité”, apparaissent souvent comme hypocrites - ils affichent une façade polie, mais jugent et critiquent en coulisse -, superficiels - obsédés par l’apparence, la richesse ou le qu’en-dira-t-on - et incapables d’une vraie tolérance - ils veulent “corriger” ou “normaliser” les Addams. C’est là que réside la critique sociale : la norme sociale n’est pas forcément synonyme de bonté ou de bonheur, et l’excentricité n’empêche pas la sincérité ou l’harmonie. Chaque membre de la famille symbolise quelque chose. Gomez Addams renverse le cliché de l’homme blasé. Il a une fidélité absolue envers sa femme et il lui démontre son amour tous les jours. Il a aussi une joie de vivre communicatif. Il représente la richesse de l’imagination et l’anti-macho heureux dans son couple. Morticia Addams est la féminité gothique qui n’est jamais soumise mais pas non plus dominatrice au détriment de son partenaire : elle est dans un parfait équilibre avec Gomez. Elle a une vision apaisée de la mort et du macabre. Elle représente la beauté dans l’ombre, la force tranquille, et l’acceptation de tout ce qui fait peur aux autres. Pugsley est également visible, mais si déjà les autres membres de la famille sont peu présents au cours de cette saison, lui fait juste acte de présence, il ne sert qu’à rajouter le décalage entre sa famille et le reste du monde. Passons donc directement à Mercredi. Elle est le personnage principale. Elle est la fille aînée des Addams, froide et sarcastique. Elle a une intelligence critique, un esprit indépendant, et un refus total de se plier aux codes sociaux ou scolaires. Elle voit à travers les faux-semblants et n’a aucune patience pour les mensonges sociaux. Elle dit les choses crûment, sans adoucir la vérité pour plaire. Ses répliques cinglantes servent à désarçonner les autres et à mettre en lumière l’absurdité du monde. Malgré sa froideur apparente, Mercrdi reste profondément loyale à sa famille - elle aime la détester mais elle ne s’en désolidarise jamais - et à ceux qu’elle respecte. Elle est une preuve que refuser la conformité ne signifie pas manquer de valeurs — au contraire, c’est parfois le signe d’un code moral très fort. « -Il paraît que tu as tué un élève et que tes parents t’ont fait innocenter. -Deux élèves, mais ne chipotons pas » Dès ses premières minutes, la série Mercredi parvient à imposer une ambiance et un personnage. Les répliques tranchantes de l’héroïne, les élèves qui s’écartent sur son passage et surtout la vengeance mémorable contre les agresseurs de son frère – à coups de piranhas sur fond d’Édith Piaf – suffisent à définir Mercredi Addams en trois minutes chrono. Après le générique, nous avons le droit à une autre musique « In Dreams » de Roy Orbinson pour nous présenter Morticia et Gomez Addams dont l’amour passionnée donne la nausée à leurs enfants. Cette introduction donne le ton. Le problème, c’est que la grande absente de la saison reste la famille Addams elle-même. Si elle apparaît brièvement dans le premier épisode, il faut attendre l’épisode 5 pour retrouver Gomez, Morticia et Pugsley. Et il faut reconnaître que le coup du meurtre est abusé, compliqué le scénario et qu’il sert surtout à trouver une excuse pour créer des conflits inutiles dans la famille. Quitte à vouloir centrer la série sur Mercredi, autant ne plus les revoir du tout après l’introduction. Le problème, c’est que si qui fait la famille Addams c’est justement la famille Addams. Et les scénaristes en ont bien conscience. Par exemple, même si les valeurs de la famille Addams donne plus de place à Mercredi pour s’exprimer, le reste de la famille a quand même un temps d’écran conséquent. Ils fonctionnent en osmose et c’est ça qui donne la force à l’univers. « Même les chacals ont plus de retenue que vous » La relation entre la famille respectent les grandes lignes des valeurs des Addams : l’amour absolu entre Gomez et Morticia, le lien fraternel ambigu mais sincère entre Mercredi et Pugsley, et même la relation mère-fille. Certes, le scénario force une opposition entre Mercredi et Morticia, mais une affection réelle subsiste sous les piques - par exemple si Mercrdi critique le cadeau de sa mère, elle le porte en permanence. On sent que Mercredi cherche avant tout à s’émanciper et à trouver sa place, arc narratif classique dans une série adolescente, mais la série en fait quelque chose d’efficace. Le problème est que, pour isoler Mercredi et en faire l’unique point d’intérêt, la série a volontairement affadi les autres membres du clan Addams. Si on retrouve les grandes lignes, Gomez est quand même moins extravagant, Pugsley plus sage, Morticia adoucie. Cette atténuation fait ressortir Mercredi, mais au prix d’une perte de la flamboyance collective qui faisait la force de la famille Addams. Pire encore, l’ajout d’un pouvoir de prémonition à Mercredi apparaît comme une facilité scénaristique déroutante, mais surtout une trahison du personnage, qui n’avait pas besoin de facultés surnaturelles pour être exceptionnel. « Je n’ai pas besoin de ton aide ni de ta pitié. J’ai déjà une mère et un thérapeute. C’est assez de torture, même pour moi » À côté de cela, quelques réussites notables. L’oncle Fétide, bien qu’il ne fasse qu’une brève apparition, incarne toujours cette bizarrerie réjouissante et bienveillante. Même si ici, il n’est là que pour aider Mercredi à résoudre son enquête, pas pour animer. Quant à la Chose, c’est une réussite qui surpasse même les précédentes incarnations, notamment grâce à ses points de suture à la Frankenstein et ses ongles crasseux. La main vivante est toujours utilisée comme un ressort comique et un accessoire bien pratique pour aider l’intrigue à avancer, mais bénéficie aussi d’une vraie caractérisation et d’une gestuelle plus réfléchie, qu’il s’agisse de retranscrire des émotions comme la peur ou la joie, de la faire nager, se battre ou communiquer.  « -I just ask myself : WWWD ? What would Wednesday do ?” Mais le véritable cœur de la série reste la dynamique entre Mercredi et ses nouveaux camarades de Nevermore, en particulier Enid. Là où la série aurait pu tomber dans le cliché de la « copine insupportable », Enid se révèle attachante et équilibrée, offrant un contraste lumineux au caractère sombre de Mercredi. Cette évolution est d’ailleurs fidèle à l’éducation des Addams : malgré son détachement apparent, Mercredi conserve une loyauté et une sincérité héritées de ses parents. Mais là où la série déçoit vraiment, c’est dans sa volonté de coller à tout prix aux codes de la romance adolescente. Non seulement Mercredi se voit affublée d’un intérêt amoureux, mais la série pousse l’artifice jusqu’à instaurer un triangle amoureux. Certes, voir Tyler s’intéressait à elle alors qu’elle passe son temps à le repousser ou à le manipuler est mignon, tout comme le moment où elle accepte vraiment de lui faire confiance comprenant qu’on est plus fort à deux que seul. Or, Mercredi est précisément le type de personnage qui rejette ce genre de conventions sentimentales. C’est tout ce qu’elle déteste : la superficialité, le romantisme mièvre, les tourments de cœur. Déjà que la série insiste lourdement sur « le pouvoir de l’amitié », il était inutile d’y ajouter « la carte petit ami ». Si Mercredi peut tomber amoureuse, il aurait dû attendre qu’elle développe ses sentiments sur le long terme - c’est-à-dire sur plusieurs saisons, afin de voir une vraie évolution dans le personnage. Cette tentative d’humaniser ou de « normaliser » Mercredi affaiblit son unicité et trahit l’esprit du personnage. Mercredi souffre donc d’un ancrage trop fort dans les codes de la teen série, avec tout ce qui pourrait provoquer un anévrisme à la protagoniste : triangle amoureux, peine de coeur, copinage et même le sacro-saint bal du lycée. D’ailleurs, le lycée, Nevermore, supposée être pour les marginaux, se révèle être un lieu classique où les élèves n’ont rien de marginal, et ressemble aux gens qu’ils tentent de fuir. Il se passe les mêmes choses que dans une série avec des lycéens classiques. Également ils se conforment tous à l’uniforme, seule Mercredi y apporte une touche d’originalité. Triste pour des marginaux. Nevermore a même un un air Harry Potter. Que ce soit par le bâtiment, les pouvoirs, ou encore les différentes « maisons » où sont répartis les élèves. Sans oublier, le personnage principal appelé à un grand destin qui va découvrir ses pouvoirs au fur et à mesure. « J'ai failli étouffer de tant d'hospitalité. J'espère lui rendre la pareille dans son sommeil » En ce qui concerne la réalisation, elle est aux commandes de Tim Burton. Mais on se demande si il était vraiment là sur le tournage. Où est sa patte ? Ce qui fait son style ? C’est-à-dire le décalé, l’étrangeté ? La réalisation n’a rien de notable, si ce n’est une séquence de danse extravagante et très drôle (mais qui comme dans chaque épisode repose en grande partie sur la performance bluffante de Jenna Ortega).  Le seul élément véritablement burtonien est sans doute l’hydre, avec ses yeux globuleux et dérangeants. Pourtant, même ici, l’effet tombe à plat : ce monstre censé incarner l’horreur peine à susciter la moindre peur. Mais après tout, c’est le style de Burton. Le problème c’est que la série cherche vraiment donner une ambiance sombre à sa série (photographie, musique, scénario). Or le seul monstre que nous voyons n’y participe pas. Pourtant malgré tous ses défauts, la série parvient à capter l’attention, car là où elle fait fort, là où elle remonte dans mon estime c’est avec l’actrice de Mercredi, Jenna Ortega qui est juste génial. Elle porte la série à elle seule. Sa Mercredi est magistrale : implacable, drôle, charismatique. Elle hypnotise l’écran et ne donne qu’envie d’une chose : en savoir toujours plus. La série réussit aussi un joli clin d’œil en confiant un rôle à Christina Ricci, inoubliable interprète de Mercredi Addams dans les films des années 90. Ici, elle incarne Marilyn Thornhill, une professeur de botanique apparemment bienveillante mais en réalité manipulatrice et psychopathe. Ce choix de casting fonctionne comme une véritable passation de pouvoir : Ricci transmet le flambeau à Jenna Ortega, tout en rappelant par son personnage retors la noirceur malicieuse qui a toujours défini Mercredi. Catherine Zeta-Jones, trop peu présente, propose une Morticia intéressante qui méritait plus d’espace. Enfin, Gwendoline Christie joue une Madame Weems fascinante, à la fois charismatique et énigmatique. Son rôle de directrice de Nevermore aurait pu ouvrir des pistes passionnantes, entre autorité ambiguë et secrets bien gardés. Malheureusement, son développement est charcuté : la série ne lui accorde pas l’espace qu’elle mérite, ce qui laisse un goût d’inachevé. Pour terminer, la série fait des liens avec la série de 1960 et les deux films des année 90. Évidemment, le double claquement de doigts dans l’épisode 2 ou encore lorsque Mercredi jette des piranhas dans la piscine de l’école, elle porte la même robe à col blanc que celle de sa consœur des années 90. Autre exemple un peu plus poussée, le personnage principal ne cache jamais son aversion dans la série de 2022 pour les pèlerins et le colonialisme. Pour sa plus grande joie, le parc le plus proche de sa nouvelle école s’appelle Pilgrim World, représentant tout ce qu’elle déteste. Il s’agit là d’un clin d’œil à Les Valeurs de La Famille Addams. Dans cette suite du premier film, Mercredi et son frère Pugsley sont envoyés au Camp Chippewa. Lors du spectacle représentant la première célébration de Thanksgiving des pèlerins, Mercredi fait tout brûler, ne supportant pas cet endroit. Ici, elle parle en indien, comme dans le film d’ailleurs, afin de dénigrer le parc, mais surtout, elle fait exploser la statue de Crackstone quand elle découvre la vérité sur son compte. Toutes les références que fait Netflix à ses prédécesseurs permettent de lier l’univers pour former un monde étendu, comme si nous suivions l’évolution de Mercredi depuis ses 6 ans Au final, si Mercredi a plus de Mercredi que d’Addams, elle a surtout énormément de Jenna Ortega. Et c’est peut-être ce qui la sauve

Raven Williamsrated ★ 5/10
2 days ago

Can go up... Really too romance centered for something Wednesday Addams related... Season two might be saving it tho

EG
Elodie Goncalvesrated ★ 3/10
3 days ago

Nullissime. Le scénario est pourri c'est vraiment enfin et l'univers est bâclé

MD
Mr DIEROXrated ★ 10/10
4 days ago

Une très bonne série

Emma Ortizrated ★ 8/10
4 days ago

Hâte de la fin de la saison 2

LC
Lena Chancerelrated ★ 8/10
4 days ago

Très bien, j'aime bien, on peut le regarder en faisant d'autres choses ou être accroché

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