
2025
Résumé
« Søren Sveistrup est de retour. Alors fermez la porte à clé et sortez votre batte de base-ball. Si Octobre vous a coupé les jambes, Cache-cache vous coupera le souffle ! » — Berlingske
Un, deux, on va jouer à un jeu. Tout commence par une innocente comptine que chantent les enfants lorsqu’ils jouent à cache-cache… Trois, quatre, je vais te battre comme plâtre. … Pour soudain tourner au cauchemar… Cinq, six, il faut que le jeu finisse. Et réveiller le souvenir d’un passé sanglant. » L’histoire met en scène le duo d’enquêteurs Mark Hess et Naia Thulin, déjà présents dans une précédente enquête (dans Octobre) qui sont confrontés ici à “l’une des affaires les plus complexes et les plus glaçantes de leur carrière”. L’ambiance semble sombre, intense, et l’intrigue utilise le jeu d’enfants “cache-cache” comme motif effrayant, ce qui donne un contraste fort entre l’innocence de l’enfance et la violence du thriller. Malgré tout quelques longueurs mais l'intrigue est bien menée L’histoire s’ouvre dans une banlieue de Copenhague, où un enfant est retrouvé mort dans une mise en scène macabre. Près du corps, la police trouve un petit indice : un mot lié au jeu de cache-cache et un fragment d’une comptine d’enfant gravée sur un objet. Les enquêteurs Naia Thulin (déjà connue du roman Octobre) et son coéquipier Mark Hess sont chargés de l’affaire. Tous deux traînent un lourd passé personnel : Thulin est mère célibataire, usée par la violence de son métier ; Hess, lui, revient après une suspension disciplinaire qui cache une ancienne erreur de jugement. Rapidement, un second meurtre survient, selon le même mode opératoire — un enfant, une mise en scène, un indice caché. Les deux policiers comprennent qu’ils ont affaire à un tueur en série, mais surtout à quelqu’un qui joue littéralement avec eux, les forçant à suivre des pistes codées à travers la ville, presque comme s’ils participaient à un jeu de piste. Les victimes partagent un passé commun : toutes sont liées à une institution pour enfants ou à des familles impliquées dans une vieille affaire étouffée par les autorités danoises des années 1990. Le motif du « cache-cache » devient de plus en plus clair : quelqu’un veut révéler ce qui a été dissimulé pendant des décennies. En fouillant le passé des victimes, Thulin et Hess découvrent qu’à l’époque, plusieurs enfants avaient été enlevés ou maltraités dans un centre de rééducation. Un incendie tragique aurait mis fin à cette histoire, mais le rapport officiel était mensonger. Certaines personnes disparues alors… ne sont peut-être pas mortes. En parallèle, des tensions apparaissent entre les enquêteurs : Thulin doute de la version officielle de la police ; Hess est hanté par son passé professionnel et par des cauchemars où il revit une scène d’enfance liée à la comptine du cache-cache. L’enquête prend une tournure dramatique lorsqu’une troisième disparition vise un enfant d’une famille médiatisée. Cette fois, le tueur envoie un message personnel aux enquêteurs : il leur reproche de ne pas avoir « trouvé » les coupables du passé. Les indices les conduisent à un lieu abandonné — une ancienne colonie d’enfants, où les traumatismes de l’affaire originelle ont pris racine. Là, les enquêteurs découvrent un terrifiant secret collectif : un groupe d’adultes avait commis un acte de cruauté envers plusieurs enfants, puis avait effacé les traces. Les meurtres actuels sont une vengeance minutieuse, exécutée selon les étapes de la comptine : > « Un, deux, trois… on va jouer à cache-cache. Quatre, cinq, six… si tu me trouves, je La traque finale oppose Hess et Thulin au tueur dans un face-à-face psychologique où chacun est confronté à ses propres démons. L’un des enquêteurs comprend qu’il ou elle a un lien personnel inattendu avec l’affaire du passé. Le tueur, quant à lui, n’agit pas seulement par folie : il cherche à réparer quelque chose, d’une manière tordue. La fin est sombre, poignante, et laisse une ambivalence morale :