
2016
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Leïla Slimani
Résumé
" Une semaine qu'elle tient. Une semaine qu'elle n'a pas cédé. Mais cette nuit, elle en a rêvé et n'a pas pu se rendormir. Un rêve moite, interminable, qui s'est introduit en elle comme un souffle d'air chaud. Adèle ne peut plus penser qu'à ça. " Adèle, journaliste issue d'un milieu bourgeois, semble heureuse avec Richard, le médecin qu'elle a épousé. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de collectionner les conquêtes éphémères. Dans le jardin de l'ogre est l'histoire d'un corps esclave de ses pulsions que rien ne rassasie. Un roman féroce et viscéral sur l'addiction sexuelle et ses implacables conséquences.
Une descente aux enfers bouleversante. Très belle écriture
Adèle / Richard Robinson son mari / Lucien leur enfant / Lauren son amie / les grands-parents respectifs >>WIT? -je la visualise comme l’instagrammeuse @caterina.iannnolo son côté aguicheuse m’énerverait ds la vraie vie, c’est d’un côté dur d’apprécier son personnage, d’autant plus qu’elle pourrait choisir de rester seule pour ne pas blesser sa famille ; elle est cruelle avec sa famille, son amie Lauren, certains de ses amants où elle leur dit « je t’aime emmène moi » ; ms je compatis pr sa détresse qui la mets ds des situations horribles et mortifères, sans doute causé par des trauma ds son enfance ac sa mère moqueuse/jalouse et son père taiseux qui hait la nudité. -Perso d’Adèle, qui se comprend pas lui-même, rarement dans l’auto-diagnostic, elle vit dans une forme d’animalité quotidienne qui l’empêche de lutter contre son mal-être, de s’analyser. -le titre est expliqué dès les 1ères lignes « elle voulait être une poupée dans le jardin de l’ogre » : ça fait réf à ses pulsions sexuelles « d’être prise dans la situation » sans vouloir rien contrôler. Adèle est le jouet d’un désir animal - cet ogre vorace dont il est question dans le titre - et qui la dévore de l’intérieur. //Fait aussi penser à elle comme une petite poupée prisonnière dans le jardin du nouveau manoir en Normandie, dépendante de son mari. -perso un peu cliché: elle la parisienne qui aguiche, se sent supérieure, méprise sa vie bourgeoise (et en même tps elle est bête de vouloir rester ds les conventions sociales, d’entièrement s’en remettre à son mari) / lui le médecin initialement provincial sans conversation ni désir sexuel /// ms finalement on comprends leurs torts à chacun (lui qui devient manipulateur et contrôlant après le déménagement) -la brutalité des anectodes sexuelles / des métaphores survient sans prévenir : « Son sexe n'est plus qu'un morceau de verre brisé, un labyrinthe de stries et de fêlures. Une fine paroi de glace sous laquelle flottent des cadavres gelés. » / qd elle est enfant avec son voisin obèse / qd elle veut être « prise » sur la bar à la fin -fin ouverte: son mari espère qu’elle revienne, espère un 2e enfant et qu’il pourra recoucher ac elle sans dégout // Adèle: on ne sait pas comment comprendre « le gentil garçon avait disparu » qd elle est ivre morte au bar où les autres hommes « se la passe »… ms on sait qu’elle ne se sentait pas à la force de reprendre le train pr rentrer chez elle >>@: -ici son 1er roman ; prix Goncourt 2016 pour "Chanson douce" son 2e roman (le basculement d’une nounou vers le crime) >>> Passionnée par les fragilités et les perversions humaines, l’auteur interroge dans ses romans la genèse de la folie. Elle a décrit la souffrance intérieure d'une femme. -roman porteur d'une grande tristesse, elle montre la solitude extrême, irrémédiable que crée l'addiction -Parce que cette femme se sent belle et déteste l'idée que sa beauté soit inutile, que sa gaieté ne serve à rien. -cette narration factuelle, glaçante, sans affect, aux mots crus mais jamais provocateurs. Leïla Slimani ne tombe pas dans le piège de la vulgarité ou de la moralisation. -L’autrice confirme donc son talent pour écrire des personnages de chair, palpables, peu sympathiques mais crédibles.
C’était sympa mais sans plus. C’est peut être parce que je sors de la saga Prodigieuse et que j’ai été habitué pendant 4 romans a avoir dû détails et de la profondeur sur chaque action et chaque perso, mais ça m’a paru un peu trop en surface. J’ai l’impression de rester sur ma faim et c’est pas forcément la fin de l’histoire qui me donne cette impression mais le contenu dans son entièreté. J’ai bien aimé les chapitres décousus et ce personnage brut et sombre mais je m’attendais à autre chose.
J’ai aimé la description de l’état de pulsions d’Adele, sa souffrance et le jaillissement de cet état sur sa vie, vide. Je regrette de n’en pas en connaître la raison. Un peu déçue par la fin.
Très bien
Suggéré par Charlotte, membre des Dingues de lecture…
Incroyable livre Incroyable histoire et souffrance
Se lit très bien Une histoire personnelle d’une femme avec son addiction au sexe
Les états d'âmes d'une femme transformés en actes sexuels...J'ai du rater la motivation de cet état d'âme.