Résumé
"Enfant, quand je m'efforçais de m'exprimer dans un langage châtié, j'avais l'impression de me jeter dans le vide. Une de mes frayeurs imaginaires, avoir un père instituteur qui m'aurait obligée à bien parler sans arrêt en détachant les mots. On parlait avec toute la bouche. Puisque la maîtresse me "reprenait", plus tard j'ai voulu reprendre mon père, lui annoncer que "se parterrer" ou "quart moins d'onze heures" n'existaient pas. Il est entré dans une violente colère. Une autre fois : "Comment voulez-vous que je ne me fasse pas reprendre, si vous parlez mal tout le temps ! " Je pleurais. Il était malheureux. Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de rancoeur et de chicanes douloureuses, bien plus que l'argent".
Même si j’ai trouvé le message derrière le livre attendrissant, je n’ai pas aimé sa lecture. Peut être un récit trop factuel, simpliste?
Une relation entre une enfant et ses parents qui évoluent au fil du temps et de la société Plutôt intéressant
Livre sympa et très court. Début difficile puis 2eme partie bien plus agréable. Il faut rentrer dans le style de l'auto-fiction. Style brut mais bien écrit. Je me retrouve dans la différence qu'elle s'écrit avec son père moins lettré qu'elle.
1ere découverte de l’univers d’Annie Ernaux. Je suis vite subjugué par, à la fois, la simplicité et la profondeur de l’écriture ! Des mots simples pour décrire des gens simples et la fracture qui s’installe peu à peu entre eux et leur fille qui grandit, étudie et ne fait pas comme eux. Magnifique de simplicité, de justesse et de profondeur.
Trop bien aussi, questions qu’on se pose tous et interrogation qui concerne
Tres joli texte sur son père ses origines sociales leurs incompréhensions leur lien