Résumé
En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d'angoisse à l'idée que le drame qu'elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface. Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n'a qu'un objectif : repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une start-up dirigée par un jeune PDG fantasque dont le projet se révèle pour le moins... étonnant : il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde. La jeune femme ne s'en doute pas encore, mais les rencontres qu'elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie. Devenue experte dans l'art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu'à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler la vérité sur son passé ? « Avec un talent incroyable, Marie Vareille manie un style plein d'humour et de sincérité. Un roman puissant, moderne et extrêmement bien écrit. » France Net Infos Comme n'importe quelle fille de 30 ans, Marie Vareille croule sous les problèmes existentiels : une vie amoureuse qui passe sans crier gare du néant le plus total à la tragédie grecque, une dangereuse tendance à prendre les Mojitos pour des menthes à l'eau et une carte bleue hors de tout contrôle... Seul remède à ses déboires : s'inventer des histoires, elle écrit depuis qu'elle a été en âge d'aligner trois phrases sur ses cahiers Hello Kitty. Je peux très bien me passer de toi, son deuxième roman, a reçu le 1er prix des lectrices Confidentielles en 2015.
Je n'ai pas accroché à 100% avec le fond de l'histoire mais le "retournement de situation" qu'il y a est vraiment génial, je ne m'y attendais pas du tout, j'ai adoré !
Un peu long à se mettre en route mais très sympa
J’ai beaucoup aimé lire ce livre, comme d’hab le style de narration est agréable, léger et entraînant. J’ai vraiment été surprise à la fin lors du plot twist (on suit l’histoire de l’autre sœur) mais la justification de ce plot twist ne m’a pas vraiment convaincu… dommage mais bon moment quand même !
Coup de coeur
Super
Page 146 - "Tu sais à force de travailler avec mes petits vieux, j'ai appris deux choses essentielles. La première, c'est qu'on se prend la tête toute la journée pour des trucs dont on ne se souviendra même pas dans un an, alors à l'échelle de toute notre vie, autant te dire que ça n'aura plus la moindre importance. Et la deuxième, c'est que vivre vieux, c'est une chance que tout le monde n'a pas, alors les choses qu'on veut vraiment faire dans sa vie, les projets qui nous tiennent à cœur, il ne faut pas attendre avant de les entreprendre parce qu'on ne sait jamais quand ça s'arrête." Page 211 - "Tu n'as pas peur de finir comme une loseuse ? A faire la manche et à changer dans le métro de New York ? Scarlett avait penché la tête sur le côté, pensive. - J'ai bien plus peur de laisser tomber et de passer le reste de ma vie à me demander si j'y serais arrivée. Il n'y a rien de pire que les regrets." Page 333 - "Tu sais qu'aux États-Unis, dans la silicon valley, plus un entrepreneur a d'échecs à son actif, plus il a une chance de trouver un investisseur. - c'est absurde, marmonne-t-il. - Non, c'est logique. D'abord parce que plus tu as entrepris de projets, plus tu as accumulé d'expérience, et n'importe qui, qui a un jour décidé de faire quelque chose de sa vie, de prendre un risque, de se lancer dans l'inconnu, sait pertinemment que la réussite, surtout quand elle est facile, n'apprend rien, et que l'échec en revanche est la meilleure des écoles. Et puis, toutes ses défaites, ça révèle beaucoup de choses positives sur ton caractère..." Page 334 - "Un loser n'a jamais été quelqu'un qui ne réussit pas, c'est quelqu'un qui n'essaye pas. Les losers, sont ceux qui clament qu'ils vont faire quelque chose et ne se lancent jamais, ceux qui baissent les bras au premier obstacle et abandonnent, ceux qui acceptent comme une fatalité tout ce qui ne va pas dans leur vie, et se plaignent continuellement sans jamais avoir pour rien changer. " Page 359 - "Merci à mon Papa de m'avoir appris que tous les rêves étaient réalisables, à condition de se lever tôt le matin et de travailler sans relâche à atteindre ses objectifs "