
J'hésite entre 6 et 7. Ce sera 7 pour la réussite du 1er et dernier chapitre. La violence des hommes et la vengeance : voilà le thème. Le 1er chapitre m'a emballé et embarqué : on suit un si gr évoluant dans un monde hostile et travaillant à trouver sa place dans la meute. Et ça s'arrête brutalement. 2e chapitre on bascule dans un monde post apo quasi fantastique avec tout son univers et son vocabulaire. La lauteir m'a perdu. Il fait repérer qui est qui et à quoi correspondent les titres. Laborieux. La fin rattrape le tout même si elle est attendue. Sur la forme, les dessins individuellement sont pas mals. Par contre, le decoupa est excessif, la superposition des cases, l'enchevêtrement, les attaques découpes en 14 case et 2 planches,... Ca fait le même effet que le "montage MTV" au cinéma. C'est trop. Dommage.
Excellent
Remontez jusqu'à l'ère lointaine du Déluge, celle qu'évoquent à demi-mots tous les textes anciens de l'humanité... En ces temps de famine, Sans-Voix, un jeune singe orphelin, cherche à prouver sa valeur à son clan d'adoption en chassant le « longue-gueule », un vieil alligator blessé et vicieux. Manger ou être mangé : le cycle immuable de la nature. Mais en osant s'aventurer au coeur des terres interdites, celles des humains, Sans-Voix sera confronté au plus cruel des destins : voir les siens massacrés sous ses yeux avant d'être capturé puis dressé dans les arènes de l'Empire afin de devenir un « Dieu-Fauve », un guerrier sacré façonné pour la violence et l'art du combat. Mais ces longues années de souffrance auront surtout fait grandir en lui une brûlante obsession : se venger de ses bourreaux, quel qu'en soit le prix. Récit de bruit et de fureur, empreint d'une poésie sauvage, Le Dieu-Fauve dresse le portrait d'une civilisation soudainement confrontée à la perspective de sa disparition. Mettant les nerfs à vif, cet album donne à voir et à ressentir la violence de la nature, la chaleur étouffante, le bourdonnement des insectes, les cris de rage et les larmes de désespoir des protagonistes, croquant avec force le ballet incessant qui fait s'entrelacer la vie et la mort, le règne animal et l'humanité. Car, au fond, qui est le réel héros de cette histoire ? L'homme ou... l'animal ? Une oeuvre à la construction magistrale, écrite par Fabien Vehlmann et portée par le dessin spectaculaire de Roger.
dessin dynamique et histoire ayant un sens. scénario in peu obscur néanmoins