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À mon seul désir

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6.7/10

2023

Drame

1h59

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92 avis

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6.7/10

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6.2/10

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Résumé

Vous n'avez jamais été dans un club de strip-tease ? Mais vous en avez déjà eu envie - au moins une fois - vous n'avez pas osé, c'est tout. Ce film raconte l'histoire de quelqu'un qui a osé.

Avis et Commentaires

52 avis
B
Beaa noté ★ 6/10
28 avril 2024

Me suis ennuyee

SS
Sylvie Sauvagea noté ★ 6/10
31 mars 2024

Manon, étudiante à Paris, ne supporte plus la colocation et se trouve dans une situation financièrement très précaire. De plus elle est en rupture de thèse et on finira par en comprendre la raison (une liaison qui se termine mal avec son maître de stage). Un jour, elle pousse la porte de la boîte de striptease « À mon seul désir » et demande à faire un essai. Elle découvre un univers qui lui était jusqu'ici inconnu. La novice, qui prend le pseudonyme d’Aurore, se lie d’amitié puis d’amour avec la très professionnelle et enjouée Mia. Les danseuses développent une grande complicité face aux spectateurs : elles échangent les moqueries sur les lourdingues et les béguins qu’elles éprouvent pour les beaux gosses ou les plus vulnérables. Dans ce parcours interrogeant la libération des corps, le regard masculin ou l'échange économico-sexuel, Manon explore une aventure sans lendemain avec le timide « Afflelou », un trio avec le gentil copain de Mia, qui se révélera tyrannique en comprenant la passion unissant Mia et Manon, un travail d’escort girl en duo avec Élody, avant de fuir son amour impossible au Japon, « pays où Mia n’existe pas ». Entre-temps, elle aura attiré au cabaret « l’acteur connu » fantasme de Mia qui, subjugué, lui offre un rôle grâce auquel elle débute une carrière qui s'annonce brillante. Rêve ou réalité, la scène finale les réunit pour le départ à la retraite de Pablo, le gérant du club, qui y retrouve son amour perdu. Lucie Borleteau signe un récit initiatique qui donne à voir, avec une énergie communicative et une audacieuse impudeur, l’initiation d’une jeune femme au dévoilement de son corps et de ses sentiments. Elle se focalise sur la vie d’un club de strip-tease et filme un groupe de femmes, toutes extraordinaires de justesse, les hommes étant au second plan. De prime abord, son long-métrage est surprenant dans sa manière de traiter le strip-tease et par la suite la prostitution. La vision de Borleteau paraît remplie de gaieté et de bienveillance. « À mon seul désir » a un coté feel-good parfois dérangeant. Son point de vue n’est pour autant pas totalement naïf, car elle montre certaines difficultés comme une agression dans un salon privé ou des comportements un peu limites lors d’un enterrement de vie de garçon (une scène où l’on peut retrouver l’excellent Raphaël Quenard qui livre encore ici une prestation remarquable pour le peu de temps d’écran qu’on lui accorde). Louise Chevillotte est parfaite dans le rôle de la femme ingénue qui va s’affirmer. La deuxième partie du film développe toutes les relations humaines qui enveloppent son personnage, entre son rapprochement avec l’un de ses clients (et admirateur) et son affection grandissante avec son inspiratrice et alliée Zita Hanrot, qui offre son corps et sa puissance au récit (certainement le plus doux personnage du récit). Cependant, l’interprétation éblouissante des deux actrices ne parvient pas à masquer les maladresses de l’écriture et de la mise en scène. Cette fiction s'abîme dans la théâtralité, l'artifice, voire un aspect Bisounours, et ne parvient que trop rarement à incarner sur l'écran les promesses du scénario.

Estelle Couraulta noté ★ 5/10
31 mai 2023

Zita Hanrot <3

Sebdew a noté ★ 5/10
29 avril 2023

Spécial

NR
Nicolas Roberta noté ★ 2/10
12 avril 2023

Une mise en scène ambiguë pour une « utopie féministe » dont le propos n’est ni clair, ni convaincant.

Dominique MARCELa noté ★ 6/10
11 avril 2023

À mon seul désir Drame (1h57) - 2023 - France Réalisé par Borleteau Lucie avec Zita Hanrot, Louise Chevillotte, Laure Giappiconi, Casablanc Pedro À l’heure de la « porn culture », s’intéresser à un club de strip-tease peut sembler désuet. La réalisatrice le sait, et le fait qu’elle l’assume est à mettre à son crédit. Célébrer non la jouissance mais le désir et sa mise en scène, tel est l’enjeu du film. Deux jeunes femmes aiguillonnent l’histoire. L’une est Aurore (Louise Chevillotte), étudiante jusque-là studieuse, qui, par curiosité, franchit un jour le seuil d’un club. D’abord pour voir, comme simple spectatrice, avant de proposer ses services sur la mini-scène. L’autre, c’est Mia (Zita Hanrot), apprentie comédienne, qui travaille déjà sur place en attendant mieux. Le film décrit d’abord les soirées dans le club, les différents numéros, entre pole dance, solo et mini-show à plusieurs, où les filles jouent volontiers avec les fantasmes stéréotypés, non loin du new burlesque. La caméra s’immisce aussi dans les coulisses, pour capter la vie de ce groupe semblable à une troupe de théâtre ou de music-hall. Se dessinent des portrait de femmes, menues ou girondes, de tous âges, d’horizons divers. Un cocon tendre et vivant, où la sororité trouve tout son sens. Entrain, gaieté, sensualité dominent le film. Sans candeur — quelques moments glauques témoignent bien des risques encourus. Mais ce qui prime, c’est le pouvoir de la séduction et de l’exhibitionnisme, la puissance d’émancipation de ces femmes. La réalisatrice ne juge pas, se tient au-dessus de la morale, en s’éparpillant peut-être un peu, en se perdant dans le général. À mon seul désir est beaucoup plus troublant lorsque le film se recentre sur Aurore et Mia et sur leur attirance réciproque. Qui bascule vers une liaison. Dès lors, le jeu devient plus torride, avec des scènes érotiques aussi réussies que réfléchies. Le désir qui circule, entre les personnages, entre les actrices et la réalisatrice, tout cela transparaît de manière frémissante à l’écran. Impossible ici de ne pas saluer les performances de Zita Hanrot et Louise Chevillotte, toutes deux formidables, palpitantes en effeuilleuses comme en amoureuses. Rien que pour elles, leur audace et leur liberté, le film mérite d’être vu. Synopsis Tout juste embauchée dans un club de striptease, une jeune femme y découvre un univers surprenant et ne tarde pas à prendre goût à sa nouvelle vie. Critique d’À mon seul désir Le troisième long métrage de Lucie Borleteau détonne un peu dans un cinéma français contemporain volontiers didactique, surtout quand il aborde des questions de société importantes. Confiée à quelqu’un d’autre, l’histoire de cette jeune étudiante sans le sous qui choisit de rejoindre un club de striptease aurait pu être très différente de ce qui nous est ici proposé. Il aurait par exemple été assez attendu de voir se dresser sur le chemin d’Aurore (Louise Chevillotte) une série d’obstacles, voire d’épreuves terribles, venant en quelques sortes invalider son choix initial ou en tout cas, en exposer les graves dangers. Ce n’est pas le parti pris de la réalisatrice, laquelle, précisons-le, a pris soin de faire des recherches sur le terrain avant le tournage (ce qui ne signifie pas que son film relève du docu-fiction, loin de là ; on est plutôt sur un alliage de réalisme social et de conte moderne). Bien entendu, certaines situations sont tendues, tout n’est pas rose dans À mon seul désir : les difficultés sociales vécues par les étudiants, le coût exorbitant de la vie parisienne et bien sûr les comportements déplacés, voire violents et criminels de certains hommes sont autant d’ingrédients du récit. Mais le développement de ce dernier n’articule pas une morale bien définie, laissant même entendre que l’épanouissement individuel, et en l’occurrence celui des femmes, n’est pas forcément incompatible avec le fait de se dénuder devant des hommes et même, de se faire payer pour coucher avec, du moment que cela relève d’un choix et non d’une contrainte. Le film n’est pas pour autant un éloge de la prostitution, puisqu’il fait cohabiter en son sein plusieurs points de vue à ce sujet (par exemple, le personnage de Mia, incarnée par Zita Hanrot, s’y oppose fermement). L’idée est plutôt d’exposer des trajectoires singulières, et d’amener le spectateur à se faire une opinion propre, si possible nuancée. Le ton du film est dans l’ensemble léger, tandis que des scènes érotiques bien filmées (montrées surtout du point de vue féminin) prennent à contrepied les idées reçues qu’on est tenté d’entretenir à propos du milieu où se déroule l’action. Si on imagine, en passant devant un club de striptease à Pigalle par exemple, des danseuses déprimées, des clients tous plus glauques les uns que les autres et un patron cynique et brutal, ce n’est globalement pas ce qu’on voit à dans À mon seul désir, et il est en général plus intéressant, au cinéma, d’être surpris par un traitement, une description plutôt que d’être toujours conforté dans ses opinions (en particulier quand celles-ci concernent des milieux et métiers qu’on ne connaît pas et donc, qu’elles sont davantage basées sur des a priori que sur une observation). L’esthétique du film est conforme à l’approche de son scénario. Les scènes tournées à l’intérieur du club sont colorées, glamour, bercées (entre autres) par la pop électro sucrée de Rebeka Warrior. La photographie d’Alexis Kavyrchine, remarquable chef opérateur ayant collaboré avec Cédric Klapisch, Thomas Salvador (La Montagne) et la même Lucie Borleteau sur Chanson douce, contribue à faire du club un lieu où règnent davantage la sororité, l’humour et la sensualité que la rivalité ou la violence sexuelle, même si celle-ci surgit parfois. Il y a fort à parier qu’À mon seul désir déplaira aux conservateurs mais aussi à certaines féministes (celles qui estiment et c’est bien sûr leur droit, que le fait de vendre son corps ou de faire du striptease devant des hommes est contraire à toute forme d’émancipation féminine), lesquelles trouveront peut-être que le film traite certaines problématiques trop à la légère. Il y a en tout cas ici une réflexion sur la liberté individuelle qui est plutôt intéressante, même si le film revendique presque trop son absence de morale toute faite (et son côté libertaire), notamment par le biais d’une voix off trop explicite quant aux intentions de la réalisatrice. En revanche, la manière dont cette dernière balaie toute psychologie ou sociologie de comptoir (on ne sait presque rien du passé des protagonistes), et montre un personnage s’affirmer au fil de ses choix sans justifier ceux-ci par des ficelles narratives usées, me semble assez rafraîchissante et, encore une fois, plutôt rare dans le cinéma hexagonal actuel. Quant au dénouement, il présente une vision presque opposée à celle du film À la recherche de Mister Goodbar, dans lequel la quête de plaisir de l’héroïne (Diane Keaton) se heurtait à la violence masculine la plus brutale – ce qui pouvait sonner comme une sorte de mise en garde tandis qu’à l’inverse, Lucie Borleteau paraît inviter les femmes à agir comme bon leur semble pour satisfaire leurs envies, quitte à prendre certains risques. Le revers de cette « description » finalement assez positive, sans être parfaite, d’un milieu et d’une profession montrés en général sous un jour plus noir, c’est que le film semble parfois manquer d’enjeux dramatiques (ce à quoi on pourrait d’ailleurs rétorquer que la noirceur est aussi une manière facile de créer de la tension au cinéma), voire d’un peu de relief émotionnel. C’est plaisant, audacieux dans son traitement, mais une certaine inconsistance rôde parfois dans le cadre. Même la douleur amoureuse, si elle est montrée (et jouée de façon convaincante), ne prend pas de réelle profondeur ici, et semble passer comme elle est venue (ce qui est peut-être voulu). D’un autre côté, l’énergie et la justesse des actrices sont telles qu’À mon seul désir parvient à tenir la note jusqu’au bout. Le film a d’ailleurs reçu le Prix du Jury Pass Culture et le Prix du Publicau festival de cinéma queer, Écrans mixtes, qui s’est déroulé dans la ville de Lyon du 1er au 9 mars 2023 À mon seul désir explore les thèmes du désir et de l'émancipation féminine dans un contexte qu'on présente en général comme l'opposé de ces notions. La démarche, qui évite agréablement tout didactisme et message moral, est appréciable, tandis qu'une interprétation excellente et une belle maîtrise formelle font que l'ensemble se suit avec plaisir. On regrettera une ou deux maladresses (la voix off ne semblait pas indispensable) et une forme d'insouciance certes voulue mais qui, parfois, flirte avec l'inconsistance. À relever, l'alchimie remarquable qui règne entre Louise Chevillotte et Zita Hanrot ; bravo à elles, et à l'ensemble du casting féminin (à propos du casting, on note la présence de Melvil Poupaud dans un second rôle en forme de faux caméo, sachant que les routes du comédien et de Lucie Borleteau s'étaient déjà croisées à l'occasion du tournage du premier long de celle-ci et du Grand jeu de Nicolas Pariser).

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