
1988
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Policier / Drame
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1h42
Résumé
Louis, un jeune photographe prometteur, ne trouve plus l'inspiration depuis que Claire, sa fiancée, l'a quitté.Sur les conseils d'un ami, il va parcourir la ville, les lieux emblématiques de sa relation passée pour voir les choses sous un nouvel angle.
Résumé (celui de Léa n'est pas correct): Une provinciale et deux desperados cherchent le bonheur dans la jungle urbaine de Hong Kong. Wah gagne sa vie en pratiquant de petits rackets de protection tout en prenant soin de son copain Fly, qui se livre constamment à de violentes bagarres avec des gangs rivaux des triades. Wah fait la rencontre de sa belle cousine Ngor, qui tente de le soustraire à cette spirale de violence. Mais Fly s’est endetté fortement auprès d’un chef de gang qui cherche à l’éliminer. Wah n’a pas le choix : il doit aller au secours de son ami... 🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬 Réalisateur : Wong Kar-wai Acteurs : Andy Lau, Maggie Cheung, Jacky Cheung, Alex Man, Kau Lam Genre : Drame, Policier / Polar / Film noir, Action, Romance, Triade Distributeur : Metropolitan Filmexport, The Jokers Editeur vidéo : CTV International Durée : 1h42mn Reprise: 29 juin 2022 Titre original : Wong gok ka moon (旺角卡門) Date de sortie : 14 mai 1989 Festival : Festival de Cannes 1989 / Semaine de la critique 🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️🎞️ Mon avis: Pas spécialement adepte du style "bagarres et action à la chinoise" je reconnais que c'est tout de même bien filmé et ça met du rythme. Mais je préfère sans hésitation "In The Mood For Love" plus délicat et sensible. Quand-même 6/10 car c'est un bon film qui mérite d'être visionné. ✒️✒️✒️✒️ Critique "Bande à part": Sorti à Hong-Kong en 1988, présenté à la Semaine de la Critique à Cannes en 1989, le premier long-métrage signé Wong Kar-wai ne gagne pourtant les salles françaises qu’en juin 2022, soit trente-quatre ans après sa création ! L’occasion de le regarder avec l’œil enrichi des neuf opus suivants du cinéaste, et de son parcours flamboyant. Le titre anglais mélancolique de cette œuvre initiale renvoie à la chanson éponyme de Marianne Faithfull et des Rolling Stones, mais ce sont d’autres standards pop qui la traversent : Slave to Love de Bryan Ferry, le temps d’une scène de club, et Take My Breath Away, composé par Giorgio Moroder et écrit par Tom Whitlock, initialement chanté par le groupe Berlin, et ici repris par la Hongkongaise Sandy Lam. Ce tube était aussi le titre phare du triomphe aérien Top Gun de Tony Scott, réalisateur au summum de l’esthétique des années 1980 (Les Prédateurs, Le Flic de Beverly Hills 2), dont Kar-wai s’inspire ici fortement, de néons en plasticité urbaine, avec son chef-opérateur du moment Andrew Lau, futur coréalisateur du polar Infernal Affairs – ressorti il y a quelques semaines -, avec aussi Andy Lau, et un autre futur acteur fétiche de Kar-wai : Tony Leung Chiu-wai. Toutes les grandes lignes de l’univers de WKW sont là. Cette variation libre de Mean Streets de Martin Scorsese (duo de petites frappes dans une mégapole moderne, romance, club de billard, lumière rouge) contient déjà l’ADN du futur auteur de Chungking Express, Happy Together et In the Mood for Love. Malaise et incertitude du Hong Kong bientôt rétrocédé à la Chine (en 1997), solitude dans la jungle urbaine, passion impossible. Dans une image aux dominantes rouges et bleues, entre coups de sang et froideur, appartements, restaurants, clubs et transports, les cadres alternent les plongées, contre-plongées, gros plans, espaces enfermés et profondeur de champ. Le filmage accueille également des ralentis, accélérations et décompositions temporelles. L’articulation totale est encore abrupte et parfois incertaine, mais la maîtrise épate (scènes d’action, attraction entre Wah et Ngor). Ce galop d’essai est bourré de charme, agrémenté du parfum nostalgique de la fin des années 1980. La La cinématographie hongkongaise est alors en plein âge d’or, et le jeune Kar-wai, jusqu’alors scénariste et script doctor prisé, prend son envol en revisitant les genres, et en renouvelant les pas de ses aînés John Woo, Ann Hui, Tsui Hark ou Patrick Tam. https://www.bande-a-part.fr/cinema/critique/magazine-de-cinema-as-tears-go-wong-kar-wai/
A la fois une maîtrise et un naturel incroyables pour son premier film, et que tu adores déjà Mean Streets…
Wong Kar-Wai (1988) - L’Arvor