Résumé
Un vendeur d'assurances se laisse entraîner par une femme au foyer séduisante dans un stratagème frauduleux de meurtre et d'assurance qui suscite la suspicion d'un enquêteur en assurance.
De Billy Wilder. 1946 Revu avec plaisir. Scénario de Chandler. Très beaux plans et travail ombre lumière. Télérama : Dès son troisième film américain, Billy Wilder signe un chef-d'oeuvre du film noir, alors que l'expression « film noir » n'a même pas encore été inventée ! La structure narrative est inédite pour l'époque dans un polar, avec son ouverture sur le monologue de Fred MacMurray, qui enregistre sa confession sur son dictaphone. Il a tué le mari de Barbara Stanwyck, garce vénale et manipulatrice, pour qu'elle touche la prime d'assurance. Le film sera un long flash-back, le suspense ne reposant plus sur l'identité du coupable, mais sur la fatalité qui s'acharne sur les amants meurtriers. Wilder aimait que son assassin soit un type banal auquel le spectateur pouvait s'identifier. Ce grand cynique de Billy montrait ainsi que n'importe qui peut tuer, poussé par le démon de la chair ou l'appât du gain. Moment inoubliable : l'excitation quasi sexuelle sur le visage en gros plan de Barbara Stanwyck pendant que Fred MacMurray élimine son mari sur le siège arrière de la voiture, hors champ... Considéré par Woody Allen comme « le plus grand film jamais tourné ».
Génial! Suspens incroyable
🎬 Un film à l’ambiance sombre et captivant de Billy Wilder, où le suspense est superbement mis en scène. L'intrigue est implacable, les répliques fusent et s'enchainent avec une fluidité remarquable, sans aucun temps morts. Le trio d'acteur, Fred MacMurray, Barbara Stanwyck et Edward G. Robinson, sont vraiment très bons. L'employé d'une compagnie d'assurance tombe amoureux d'une de ses clientes, et prépare avec elle le meurtre de son mari. Tout les ingrédients sont ici réunis pour que l'on passe un moment de cinéma inoubliable. Un des meilleurs polars noirs des années 1940. 🎬 🎬 🎬
J’adore la construction du scénario