7.2/10
2002
•
Drame / Horreur
•
1h55
Résumé
Sur les conseils d'un ami, un veuf fait passer des auditions à des jeunes femmes afin de trouver une nouvelle épouse. Celle qu'il choisit cache un terrible secret.
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Suicide Club'.
Absolutely stunning... Too much blood.
« Audition » m’a été conseillé plusieurs fois pour son côté hybride romantique/horreur et je trouvais ce style vraiment original. Malheureusement, ce n’est pas forcément un film que je vais recommander par la suite. L’histoire d’amour est d’un basique, notamment pendant la phase des « dates ». On n’apprend pas grand-chose des caractères des personnages et cela rend le contexte moins prenant. Heureusement, le dénouement final rattrape le film. La fin est à la fois poétique et cruelle, assez originale, il faut le souligner !
Film tout bonnement brillant qui symbolise tout le genie de Takashi Miike et fait briller le cinéma japonnais. D apparence comique au vus du principe même de l audition ce film ce révèle être percutant tant sur les messages délivrés que sur la violence de la fin. Des nombreux termes sont exploites et dénonce les travers de la société japonaise, le sexisme, les difficultés à établir une relation et l objectification de la femme. C'est une étude de personnage qui se concentre sur l incompréhension et le manque de connaissance des hommes vis à vis des femmes. Au premier abord le film peut paraître simplement comme un film d horreur où un homme est victime d une femme. Mais c est un réalité bien plus. Une quête féministe ou une femme brisé par les hommes prend son destin en main en se venger non pas des hommes précisément mais de l homme en général. La premier partie est même une comédie romantique inspiré des dramas japonais des années 60-80 qui permet de nous enfermer dans une atmosphère comique et douce. D ou notre choc de la deuxième partie, beaucoup plus sombre et dérangeante ou nous suivons notre héros dans une quête de réponse qui nous entraînera dans les pires travers des hommes auquel une femme peut être la victime. La photographie et la couleur change drastriquement avec des couleur plus chaudes, sombre afin de nous représenter la complexité et l inquiétude du personnage car en effet nous entrons dans son psyché. Mouvement de caméra plus bruques, nerveux avec des plans dérangeantes des angles moins classique. A ce moment là les rôles s inverse et l homme va devenir la victime traqué par la femme au physique totalement oppose mais évidement bien pensée, une robe blanche pour symboliser la pureté, un visage juvénile et même parfait avec de long cheveux noir qui cacheront son visage à l instar de Sadako Yamamura qui également connais le même passé Le final extrêmement choqué divise le public. Pour ma part ce n est que la conclusion magistrale d un crescendo maîtrisé brillament.
Bien filmé - qqs scènes à la Tarantino Ambiance bien jap! Film en deux actes, deuxième acte entre cauchemar et torture lol Festival a la Cinémathèque