7.3/10
1991
•
Comédie / Drame
•
1h56
Résumé
New York 1941. Barton Fink, jeune dramaturge, rencontre le succès grâce à un roman populaire. Hollywood s'intéresse à lui et Wallace Beery le charge d'écrire des scénarios sur le monde des lutteurs. Fink va découvrir les mystères d'Hollywood, l'angoisse de la page blanche et un étrange voisin qui lui révélera quelques secrets sur l'art de l'existence...
On dirait du lynch
Turturro et Goodman 😍😍
Réalisateurs: frères Cohen Palme d’or 1991 Angoisse et absurdité Dans les années 1940, Barton Fink, un dramaturge new-yorkais prometteur, est engagé par un studio hollywoodien pour écrire le scénario d’un film de catch. Il s’installe dans un hôtel miteux de Los Angeles, espérant garder un contact avec « l’homme ordinaire », source de son inspiration. Mais Barton est en proie à une angoisse créative intense, incapable d’écrire une ligne. Son voisin de chambre, Charlie Meadows, un vendeur d’assurances bavard et sympathique, tente de le distraire. Peu à peu, l’ambiance devient oppressante : bruits étranges, chaleur étouffante, taches sur le mur… Barton découvre que Charlie n’est pas ce qu’il prétend être et qu’il cache une part d’ombre violente. Le film oscille entre satire du monde hollywoodien, thriller psychologique et allégorie de la création artistique, avec une montée en tension absurde et inquiétante.
"Barton Fink," réalisé par Joel et Ethan Coen en 1991, est un film noir et surréaliste qui explore les thèmes de la créativité, de l'isolement et de la déchéance à Hollywood dans les années 1940. L'histoire suit Barton Fink, un dramaturge new-yorkais idéaliste qui déménage à Los Angeles pour écrire des scénarios de films, mais qui se retrouve rapidement en proie à un blocage créatif et à des événements étranges. Le film se distingue par son atmosphère oppressante et son décor claustrophobe, principalement centré autour de l'hôtel Earle, un lieu lugubre et délabré qui reflète l'état mental de Barton. Cet hôtel, avec ses longs couloirs vides et ses murs suintants, symbolise la descente progressive de Barton dans la folie et l'aliénation. Les frères Coen utilisent cet espace pour créer une tension constante et une sensation d'inconfort croissant. Les personnages secondaires, tels que Charlie Meadows, joué par John Goodman, ajoutent une dimension supplémentaire à l'histoire. Charlie, qui se révèle être un personnage bien plus complexe et sinistre qu'il n'y paraît, incarne les thèmes de la dualité et de l'identité. Sa relation avec Barton évolue de manière inattendue, culminant dans une violence choquante qui souligne la fragilité de la réalité perçue par Barton. "Barton Fink" critique également le système hollywoodien et la lutte de l'artiste contre la commercialisation de son travail. Barton, qui aspire à créer une œuvre significative et authentique, se heurte à l'industrie du cinéma, qui le voit simplement comme un rouage dans une machine à profit. Ce conflit entre art et commerce est au cœur de l'angoisse et du blocage de Barton. Le film est également riche en symbolisme et en métaphores, souvent interprétés de différentes manières par les spectateurs et les critiques. Les références bibliques, les images de feu et de décadence, ainsi que le mystérieux tableau de la plage dans la chambre de Barton, sont autant d'éléments qui ajoutent à la profondeur et à l'ambiguïté de l'œuvre. En conclusion, "Barton Fink" est une méditation complexe sur la nature de la créativité, le poids des attentes et l'isolement psychologique. Par son style visuel distinctif et ses personnages énigmatiques, le film invite à une réflexion profonde sur le prix de l'art et la quête d'authenticité dans un monde souvent indifférent et hostile.
Écrivain populaire (John Turturo, acteur gay de Secerance plus jeune) de pièces de théâtre. Viens à Hollywood pour écrire un scénario de film. Rencontre son voisin de chambre d’hôtel (John Goodman, vu dans O brother) qui s’avère être un tueur en série.
Je n’oublierai jamais mon premier Coen. Le choix du duo Turturo / Goodman ouvre à un monde de belles promesses