7.0/10
2024
•
Comédie / Horreur
•
1h41
Résumé
Suite de Beetlejuice
Opinion du public
8k avis
7/10
6.7/10
Les avis sur 'Beetlejuice 2' oscillent entre l'enthousiasme pour le retour de l'univers unique de Tim Burton et une certaine déception face à un scénario parfois jugé brouillon. Les performances des acteurs, notamment de Michael Keaton et Jenna Ortega, sont largement saluées, tout comme l'esthétique visuelle typique de Burton. Cependant, certains critiques pointent du doigt un manque de profondeur et de développement dans les nouveaux personnages et les intrigues secondaires.
👍 Retour triomphal de l'univers Burtonien.
👎 Scénario parfois confus et sous-développé.
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mouais
Cinéma
🇬🇧 - 2024 ‧ Horreur/Comédie - - - À la suite d'une tragédie familiale inattendue, trois générations de Deetz reviennent à la maison de Winter River.
Après une terrible tragédie, la famille Deetz revient à Winter River. Toujours hantée par le souvenir de Beetlejuice, Lydia voit sa vie bouleversée lorsque sa fille Astrid, adolescente rebelle, ouvre accidentellement un portail vers l’Au-delà. Alors que le chaos plane sur les deux mondes, ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un ne prononce le nom de Beetlejuice trois fois et que ce démon farceur ne revienne semer la pagaille…
Un film dont je ne pensais jamais voir une suite depuis le temps du coup juste pour le fun de revoir les acteurs je mets un 8 , mais évidemment rien ne vaut l'ambiance du premier
« Tu sais Bob, les relations à distance c’est rude. Surtout si l’un est mort et que l’autre fait le mort » Si le premier Beetlejuice m’avait déçu, j’espérais que cette suite ferait mieux. Et effectivement, le film démarre beaucoup plus vite : Beetlejuice est présent dès les premières minutes et l’ajout d’une antagoniste claire - son ex-femme, bien décidée à se venger - donne enfin une direction au récit. Déjà un point fort par rapport au premier, qui mettait, littéralement, trois quarts d’heure à véritablement se lancer. Tim Burton retrouve ici une énergie qu’on ne lui avait pas vue depuis longtemps : humour macabre, gags visuels en rafale, insolence… Ça fuse dans tous les sens. L’élimination du père de Lydia en stop-motion, dévoré par un requin, en est un bon exemple : c’est à la fois un gag réussi et un règlement de comptes discret envers l’acteur Jeffrey Jones, persona non grata à Hollywood. Ce genre de piques prouve que Burton s’amuse enfin. Mais à force de vouloir multiplier les idées, le film s’éparpille. Et c’est bien là son gros défaut : Beetlejuice Beetlejuice ouvre intrigue sur intrigue sans jamais vraiment les conclure. Les personnages secondaires, souvent introduits avec fracas, sont vite laissés de côté. Monica Bellucci en est l’illustration parfaite : une entrée élégante - trop longue même - qui inspire la crainte mais ensuite plus rien. Un bel accessoire de luxe. Elle sera réduite à être toujours en retard sur Beetlejuice, pour le retrouver dans le final sans pour autant être un danger pour lui ou les autres, se contentant même de devenir spectateur de l’action. Un sacré gâchis. Le copain d’Astrid n’est pas mieux. Il se révèle être un antagoniste qui parvient à être un meilleur danger pour les personnages principaux que la précédente évoquée mais son compte est réglé au détour de deux gags. Sa seule utilité est d’emmener Astrid dans le royaume des morts afin que le père puisse juste lui dire d’arrêter d’être fâché avec sa mère. Là encore, un sacré gâchis. Malgré tout, ces personnages gâchés permettent d’apporter une profusion d’idée, par exemple l’inspecteur/acteur ou le train pour l’ai delà, qui empêche l’ennui et insuffle une énergie constante. Le sommet étant sans doute atteint lors de la scène du mariage, un condensé de chaos burtonien où musique, humour et excentricité explosent à l’écran. Côté acteurs, tout le monde semble ravi de participer à la fête. Willem Dafoe cabotine avec délice et amuse à chaque apparition, même si là encore son personnage ne sert au final pas à grand chose. Michael Keaton reprend son rôle culte avec plaisir même si il reste un Beetlejuice insupportable et vulgaire — si on n’adhère pas au personnage, le film devient difficile à supporter. Mais la véritable réussite réside dans la famille Deetz. Catherine O’Hara retrouve l’exubérance de Delia comme si elle ne l’avait jamais quittée. Winona Ryder et Jenna Ortega, quant à elles, forment un duo central convaincant. Leur alchimie apporte de l’émotion, même dans les scènes les plus bancales. Je n’ai pas grand chose à dire si Winoma Rider. Elle est vraiment une très bonne actrice et son personnage est plus développé que dans le premier film même si il aurait mérité plus. C’est surtout du côté de Jenna Ortega que je vais m’intéresser. Elle joue une sorte de déclinaison de Mercredi Addams : son personnage passe son temps à faire la gueule et le premier garçon qu’elle embrasse s’avère être un psychopathe meurtrier. A part ça, elle s’impose déjà comme une nouvelle icône de l’horreur. Elle confirme ici son talent, comme Winona Ryder l’avait fait il y a trente ans. Au final, supérieur au premier ? Oui, mais seulement parce que le premier était déjà un enterrement raté. Ici, au moins, on a les feux d’artifice… même si, au bout du compte, ça ne reste qu’une grosse fumée.