Opinion du public
3.8k avis
8/10
8/10
Les spectateurs sont captivés par 'Black Swan', saluant particulièrement la performance époustouflante de Natalie Portman et la réalisation intense de Darren Aronofsky. Le film est décrit comme un thriller psychologique angoissant, magnifiquement mis en scène, qui explore la descente dans la folie d'une danseuse obsédée par la perfection. Malgré quelques critiques sur les scènes de danse et une certaine confusion narrative, l'ensemble est perçu comme un chef-d'œuvre troublant et mémorable.
👍 Performance magistrale de Natalie Portman.
👎 Scènes de danse parfois décevantes.
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Résumé
Une danseuse remporte le rôle principal dans une production du Lac des cygnes de Tchaïkovski, mais se démène pour préserver sa lucidité.
super film
Incroyable
Dès le début, j’ai bien accroché. Mais au bout d’un moment j’ai trouvé ça vraiment bizarre, on ne savait plus vraiment ce qu’était la réalité. Et les scènes étaient plus étranges que les unes que les autres. Je n’ai pas aimé la fin
L’artiste génère des jalousies. Il faut constamment qu’il reste sur ses gardes afin que personne ne lui plante un couteau dans le dos. Parfois, la personne la plus menaçante n’est pas celle que l’on croit. Il peut s’agir tout simplement de son propre reflet dans un miroir. Le film raconte la descente aux enfers d’une danseuse de ballet, Nina (Natalie Portman incroyable), qui rêve d’obtenir le rôle de reine des cygnes dans le Lac des Cygnes. Le maître de ballet (Vincent Cassel-que je ne peux pas voir) décide de ne choisir qu’une seule danseuse pour interpréter les deux rôles principaux : Odette, le cygne blanc, et sa jumelle Odile, le cygne noir. Nina est parfaite pour le rôle du cygne blanc, mais elle a beaucoup plus de mal à appréhender le cygne noir, son double maléfique. Natalie Portman joue avec brio une personne fragile, maintenue dans la bulle de l’enfance par sa mère, qui a abandonné sa carrière pour sa fille et qui aujourd’hui veut la revivre à travers elle. Personnage qui, de plus, n’arrive pas à danser le cygne noir, pendant que d’autres personnes convoitent sa place. Face à tout cela, Nina, de nature fragile comme le cygne blanc, commence à avoir des visions et des angoisses paranoïaques. L’oscar de meilleur actrice de Natalie Portman n’est vraiment pas volée tellement elle arrive à retransmettre la solitude de son personnage, sa discipline, son perfectionnisme sombre, angoissante, et sadique quête de la perfection où elle perdra des plûmes, sa force et sa fragilité. Et le final du film. Waouh. L’autre point fort du film est évidemment la musique de Tchaïkovski dont les compositions se mêlent aux images de façon intense. D'ailleurs c'est presque dommage que le film comble avec d'autres compositions tant la musique de Tchaïkoski nous transporte. Le film n’est pas du tout une critique du milieu des ballets, et exagère beaucoup de choses -le maître de ballet devrait finir au penal- . Black Swan est un thriller, et nous spectateurs, sommes perdus. (En Bien) Est-ce que Lily cherche vraiment à évincer Nina ? Est-ce dans sa tête ? Nina est-elle en proie à la folie ? Que se passe-t-il ? Au deuxième visionnage, il apparait comme un film sur la folie. La folie qui ronge, qui déforme, la folie destructrice. Un film tourné uniquement du point de vue de Nina. D’ailleurs, Black Swan, c’est la perfection qui tue. Nina a une ambitieuse dévorante. Elle veut la place et cette ambition la consume. Pour y parvenir, elle doit se dépasser. C’est à dire que son personnage doit prendre le dessus. En l’occurrence, la danseuse doit explorer son côté sombre afin de se réaliser pleinement. Nina est également très consciencieuse. Bonne élève, obsédée par la bonne note. Elle n’assume pas encore tout à fait son rang. La petite fille qu’elle est doit devenir femme. Pour cela, il ne suffit plus de maîtriser parfaitement les mouvements, il faut les intégrer. Arrêter d’être dans la maitrise pour se laisser investir par le rôle. Devenir son personnage. Thomas est radical quand il ordonne à Nina de se masturber. Mais le but étant de la provoquer pour explorer une face plus sombre et continuer l’apprentissage afin de devenir étoile. Au fil de son ascension, l’artiste peut être contrainte de s’isoler. Il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de place sur la plus haute marche du podium et qu’il faut savoir jouer des coudes pour ne pas se faire parasiter. Car les prétendants au trône sont nombreux. Difficile de faire la part des choses. L’isolement n’est pas une solution néanmoins dans le sens où il conduit à la névrose. En se retirant du monde, Nina va effectivement devenir sa pire ennemie. Elle est peut-être victime de tout, comme elle ne l’est peut-être de rien. Face à Nina qui commence à perdre les pédales, Thomas tente de la rassurer. Mais les jalousies semblent bien réelles dans cette troupe de ballerines. La pression est palpable. Toutefois, il est complètement possible que ce cauchemar qu’elle traverse ne soit que le fruit de son imagination malsaine. Quand Lily félicite Nina on a toutes les raisons de croire qu’elle est parfaitement sincère. Nina est dans son monde, face à son destin. Elle ne peut se permettre le moindre faux-pas. Submergée par la pression qu’elle s’impose toute seule, elle va finir par en perdre la tête. Contrainte de devoir aller chercher tellement loin dans sa sensibilité, elle s’expose. S’inventant des fantômes et s’enfermant dans un monde de Barbie revisité par Tim Burton. On pourrait se dire qu’elle en fait un peu trop. Mais l’excellence a un prix. Michael Jordan nous a fait rêver des années à flotter dans les airs. Combien d’heures a-t-il passé sur les terrains à travailler sa gestuelle ? Aujourd’hui il met des poches de glace sur les genoux tous les soirs. Pas de rêve gratuit. La perfection n’est pas facile à atteindre, ni à gérer. Et personne ne gagne au loto en ne jouant que 2 euros. Telle est la réalité. On a les applaudissements qu’on mérite. Basculer dans la folie pour marquer les esprits à jamais, c’est ce qui fait la différence entre une Nina et les autres. Les artistes faciles disparaissent avec le temps. Dans quelques années, qui se souviendra encore des mouvements de Nathalie Péchalat dans Danse avec les Stars ? D’ailleurs, qui se rappellera de Danse avec les Stars ? Au final, même l’opéra de Paris est moins dure.
Magistral, époustouflant, obsédant
incroyable