6.9/10
1964
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Action / Aventure
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1h55
Résumé
James Bond tombe allègrement dans une tentative d'assassinat impliquant une beauté russe candide afin de récupérer un dispositif de cryptage soviétique qui a été volé par S.P.E.C.T.R.E.
1964 Mgm+
« Du vin rouge avec le poisson, j’aurais du me méfier » Après le succès inattendu de Dr No, une suite a été très vite mis en chantier et ce deuxième opus de James Bond est une suite direct au premier puisqu’on se réfère directement à ses événements. Le scénario est intéressant avec de nombreux complots et nous plonge en pleine guerre froide. Le problème, c’est que le film se perd dans des longues descriptions et des sous intrigues inutiles qui vont venir considérablement ralentir le rythme avec un suspens qui a du mal à se maintenir. De plus, Bond n'est ici qu'une marionnette entre les mains de SPECTRE, qui en tant qu'organisation criminelle de l'ombre s'affirme efficacement mais va laisser 007 spectateur de la quasi-totalité des évènements, ce qui va considérablement plomber le récit. En fait, l’intrigue principale se résume à si peu de choses que cela s'avère impossible de la poser sur pratiquement deux heures de film sans devoir considérablement l'étirer en traînant le rythme avec des séquences secondaires inutiles comme lors de la scène chez les gitans qui ne sert strictement à rien. Une scène où Bond va devoir décider entre deux gitanes celle qui pourra épouser le fils du chef des gitans, et du coup pour savoir cela il faut bien entendu coucher avec elles. Du remplissage futile et inutile qui n'a rien à voir avec l'intrigue principale et qui à petites doses aurait pu passer crème, seulement c'est bien trop conséquent. L'histoire en devient plate, ennuyeuse et immémorable ce qui est bien triste pour un film James Bond. L'action est étrangement rare ne pouvant même pas compter sur de bonnes séquences d'infiltration pour rattraper le manque. Peu d'éléments sous tension à se mettre sous la dent avant les 20 dernières minutes, entre une petite fusillade chez les gitans qui viendra un peu secouer le spectateur mais ce n'est pas bien glorieux, un final intimiste à petite échelle où Bond n'aura même pas le mot de la fin contre l'antagoniste principal aucun repère maléfique à infiltrer, ni des casinos où autres décors luxueux et autres voitures de luxe à profiter. Un moment donné on se retrouve plongé de nuit dans une petite séance de sniper qui aurait pu tonifier le tout, seulement Bond laissera sa place de tireur à l'agent Ali Kerim Bay. On aura au moins droit au premier gadget élaboré par Q avec une valise qui tirera d'affaire un Bond bien mal en point Sean Connery en tant que Bond paye toujours autant bonne mine même si je le trouve assez sous employé et bien loin de l'image forte et ironique qu'il nous avait renvoyés dans sa première incarnation de 007. Un souci qui n'a rien à voir avec la performance du comédien mais bien avec l'écriture de son personnage. La comédienne Daniela Bianchi en tant que Tatiana Romanova est vraiment magnifique, de plus, elle est réellement utile à l'intrigue allant jusqu'à abattre elle-même l'antagoniste principal en sauvant la peau de James. Une Bond Girl intéressante avec beaucoup de potentiel qui malheureusement est tout du long rabaissé autant par l'écriture que par James Bond qui la réduit au rôle de femme de sexe pour 007 Un des James Bond les plus oubliables. Après, ce n’est pas un naufrage non plus grâce à un savoir faire visible et un acteur principal qui restera à jamais iconique. Mais surtout, ce qu’il faut retenir de cet épisode, c’est que c’est de lui qu’est tiré la pub de la Maaf. Au final, Russia with Love aurait dû s’appeler Everywhere except Russia with Love. Mais moins glamour comme titre c’est vrai.
1964
assez bien construit
Un charme fou pour un épisode plus sombre et réaliste que le suivant, Goldfinger, que beaucoup lui préférent.
Noté 5/10 par Féline Bell "L'agent 007 lutte contre une organisation criminelle secrète connue sous le nom de SPECTRE. Les Russes Rosa Klebb et Kronsteen cherchent à s'emparer d'un appareil de décodage connu sous le nom de Lektor, en utilisant la ravissante Tatiana pour attirer Bond à leur secours. Avec Sean Connery / Film de 1963"