Résumé
Wei est le fils unique d’une famille aisée, dans la Chine moderne et urbaine. Alors qu’il se rapproche de Shuo, un camarade d’école plutôt mystérieux, celui-ci commence à s’immiscer dans leur quotidien. Peu à peu, sa présence semble perturber l’équilibre familial.
J’ai bcp aimé ce film.. délicat, belle façon de filmer Personnages beaux.. toit passe par les regards .. peu de mots .. histoire d’une famille avec un enfant unique , où l’arrivée d’un ami du fils provoque un chamboulement ..
Wei se fait un ami, taiseux, Suhon, qui peu à peu s'insère dans sa famille en fils rêvé. Lin Jianjie, dont c'est le premier film, évoque un monde concurrentiel. Les parents de Wei veulent pour lui la meilleure université, mais ils veulent aussi un fils qui réponde à leurs aspirations, ce que la politique de l'enfant unique a contrarié. Dans ce contexte, nous assistons à un autre type de concurrence, celle de deux adolescents pour l'affection des parents, avec des stratégies de séduction. Métaphore d'une société dans laquelle la concurrence devient la valeur totalisante, Brief history... Révèle d'excellents acteurs et in fine nous dit combien la politique peut orienter -ou pervertir- des vies. Il y a beaucoup d'ambiguïté dans la narration, ainsi nous ne saurons pas si Suhon est plutôt une victime ou plutôt un manipulateur. En cela on pense à Ma cousine Rachel (Du Maurié). Nous ne saurons pas non plus si certaines scènes sont oniriques ou réelles (la fuite nocturne dans les bois). La bande sonore, très travaillée, voisine classique et création contemporaine. La part classique joue un rôle dans la tentative séductrice de Suhon. L'image souvent glaçante, sombre, veut convaincre que le film se déroule dans un milieu urbain aisé, une Chine policée, où valeurs humaines et ambition sociale cherchent à coexister -sans succès.
Ce jeune cinéaste chinois navigue à la fois sur le thriller psychologique et sur le film social faisant un bon portrait de la Chine dans son premier film qui m a complètement embarquée. Un bon scénario, des images aux couleurs douces et magnifiques, d’un grand esthétisme, une bande sonore bien choisie oscillant entre le classique et l’électronique pour raconter l’histoire de cet ado d’une famille à problèmes qui s’immisce dans la famille aisée de son camarade de classe. Il y entre sur la pointe des pieds jusqu’à prendre la place du fils de la famille, sciemment ou pas, manipulant habilement les uns et les autres. Le dénouement est un peu mystérieux et laisse chacun exprimer son ressenti.
Belle réalisation mais rythme trop lent pour Moi
👍
Juste grandiose Tout se trouve dans une zone grise, est ce qu’il a menti ou non ? Est ce qu’il existe ou non ? Si il n’existe pas, est-il une incarnation du fils abandonné par les parents ou de la personne que Wei pense que ses parents voudraient qu’il devienne, avec laquelle il lutte ? Le travail du son est fantastique et super ingénieux, je parle même pas de l’image (les scènes avec le parasite sont incroyables et celle avec les veines/les routes rouges c’est juste tellement intelligent) Des acteurs avec un jeu en béton armé c’est juste phénoménal Une finesse et une justesse admirables dans la manière subtile d’aborder la question de la politique de l’enfant unique et de la place de l’état dans l’intimité des foyers chinois Je suis juste ébahie et impressionnée