7.6/10
1999
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Comédie / Drame
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1h50
Résumé
À sa sortie de prison, Billy doit rendre visite à ses parents en compagnie de sa femme, or il s’avère que celui-ci ne s’est jamais marié. Cela pousse Billy à passer à l'acte, puisqu'il kidnappe une fille et l'oblige à jouer le rôle de sa femme au cours de la visite.
Une belle histoire d’♥️. Acteur principal hyper agaçant. Film un peu Space qui sort de l’ordinaire.
C’est rare de voir un film ou l’acteur principal est aussi le réalisateur et où le jeu d’acteur tient le coup. Je pense que souvent les réalisateurs/acteurs veulent trop s’exprimer à leur manière sans forcément prendre en compte les autres acteurs autour et cela peut gâcher le film très rapidement, mais Vincent Gallo offre une performance vraiment impressionnante dans un scénario bien trouvé et efficace. Mention spéciale pour les incrustations d’images ou de flash-back, une idée vraiment bien trouvé qui fais pensé un peu à Guy Ritchie…
Drame • (1h50) • 1999 • Etats-Unis • Réalisé par Vincent Gallo • avec Vincent Gallo, Christina Ricci, Ben Gazzara, Anjelica Huston. Cinq ans ont passé depuis que Billy Brown s'est accusé d'un crime dont il est en réalité innocent. C'était alors pour lui le seul moyen d'éponger la dette de dix mille dollars qu'il avait contractée envers un bookmaker. Ayant misé la somme sur son équipe favorite de football, il avait vu fondre tous ses espoirs avec la défaite de celle-ci. A sa sortie, Billy n'a qu'une idée en tête : se venger du footballeur Scott Woods, responsable selon lui de son infortune. Il commence par appeler ses parents, qui ignorent tout de sa mésaventure et le croient riche et marié. Croisant la douce Layla dans un cours de danse, il l'oblige à se faire passer pour sa femme auprès de sa famille qui, en vérité, se soucie fort peu de lui... 🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬🦬 Lumière bleue, froide, à la Nan Goldin, paysages urbains désolés. Vincent Gallo réalise là son premier film, dont il interprète aussi le rôle principal. Billy, un paumé qui sort de prison, embarque de force une jeune fille, Layla, pour la présenter à ses parents. Buffalo’66 raconte un kidnapping saugrenu, où c’est la victime qui prend les choses en main. Longtemps, Layla ne dit rien. Puis elle met dans sa poche les parents (beau numéro d’Anjelica Huston et de Ben Gazzara). Le film avance ainsi, à rebrousse-poil, brave les conventions, multiplie les détours avant qu’enfin Layla et Billy se trouvent et s’enlacent. La présence de Christina Ricci, moue tendre, crée une image féminine singulière. À l’instar de bon nombre de films d’acteur, Buffalo’66 séduit par le regard humain porté sur les personnages. On décèle bien, çà et là, des poses énervantes de film ostensiblement indépendant. Mais on se laisse aussi transporter, comme on peut l’être par une ballade de songwriter. TÉLÉRAMA • Critique par Jacques Morice • Publié le 02/08/2022.