City of Darkness

Très agréable à regarder et très prenant. Univers très crédible si on accepte les quelques caractéristiques surréalistes

Sol Cheang réalise un film de combats complexe sur le thème de l'identité, qui fait reflet à l'identité (perdue) d'un quartier de Hong Kong, Kowloon, détruit en 1993, repère de gangs et lieu où se perdre. Chan, immigré clandestin en recherche de papiers, est en fait le fils d'un gangster dont la famille est pourchassée par son adversaire dont la propre famille a été décimée. Le destin doit être implacable, Chan doit mourir, mais qui doit être fidèle à qui dans cette histoire d'amitiés multiples et incompatibles ? C'est le dilemme du film. Un satisfecit doit être accordé aux décorateurs, qui rendent palpables ces couloirs rouillés où se perdent gens et identités, dans une ambiance couleur rouille. À noter le jeu de Louis Koo, tourmenté, et la présence de Sammo Hung, lui même cinéaste, dans le rôle d'un vieux gangster sans morale.

Arts martiaux Chine

La castagne est bien présente

Ok ya peu des arts martiaux... Mais le style incroyable de Hong Kong. On dirait presque de la sf, mais la City of Darkness a bien existé, Hong Kong style

Film chinois

Beaucoup trop de combats mais un très bon rythme de film avec de très belles images et une belle histoire d’amitiés

Très Bonne Surprise ! Ce film m'a mis une claque. On y découvre une Citadelle qui est le cœur de ce film, elle y installe cette "magnifique" ambiance : sombre, labyrinthique et vivante, mais aussi ces côtés plus noirs et glauques. Des scènes de combat à couper le souffle, une esthétique et une photographie très bien travaillées et un scénario classique, mais qui se suffit à lui-même sans trop de dialogue le film réussit à nous garder en haleine. Entre amitié et trahison, une guerre de triade se lance pour le futur de la Citadelle. "On peut laisser le passé derrière nous, mais il refera surface un jour soit comme une menace pour le présent soit comme une aide pour améliorer notre futur."

So good, so karaté !