7.8/10
2022
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Drame
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1h35
Résumé
Samia, Louise et Jessica ont entre 15 et 20 ans. Le carcan familial étouffe Samia qui cherche difficilement sa voie. Éblouie par les paillettes, elle se laisse entraîner par Louise et son petit ami proxénète dans un réseau de prostitution. Samia apprend que sa mère est au courant… Elle est perdue, n’ose plus rentrer… Comment va-t-elle s’en sortir ?
Fin émouvante TW viol drogue sang
Très touchant parce que vrmt très proche de la réalité de bcp de jeunes femmes dans ce cas là (canal+)
Vu à la télé..
Ça fait mal au bide, horrible de se dire qu’il y a des milliers d’histoires similaires à ce qui est montré ça a l’air très réaliste
Bon film sur l’engrenage de la prostitutions chez des ados je met 7,5
De Marion Vernoux. Téléfilm Vu sur FR2. Très convaincant par la justesse de jeu des jeunes acteurs. Sujet qui doit toucher de plus en plus d’ados. Valeur quasi documentaire. Bien filmé. Telerama : Samia a 15 ans, une sœur aînée studieuse et une mère attentive qui les élève seule. Le jour, l’ado va au collège. Le soir, elle se prostitue, avec deux autres jeunes filles, Jess et Louise, sous la coupe de Nico, le petit ami de la seconde. Un jeune homme cupide, enjôleur et gouailleur dont le vrai visage se dévoile à mesure qu’il étend son emprise sur elles. La fuite en avant de Samia s’accélère le jour où ses activités sont révélées à son entourage, la conduisant à couper les ponts avec sa famille et à tomber entièrement entre les mains de son proxénète — fantastique Idir Azougli, repéré au cinéma dans Shéhérazade. Si ce n’est l’attrait manifeste de l’argent facilement gagné et le fantasme d’une vie plus intense, aucune des motivations profondes de ces filles aux origines sociales et aux géométries familiales diverses n’est clairement exposée ni lourdement soulignée. Et c’est tant mieux : la fiction tient ainsi à distance tout déterminisme, rappelant in fine que la prostitution concerne des adolescentes de tous horizons et frappe des familles sans dysfonctionnements apparents. Finement écrit et très bien construit, le scénario de Sandrine Gregor et Mélina Jochum bénéficie de la réalisation précise de Marion Vernoux (Reines d’un jour, Rien dans les poches, Les Beaux Jours…), qui sait garder le voyeurisme à distance tout en empoignant franchement son sujet, sans impudeur ni euphémisation de sa réalité crue.