
2016
•
Horreur / Suspense
•
2h14
Résumé
Ed et Lorraine Warren se rendent dans le nord de Londres pour aider une mère célibataire, qui élève seule ses quatre enfants, à se débarrasser de l'esprit surnaturel qui tourmente sa maison.
Opinion du public
5.8k avis
8.2/10
7.3/10
Les avis sont unanimes : 'Conjuring 2 : Le Cas Enfield' est une suite captivante et terrifiante qui surpasse son prédécesseur. Les performances sont solides, l'ambiance est intensément effrayante et le scénario, riche en rebondissements, tient les spectateurs en haleine. Les effets sonores et visuels amplifient l'expérience horrifique, rendant chaque scène plus palpitante. Malgré quelques longueurs, le film réussit à maintenir un haut niveau de tension et d'engagement.
👍 Ambiance terrifiante et scénario captivant.
👎 Peut contenir des longueurs.
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Pas fou et sans Elise c’est naze
Inspiré de fait réel Horreur-épouvante (2016)(USA)
Pas le meilleur, mais je suis sous le charme du bonhomme tordu avec sa famille tordue !😂
Aussi bien que le premier
Objectivement: 5/10 Subjectivement: 5/10
La saga Conjuring est un film intelligent. L’introduction instaure efficacement la peur en présentant une affaire mystérieuse sans en révéler tous les détails, laissant ainsi l’univers étendu approfondir l’intrigue. Une sorte d’attrape-chaland surnaturel, oui, mais un attrape-chaland diablement efficace. Que les fans du premier et du travail de James Wan se rassurent : le réalisateur n’a rien perdu de sa maîtrise ni de son goût pour le frisson pur. Techniquement, Conjuring 2 est une leçon de mise en scène. Certaines séquences relèvent de la chorégraphie pure : travellings millimétrés, jeux de lumière millimétrés, cadres labyrinthiques où chaque recoin semble dissimuler quelque chose. On sent un réalisateur au sommet de sa forme, qui s’amuse à orchestrer la peur comme un chef d’orchestre manie le silence entre deux notes. Le découpage est d’une grande sophistication, parfois même trop — tant Wan pousse le curseur de la démonstration. Car à force de vouloir trop en faire, le film finit par se perdre un peu dans sa propre intensité. Là où The Conjuring construisait patiemment sa tension, Le Cas Enfield nous plonge d’emblée dans le bain : cinq minutes, et déjà les esprits cognent aux murs. Résultat : l’adrénaline monte trop vite, sans cette lente ascension qui faisait tout le charme du premier. Surtout que le film est un peu trop long pour ce qu’il a raconté, trop bruyant là où il aurait gagné à respirer. Les séquences d’horreur s’enchaînent sans toujours laisser le temps à la peur de fermenter. Mais derrière le spectacle, Conjuring 2 cache autre chose. Là où le premier s’intéressait à la peur brute, celui-ci explore la croyance. Non pas la foi religieuse, mais la croyance dans le surnaturel — dans ce qu’on veut, ou non, admettre comme réel. Wan s’amuse à brouiller les pistes : entre sceptiques, croyants, journalistes et témoins, on ne sait plus très bien ce qui est possession et ce qui est illusion. La mise en scène elle-même devient trompeuse, comme si le film nous demandait : “Et toi, tu y crois, à tout ça ?” Une réflexion discrète, mais bienvenue, qui fait de Conjuring 2 un film sur la perception autant que sur la peur. Et ce qui rend le film d’autant plus intéressant, c’est que les phénomènes paranormaux ne se limitent pas à la famille Perron. Cette fois, même les policiers, les journalistes et les enquêteurs assistent eux-mêmes à l’impossible : des chaises qui bougent, des voix qui résonnent, des objets qui volent. Wan fait alors un choix rare pour le genre : il ne garde pas le surnaturel caché derrière la subjectivité des personnages. Il l’expose. Il le rend concret, tangible, presque “documenté”. Résultat : la peur ne vient plus seulement du doute, mais de la certitude — celle que quelque chose, indiscutablement, hante cette maison. Et paradoxalement, les seuls à ne pas voir directement ces manifestations sont Ed et Lorraine Warren. Eux, les croyants, les habitués du paranormal, sont relégués au rôle d’interprètes, de médiateurs. Leur foi devient alors un acte de confiance, pas de vision. Wan inverse la perspective : ce ne sont plus les sceptiques qui doutent, mais les croyants qui doivent croire sans voir. Une idée subtile, presque spirituelle, qui confère au film une profondeur inattendue sous ses hurlements démoniaques. Le casting, lui, est impeccable. Vera Farmiga et Patrick Wilson reforment un couple Warren toujours aussi crédible et touchant — leur complicité, leur foi, leurs failles apportent une vraie émotion au cœur du chaos. Frances O’Connor incarne une mère courage déchirante, et la jeune Madison Wolfe impressionne par sa justesse : son regard suffit à faire frissonner. Quant aux entités démoniaques… Wan livre un bestiaire de cauchemar. La Nonne, froide et malsaine, semble tout droit sortie d’un cauchemar gothique (ou d’un clip de Marilyn Manson) ; le vieux Bill Wilkins, classique mais terriblement efficace ; et le Crooked Man, silhouette tordue au design renversant, fait penser aux griffes de la nuit. Chacun de ces démons a une identité propre, un rythme, une gestuelle — preuve que Wan sait que la peur naît d’abord d’une figure. Et si l’affaire du Cas Enfield nous semble aussi authentique, c’est parce qu’elle s’inspire d’un fait réel — l’un des cas de hantise les plus célèbres et les plus documentés de l’histoire moderne. À l’époque, la presse britannique s’en était emparée avec passion : photographies, enregistrements, interviews, tout y est passé. Wan s’appuie sur cette matière pour renforcer la crédibilité de son film, jusqu’à son générique final, où l’on découvre de véritables images d’archives et surtout l’enregistrement de la fameuse “voix démoniaque”. Un clin d’œil glaçant qui brouille encore un peu plus la frontière entre cinéma et réalité — et qui donne cette impression délicieuse que le cauchemar continue une fois les lumières rallumées. Au final, la leçon, si l’on devait en tirer une, est assez simple : Qu’on y croie ou pas, ne touche jamais à une planche de ouija. Parce que même si “ce n’est qu’un jeu”, on sait tous comment ça finit…
Meh
Conjuring film chouchou des soirées avec decamps
Franchement james wan à tué ça, vraiment cool j'ai trouvé me souvenais tellement pas des films en vrai mais le cas enfield est vraiment bien.