
2014
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Comédie / Drame
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1h37
Résumé
Plutôt que de donner le concert qu'attend son public trépignant, Antoine, la quarantaine, traverse la scène en traînant sa valise. Presque immobile au fond de sa déprime, il finit par décrocher un emploi de gardien d'immeuble, grâce à Mathilde, retraitée de fraîche date, qui, trop occupée, balaie les doutes de son mari, Serge. Antoine s'adapte à sa nouvelle vie. Auprès de Stéphane, un douteux collectionneur de vélos, il renoue avec le commerce des drogues. Il se lie surtout avec Mathilde que tracasse une lézarde sur son mur. En dépit des conseils de Serge, inquiet de la voir dériver, Mathilde se lance dans une véritable croisade contre ce qu'elle imagine être l'effondrement du quartier…
Vu sur France TV replay Même si certaines situations ou reparties m’ont fait beaucoup rire, le film n’est quand même pas passionnant du tout.
C’est un film que j’ai vu à la télé. J’ai bien aimé ce film qui parle des relations entre les gens dans un immeuble. Chacun avec ces névrosés fait ce qu’il peut pour survivre. Il s’agit principalement de la relation de Jérôme Kerviel avec Catherine Deneuve, le premier gardien du immeuble , la deuxième retraité névrosée. Contrairement à ce qui est dit dans Télérama plutôt un drame et pas une comédie. Les caractères sont vus avec délicatesse, c’est un peu lent, mais c’est bien vu.
🎬 Pierre Salvadori mêle comédie, drame, mélancolie. Le film oscille entre moments d’humour, souvent absurde, légèrement surréaliste et des passages plus sombres, plus introspectifs. Ce contraste donne de la profondeur et évite que le film ne soit juste une comédie ou juste un drame. Catherine Deneuve et Gustave Kervern forment un couple atypique mais très touchant. Elle, dans le rôle de la retraitée angoissée, fragile mais vivante, lui, dans celui du musicien à bout de souffle, démissionnaire mais doté d'une forme de bonté presque discrète. Un film sincère, humain, touchant, qui évite le cynisme facile. Pierre Salvadori, en choisissant des personnages fêlés , ne cherche pas à les flatter, ni à embellir la souffrance : il la montre dans ses petites manifestations quotidiennes, dans ses obsessions, dans le temps qui passe, dans le regard qui finit par s’assombrir. 🎬 🎬 🎬