6.1/10
2023
•
Drame / Suspense
•
1h36
Résumé
Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y retrouver l’inspiration ; sa mère y voit l’occasion de faire remonter de lointains souvenirs, entre les murs de cette bâtisse qu’elle a fréquentée dans sa jeunesse. Très vite, Julie est saisie par l’étrange atmosphère des lieux : les couloirs sont déserts, la standardiste a un comportement hostile, et son chien n’a de cesse de s’échapper. La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un indicible secret hante ces murs.
Nope malgré cette actrice que j'adore. C'est peu palpitant, mou , ça ne provoque pas d'émotions
Drame • de Joanna Hogg • 2023 • 1h36 • Tilda Swinton, August Joshi, Carly-Sophia Davies, Joseph Mydell. Réalisatrice sur le déclin, Julie se rend avec sa mère diminuée par la maladie dans un hôtel isolé de la campagne anglaise, espérant s'y ressourcer et y retrouver une certaine inspiration. Sur place, Julie ne tarde pas à assister à des événements inquiétants qui se produisent dans ce lieu jadis fréquenté par sa mère, quant à elle submergée par les souvenirs. La réceptionniste semble distante, l'établissement est désert, et son chien cherche inexorablement à fuir. Une nuit, Julie est réveillée par des bruits mystérieux, une mésaventure effrayante qui la pousse à mener une petite enquête afin de tenter d'en déterminer l'origine... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Par une nuit brumeuse, Julie et sa mère âgée arrivent en taxi dans un hôtel-manoir perdu de la campagne galloise. Lorsque la fille s’annonce en disant qu’elle a réservé, la réceptionniste rechigne d’abord et finit par lui accorder de mauvaise grâce la chambre réclamée. L’hôtel semble désert. Julie et sa mère sortent délicatement leurs affaires et s’installent, l’une à côté de l’autre. Leurs effets personnels, leur attention mutuelle et leur civilité dénotent un raffinement de haute société. Une distinction assez exquise qu’on ne voit jamais au cinéma, sinon de manière caricaturale dans des films en costumes. L’époque est ici contemporaine. Encore que rien ne soit vraiment sûr dans cette histoire gothique de fantôme, brodée de détails so british. Plusieurs jours passent mais c’est toujours un peu la nuit. Une nuit blanche pour Julie, qui n’arrive jamais à dormir, gênée par des bruits étranges venant d’en haut. Même son noble épagneul (nommé Louis !) semble perturbé par le lieu. Le chien rappelle The Souvenir, part I et II, superbe diptyque, qui révéla sur le tard, rappelons-le, le talent si singulier de Joanna Hogg. Il y a fort à parier que cette réalisatrice anglaise sexagénaire a glissé de nouveau un bon nombre d’éléments intimes dans le tableau, tout en les masquant, tout en jouant pudiquement avec le secret. Julie, l’héroïne, est elle-même réalisatrice et confie à sa mère vouloir en savoir plus sur elle, en vue d’un film. Cette dernière se dit ravie d’être invitée par sa fille, dans ce lieu qui était autrefois une propriété privée où, enfant, elle a passé du temps. La retenue due à son rang lui dicte de ne pas trop se livrer, de garder ses blessures. Proches et lointaines, enchaînées peut-être, ces deux femmes ont parfois des allures de sœurs jumelles. Ou bien leurs rôles se renversent, Julie dorlotant et choyant sa mère comme une enfant. L’une est aussi vulnérable que l’autre. Ce vertige du double inversé, des similitudes et différences possibles, Tilda Swinton le compose à merveille. En interprétant les deux rôles : la mère ridée aux cheveux blancs et Julie, qui ne cesse de s’interroger sur sa culpabilité et sa place de « fille éternelle », sans enfant. L’écrin de cette demeure aux planchers grinçants et aux papiers peints à motifs rouges sur fond crémeux renferme à la fois un tombeau et une traversée des apparences. Funèbre et élégant à la fois, le film tire parti des miroirs, fenêtres, escalier, enfilade de pièces, pour un séjour infusé d’onirisme. Qui éveille tous les sens. En particulier l’ouïe — joli sortilège musical que ce son lointain d’une flûte —, mais aussi le toucher. Une image : la mère, juste avant de se coucher, a pour habitude d’ouvrir un pilulier ancien en porcelaine qui contient ses somnifères. Elle ne le fait pas basculer, elle pose juste son doigt mouillé sur le cachet pour l’attraper. Rapprocher enfance et vieillesse, vie et mort, avec tact : le vœu se réalise ici. TÉLÉRAMA • Par Jacques Morice • Publié le 21 mars 2023.
Filmé comme un film sombre des années 70 avec la musique angoissante un peu kitch ... Une histoire de fantôme en apparence ... Bon. C'est avec Tilda donc c'est quand même cérébral avec de très lonnnnngs plans ... Mais ça marche ! Perso, c'est un film qui m'a touchée ...
Film de Joanna Hogg · 1 h 36 min · 22 mars 2023 (France) Genre : Drame Pays d'origine : Royaume-Uni, États-Unis Fiche technique Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y retrouver l’inspiration ; sa mère y voit l’occasion de faire remonter de lointains souvenirs, entre les murs de cette bâtisse qu’elle a fréquentée dans sa jeunesse. Très vite, Julie est saisie par l’étrange atmosphère des lieux : les couloirs sont déserts, la standardiste a un comportement hostile, et son chien n’a de cesse que de s’échapper. La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un indicible secret hante ces murs.
Nul on comprend pas vraiment pkoi elle est avec sa mère aucune explication à la fin et c'est très mou !
Recommandé par Marie-Laure Arcens