
2024
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Drame / Musical
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1h42
Résumé
Touda rêve de devenir une Cheikha, une artiste traditionnelle marocaine, qui chante sans pudeur ni censure des textes de résistance, d’amour et d'émancipation, transmis depuis des générations. Se produisant tous les soirs dans les bars de sa petite ville de province sous le regard des hommes, Touda nourrit l’espoir d'un avenir meilleur pour elle et son fils. Maltraitée et humiliée, elle décide de tout quitter pour les lumières de Casablanca...
Poignant, on voit à quel point la femme a du se montrer fort jusqu’a la fin. Même si je ne commeends pas tres bien comment elle fini. 8,89
C'est un peu didactique et on ne comprend pas vraiment les choix de Touda. Je ne comprends pas forcément non plus le propos de Nabil Ayouch : une ode à la liberté mais qui semble parfois s'éloigner des actions de Touda. Par contre la réalisation est belle avec une caméra qui colle à l'actrice dont l'intensité nous submerge. Malgré tout on a du mal à réellement stata her a Touda. Comme s'il manquait un truc. Il va falloir que je digère ce film.
Révoltant
Noté 9/10 par Hélène sahagian "Une actrice et chanteuse époustouflante ! Un beau voyage au Maroc."
Une actrice et chanteuse époustouflante ! Un beau voyage au Maroc.
Magnifique femme digne et combattante
Huitième film de Nabil Ayouch, il s'agit de la trajectoire d'une chanteuse illettrée qui aspire à la renommée en tant qu'interprète de chant populaire traditionnel. Las! Son ascension dépend des hommes, qui ne pensent qu'à obtenir ses faveurs sexuelles. Son éthique de vie devient une entrave à sa carrière, comme la fierté montrée dans l'ultime scène le souligne. Nabil Ayouche interroge la société marocaine : quelle éthique de vie, quelle morale peuvent permettre aux citoyens de vivre droits dans une société corrompue où l'individu doit se soumettre. Le film débute par un viol, qui clot une fête. On sait immédiatement à quoi s'en tenir. La femme doit se battre dans un monde d'hommes qui rêvent de la dominer... Nombreuse scènes nocturnes, plans rapprochés sur les visages, travellings... la mise en scène est prolixe en mouvements de caméra, gros plans et couleurs rougeâtres.
J'ai bof aimé mais en vrai je suis contente de l'avoir vu j'ai qd même passer un "bon" moment et c'est bien niveau culture/connaitre les réalités ailleurs