
2022
•
Drame / Suspense
•
1h40
Résumé
Bastien et Chloé passent leurs vacances dans une cabane au bord d'un lac au Québec, hantée par une légende fantôme. Malgré la différence d'âge qui les sépare, les deux adolescents forment un lien singulier pour affronter leurs peurs.
Un film de Benoît Daffis et Jean-Christian Tassy TAT Productions/Apollo Films/France 3 Cinéma/Kinologics Peut-on faire confiance à un blaireau prénommé Hans ? Ça ne rate pas : Maurice « Falcon » le raton laveur se fait doubler par son associé. Coincé à bord d’un train piraté lancé à toute vitesse, il devient l’instrument de la vengeance du mustélidé. À moins qu’il ne sauve ses passagers ! Voilà donc un film catastrophe animé, à destination des plus jeunes, hommage supra énergétique à tous les films d’action des années 1980 qu’ils découvriront plus tard. Piège de cristal, par exemple — en plus du nom du blaireau méchant, il n’échappera à personne que ce Falcon Express se déroule à Noël… Malgré une galerie un rien conventionnelle de personnages anthropomorphes, voilà une aventure captivante, joliment animée en 3D (celle du studio toulousain TAT, créateur des As de la jungle) et dotée, surtout, d’un rythme et d’un humour dévastateurs.
🎬 La réalisation de Charlotte Le Bon crée une ambiance à la fois douce et troublante, forêt, lac, lumières tamisées, qui installe une tension subtile dès les premiers plans. Critiqué unanimement pour sa mélancolie et sa lumière crépusculaire, "Falcon Lake" séduit par son approche sensible du passage à l’adolescence. Bien qu’il manque parfois de rythme, il parvient à capturer une émotion universelle, celle du premier amour et des fantômes que chacun traîne en soi. Un premier film magistralement sensible, qui transforme un récit banal d’adolescence estivale en une histoire presque surnaturelle. Un film à voir si vous aimez les récits contemplatifs, les ambiances mélancoliques, et les jeunes interprètes attachants. 🎬 🎬 🎬
Putain de bon film qui retranscrit formidablement bien certains sentiment qu’on a tous traversé à l’adolescence. Les séquence de vie paraissent très réels avec les expression , les tiques de langage, et la spontanéité des dialogues, ça nous permet grave de rentrer dans le film mes surtout de s’attacher au personnages. L’image est très belle petit mood pellicule 2383 bien halation on aime. La dernier séquence de fin est subliminalement monté avec le fait de nous faire croire que Bastien le petit aurait pu disparaître en se noyant. Mais une fois qu’il va retrouver le personnage de Chloé rien est dit, on reste un peu sur notre fin.
Le premier film de l’ex-animatrice (C+) et actrice Charlotte Le Bon raconte l’histoire de deux adolescents qui se retrouvent en vacances dans un coin perdu du Québec et qui, entre plaisirs et dangers, attraction et rejet, découvrent les différentes étapes amoureuses. Le film est surprenant puisqu’il mélange subtilement les genres, à la fois comédie sentimentale et fantastique. Il est aussi très poétique par ses nombreux plans fixes. Le format 4/3 et un étalonnage des couleurs très typé donnent au film une dimension passéiste. Et la fin est assez perturbante… Vraiment une très bonne surprise.
Bastien, un adolescent de 13 ans (« bientôt 14 »), est invité avec sa famille à passer l'été au bord d'un lac québécois, dans les Laurentides, chez Louise, une amie de sa mère Violette. Il y rencontre la fille de Louise, Chloé, 16 ans, avec qui il va partager sa chambre. Au bord du lac, des jeunes évoquent une légende selon laquelle un enfant est mort noyé et que son fantôme hanterait le lac. Bastien est le seul à ne pas vouloir s'y baigner : on apprendra qu'il a peur de l'eau, ayant failli se noyer lorsqu'il était petit. Bastien tombe amoureux de Chloé, et celle-ci va le pousser à s'y baigner. 7 décembre 2022 en salle | 1h 40min | Comédie, Comédie dramatique, Drame, Romance De Charlotte Le Bon | Par Charlotte Le Bon Avec Joseph Engel, Sara Montpetit, Monia Chokri
Juste Ouah
Drame • Charlotte Le Bon • 2022 • 1h40 • avec Joseph Engel, Sara Montpetit, Monia Chokri, Arthur Igual. Pendant l'été, Bastien se rend avec sa famille au Québec chez une amie de sa mère avec laquelle ils louent un chalet en bordure de lac. Le garçon de 13 ans y fait la connaissance de Chloé, la fille de leur hôte, qui a trois ans de plus que lui. Les deux adolescents partagent la même chambre, du temps mais également leurs peurs, qu'elles soient des fantômes ou de l'eau. Chloé raconte à Bastien une légende selon laquelle un jeune garçon se serait noyé dans le lac près de chez eux et qu'il hanterait les lieux. Craignant l'eau, Bastien n'ose pas se baigner mais, pour impressionner la jeune fille, il affronte ses démons et se jette dans le lac... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Est-ce dû à la torpeur de l’été ? À l’aspect sombre et marécageux du lac ? À la maison encombrée qui tient de la grande cabane perdue dans la forêt ? Il règne d’emblée une atmosphère envoûtante et dépaysante. On est dans un coin perdu du Québec, avec une famille de Français qui débarque là pour les vacances, rejoignant une amie et sa fille. Les parents sont vite mis de côté dans le récit, laissant toute la place à Bastien, 14 ans, qui entre dans l’adolescence, et Chloé, un peu plus âgée, sur le point de la quitter. Passé le round d’observation, ces deux-là se mettent à échanger, se racontent des histoires qui font peur, apprennent à se connaître et à s’apprécier. Un récit d’initiation sentimentale et sexuelle ? Oui, mais à la lisière du film d’horreur… Jusque-là surtout connue comme animatrice puis actrice, Charlotte Le Bon réussit son baptême du feu en passant derrière la caméra. Falcon Lake parvient à mixer avec sensibilité peur et poésie, en ajoutant des notes d’humour bienvenues. Soit un dosage subtil qui décrit bien la valse-hésitation de la fille et du garçon, entre attrait et rejet, et les effets de la présence dans le coin d’une bande de garçons plus mûrs. Il y a à la fois du jeu, de l’étrangeté et du danger dans ces rites de passage, liés à la découverte du plaisir charnel, à la perte de la virginité. Sur la masturbation, le goût et le dégoût du sexe, l’ivresse et le fiasco, le film réserve des scènes touchantes. Il est aussi, plusieurs fois, question de fantômes. Que la réalisatrice rattache finement au souvenir. On devine, à l’image dorée et irisée, que l’action n’est pas racontée au présent. Même si la fin reste ouverte, elle illustre cette idée forte qu’en se tournant vers le passé, chacun de nous se voit immanquablement comme un défunt. TÉLÉRAMA • Par Jacques Morice • Publié le 06 décembre 2022.
1 er film très réussi !
Original, 1er de Charlotte lebon. Intriguant