Pour une femme

Magnifique

Tess Hammami costumière Le passé des parents de Diane Kurys

Avec Magimel et Duvauchelle. Pas mal.

Jolie histoire malgré une fin bateau

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Vu sur Arte

Un film esthétique, beau, des décors doux, des costumes qui nous transportent, des dialogues dans la bonne langue françaises et des acteurs charismatiques ! Nous sommes à Lyon dans les années 1980, nous suivons un couple juif (Michel et Léna) dans leur petite vie quotidienne, lui est tailleurs, elle est femme et maman au foyer Ils sont engagés enfin surtout lui politiques, elle peut être plus pour l’attrait des relations sociales qu’elle noue. Mais l’élément déclencheur qui vient faire éclater leurs petit trains trains de vie est le retour du petit frère de Michel que l’on nomme Jean et incarné par Jean Duvauchelle qui est alors très jeune avec sa tête presque immature. Il reste très beau et a depuis toujours avec sa voix rauque qu’on adore ! Qu’importe il dit revenir de l’URSS et s’être enfui je crois, mais beaucoup de doute vont doucement être soulevé à cause de ce personnage mystérieux, il ne parle pas beaucoup de lui, se fait suivre etc Spoil ! On va découvrir qu’il est espion israélien avec un ami, ils ont pour objectif de traquer les nazis qui veulent fuir vers le Amérique du Sud bref on apprend d’autre chose encore et encore qui l’amène à devoir fuir ! Mais big problème, ce jeune homme plein de charme fait doucement craquer notre belle Léna, qui se demande tout à coup qu’elle décision doit être prendre entre… le cœur et la raison 🤪 En parallèle on est dans une époque d’émancipation pour les femmes, elles ont et font le choix ou pas de rester avec leur époux. Bon fini le résumé on arrive à mon avis : on est de suite plongé dans l’histoire grâce aux décors et aux costumes, l’histoire n’a rien de particulièrement intrigante, c’est l’histoire inspirée de la réalisatrice Un film très sympa je valide !

Début des années 80, Anne et Tania viennent de perdre leur mère. Se plongeant dans les écrits, les photos et les souvenirs laissés par celle-ci, Anne, écrivain, découvre et reconstruit les premières années de mariage de ses parents. Pendant la guerre, Michel, juif français, se marie par amour avec Léna, juive étrangère alors internée à Rivesaltes. Cette union permet à celle-ci de sortir du camp. Au lendemain du conflit, Léna, Michel et leur petite fille, Tania, coulent des jours heureux à Lyon, entre la boutique de tailleur que tient Michel et la cellule locale du Parti communiste. Un jour, surgit dans leur vie Jean, le petit frère de Michel, qui était en colonie en Union soviétique lors du déclenchement du conflit et que Michel croyait victime, comme ses parents, de la Shoah. Petit à petit, s'installe entre Léna et Jean une relation de désir amoureux. Mais Jean est un personnage trouble. Agent israélien envoyé pour assassiner d'anciens nazis en fuite vers l'Amérique du Sud, il est poursuivi, avec son complice Sacha, par la police française. C'est en l'aidant à préparer sa fuite que Léna s'offre à Jean. Michel, furieux de douleur, accepte néanmoins de conduire son frère à la frontière italienne pour assurer sa fuite. Ayant apporté son passeport et celui de sa femme, il propose à Léna de partir avec Jean, comme mari et femme ; mais Léna reste. Au printemps suivant, Anne vient au monde... La parenthèse se referme et la vie quotidienne peut reprendre. . Réalisation : Diane Kurys . Scénario: Diane Kurys . Musique: Armand Amar . Acteurs principaux : Benoît Magimel Mélanie Thierry Nicolas Duvauchelle . Genre : Drame . Durée : 110 minutes . Sortie : 2013 . film français . Mon avis : L’histoire raconte la découverte par une jeune femme d’un douloureux secret de famille relatif à une histoire d’amour vécue entre sa mère et l’un de ses oncles. Le film porte sur des thèmes très souvent évoqués au cinéma (les secrets de famille, l’adultère). Il est porté avec une grande sincérité et des allers retours dans différentes époques ( guerre 39/44, les années 50 , 80 et 90) . Plutôt bien écrit, Le scenario est intelligent sans tomber dans les clichés. Les personnages sont tous complexes, jamais complètement mauvais, jamais parfaits. Juste humains. Cela tient également à la qualité de jeu des trois acteurs principaux mais aussi de tous ceux qui jouent les personnages secondaires comme Polydies. - Benoît Magimel est convaincant en homme éperdument amoureux de sa femme. La fin du film est particulièrement touchante, lorsque nous revenons dans les années 1980 et que le personnage de Magimel a beaucoup vieilli mais est toujours animé par la même passion pour la mère de ses filles. - Nicolas Duvauchelle, est, complètement égal à lui-même, juste et torturé. - Et la plus grande performance du film doit être pour moi attribuée à Mélanie Thierry qui habite complètement son rôle et nous fait partager les dilemmes qui l’habitent lorsque le personnage de Nicolas Duvauchelle rentre dans sa vie. - Dans les rôles des 2 filles qui recherchent la « vérité «  au sujet de leur mère , sont les magnifiques Sylvie Testud et Julie Ferrier. Pour se laisser aller dans le visionnage , il faut une belle lumière, des costumes, de beaux maquillages , … tout était présents . Un bon et beau film en définitive qui a le bon goût de se concentrer sur des éléments trop souvent oubliés par les grosses productions : des personnages complexes, un jeu profond au service d’une histoire simple, capable de toucher chacun d’entre nous.

Retour vers le futur de Coup de foudre !