
2024
•
Drame / Romance
•
1h58
Résumé
Mira, 16 ans, mène une vie d'élève modèle dans un pensionnat d'élite au nord de l'Inde. Alors que les examens approchent, sa mère Anila revient s'installer dans la région pour la soutenir et veiller sur elle. Mais la rencontre de Mira avec un nouvel élève, Sri, va semer le trouble dans la relation entre les deux femmes, chacune se retrouvant confrontée à ses propres désirs.
gênant un peu
Entre soutien et rivalité, complicité et détestation, la relation d'une jeune adolescente avec sa mère face à ses premiers émois amoureux et le poids d'une culture indienne encore bien lourde sur les épaules des femmes
Une rivalité mère / fille tout en subtilité pour un jeune étudiant qui va attiser le désir naissant de l'adolescente et les regrets de sa mère pour ce qu elle n a pas vécu ...
Mira, 16 ans, mène une vie d'élève modèle dans un pensionnat d'élite au nord de l'Inde. Alors que les examens approchent, sa mère Anila revient s'installer dans la région pour la soutenir et veiller sur elle. Mais la rencontre de Mira avec un nouvel élève, Sri, va semer le trouble dans la relation entre les deux femmes, chacune se retrouvant confrontée à ses propres désirs.
Premier film long métrage de Sushi Talati (1984👶) il suit une jeune fille bien sous tous rapports qui s'éprend d'un garçon dans un pensionnat hyper conservateur. Gros plans des visages, recherche de l'expression des sentiments de la personnage principale, qui s'efforce à l'inexpressivité du visage. Le film pourrait se résumer ainsi : elle naît au sentiment amoureux, mais doit composer avec une société pudibonde et surtout une mère possessive et contraignante... mais souffrant de l'absence d'attention. Le personnage du jeune homme résume la stratégie de contournement des obstacles pour satisfaire le désir. Il ruse, doué pour comprendre quelle "clé" permet de comprendre chaque individu, il en joue et parviens ainsi à manipuler tout son monde. Quand l'héroïne le comprend elle traduit cette attitude par l'hypocrisie et l'aura du prince charmant s'évanouira, alors que la mère devient plus accessible à sa fille. Kani Kusruti (1984👶), joue à perfection le rôle de la mère, Anila, qui sous couvert de contrôler les émois de sa fille, cherche inconsciemment (ou pas) à séduire l'ami de celle ci. Le rôle ambigu qu'elle tient et un modèle de duplicité. Anila est délaissée, elle est encore jeune mais n'a pu vivre la jeunesse de sa fille. Elle veut vivre, elle aussi, quitte à contrarier l'éducation sentimentale de sa fille. L'actrice est fille de progressistes du Kerala qui ont renoncé à leur nom afin de ne pas être vus comme d'une caste supérieure. Kani elle même a choisi son nom Kusruti = espiègle. Le film est tourné en Uttarakhand, un État hymalayen, et dépeint un milieu aisé, où les adolescents sont contraints et dans lequel la réussite scolaire devient une obsession, renforçant par là même la contrainte exercée sur des adolescents qui découvrent la vie.
Gnan gnan et peu crédible, trop long. Culture indienne interessante et bien filmé.
la vie d’adolescents en Inde
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=299545.html
“Girls Will Be Girls”, un premier film indien cru et subtil En Inde, une ado et sa mère, attirées par le même garçon, s’opposent et défient la tradition. Premier long métrage audacieux de la réalisatrice Shuchi Talati. Qui a suivi, de près ou de loin, les festivités cinéphiles de mai dernier sur la Croisette a eu vent de la révélation d’une jeune cinéaste indienne, Payal Kapadia, lauréate du Grand Prix pour All We Imagine as Light – qui sortira le 2 octobre. Comme en écho à ce sacre, voici une autre réussite au féminin venue du même pays, traversée, aussi, par des thèmes contemporains et un élan réformateur. L’action se déploie, non sans raison, depuis un milieu traditionaliste : un pensionnat d’élite dans le nord de l’Inde, mais filmé à l’anglo-saxonne. L’héroïne, Mira, 16 ans, a priori une lycéenne modèle, vient d’être promue « préfète », autant dire relais, parmi les élèves, de l’administration autoritaire. Peu après, deux événements modifient son quotidien. D’un côté, elle se rapproche d’un nouvel élève, Sri, irrésistible fils de diplomate tout juste débarqué de Hongkong. De l’autre, Anila, sa mère, revient s’installer dans la région pour veiller sur elle et la soutenir jusqu’à des examens décisifs. Avec ce triangle, Shuchi Talati, la réalisatrice de 39 ans, réussit d’abord à créer une situation subtilement instable, et donc imprévisible, entre le pensionnat et la maison maternelle. Mira, qui fait la leçon à ses camarades au moindre écart, décide d’assumer, en privé, son désir pour Sri et se prépare aux premiers rapports sexuels comme s’il s’agissait d’une nouvelle matière scolaire. La mère, au diapason de la direction de l’établissement, voit d’un mauvais œil une « amitié » dont elle veut ignorer la dimension charnelle. Mais parallèlement, cette femme au foyer séduisante semble, elle-même, s’éprendre du beau garçon et rechercher des moments d’intimité avec lui, sous les yeux de Mira… Approche frontale de la sexualité Le film surprend encore davantage par la mise en perspective, sinon la déconstruction, d’un tel suspense psychologique. De nombreux aspects de la mise en scène montrent comment les deux générations de femmes indiennes ici incarnées cherchent, coûte que coûte, à s’échapper de la place qui leur est assignée, à l’école comme en famille. Cela vaut pour l’approche de la sexualité, frontale et rationnelle, par l’adolescente comme pour l’envie de la mère de rester vivante, pas seulement dévouée aux siens. Peu à peu, il apparaît aussi que le personnage masculin, en dépit de sa jeunesse et de ses politesses, tire tranquillement profit d’un ordre ancien : le scénario de la rivalité féminine, serait-ce entre fille et mère, sera toujours celui d’un triomphe masculin… Ce beau premier long métrage propose opportunément autre chose, relevant autant de la compréhension que de l’émotion. Mira, 16 ans, mène une vie d’élève modèle dans un pensionnat d’élite au nord de l’Inde. Alors que les examens approchent, sa mère Anila revient s’installer dans la région pour la soutenir et veiller sur elle. Mais la rencontre de Mira avec un nouvel élève, Sri, va semer le trouble dans la relation entre les deux femmes, chacune se retrouvant confrontée à ses propres désirs. AH VOUS DIRAIS-JE MAMAN 2024 est-elle d’ores et déjà l’année du cinéma indien ? En parallèle des films d’animations primés à Rotterdam (Kiss Wagon et Schirkoa: In Lies We Trust) des auteurs remarqués à Berlin (The Adamant Girl, In the Belly of a Tiger, The Fable), et bien sûr du grand retour du pays en compétition à Cannes après presque quatre décennies d’absence injuste (avec le formidable All We Imagine as Light), il y a un autre film qui continue de tirer son épingle du jeu. Premier long métrage de la cinéaste Shuchi Talati, Girls Will Be Girls a été primé dès sa première à Sundance avant d’entamer un sacré circuit en festivals, allant jusqu’à remporter les plus hautes distinctions aux festivals de Biarritz et Cluj-Napoca en un même weekend. Mira, 16 ans, est déléguée de classe dans un lycée plutôt strict. Sa coupe carrée sage retenue par une barrette lui donne des airs enfantins, mais elle n’est pas née de la dernière pluie. Quand un nouvel élève venu de l’étranger vient la draguer en l’invitant à regarder les étoiles dans son télescope (faut-il y voir un symbole?), elle garde les pieds sur terre, en tout cas pour un temps. Puis, quand les sentiments menacent de devenir plus importants que les bonnes notes, sa mère est là pour la rappeler gentiment à l’ordre. Girls Will Be Girls est une romance adolescente qui ne manque pas de douceur (ce que vient d’ailleurs souligner le chaleureux travail sur les couleurs par la cheffe opératrice taiwanaise Jih-E Peng) et qui n’a pas peur d’évoquer la sexualité féminine sans trop de complexe. Ni conte de fées candide ni drame au réalisme brutal, le film évolue dans un entre deux agréable… quitte à stagner un peu trop et à risquer un certain surplace. A force de remettre son dénouement à plus tard (la question centrale étant « Mira va-t-elle réussir à voir le loup comme elle en crève visiblement d’envie ? »), on se demande un peu quel regard la cinéaste pose exactement sur la situation de son héroïne soumise à bien des frustrations. En effet, il y a un potentiel particulièrement cruel et donc hautement comique dans ce portrait de godiche coincée qui rêve de tripoter un zizi, et dans la concurrence tordue qui se noue avec sa mère un peu trop accueillante avec le fiancé de Mira. Explorer ces pistes aurait sans doute abouti a un résultat bien plus clivant, mais il est difficile d’ignorer les nombreux gags méchants qui ne demanderaient qu’un léger coup de pouce pour percer à la surface. Le côté finalement plutôt lisse de Girls Will Be Girls explique peut-être en partie sa popularité, mais peut aussi s’avérer une frustration. Le récit est plein de codes culturels dépaysants (hiérarchies scolaires, éducation sexuelle), mais les codes cinématographiques utilisés restent un peu trop familiers et convenus pour que ce joli petit voyage laisse une impression très durable. De l’interprétation à la mise en image, il y a néanmoins suffisamment de savoir-faire à l’écran pour retenir l’attention et rendre curieux de la suite de la carrière de la réalisatrice. Titre Girls Will Be Girls Genre Comédie dramatique Sortie 2024 Durée 1h58 Musique Khanwalkar Sneha Origine Inde - France - Etats-Unis Musique Khanwalkar Sneha, Pierre Oberkampf SYNOPSIS Dans le nord de l'Inde, non loin de l'Himalaya. Une adolescente voit son existence perturbée par le retour d'une mère absente depuis des lustres. CASTING Kani Kusruti Anila