1963
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Action / Drame
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2h13
Résumé
Un samouraï errant âgé arrive dans le domaine d'un seigneur féodal et demande un lieu honorable pour se suicider. Pourtant lorsqu'il se renseigne sur un jeune samouraï arrivé avant lui, la situation prend une tournure inattendue.
Encore un film en noir et blanc japonais... J'étais sceptique de la première moitié mais la deuxième était vraiment bien ! Mélange d'action et d'émotions, j'ai beaucoup aimé les combats. Mais, au final, la morale du film ne serait pas d'apprécier la première moitié du film ? Mmmh ??? Petite remise en question de la pratique du kenjutsu aujourd'hui et ce qu'on doit en attendre. Petite assimilation à l'intendant au clan Li pour ma part ? Bref, sympa à revoir je pense.
L'honneur n'est qu'une façade 🙂↕️
Ce film est un chef-d'œuvre Les scènes tournées pour l'époque le jeu d'acteur les musiques l'ambiance générale. Au début, c'est l'histoire d'une personne qui souhaite se faire hara-kiri au sein des murs d'un clan, le clan Li. On découvre l'histoire d'une autre personne qui est venue se faire hara-kiri quelque temps auparavant (avec un sabre en bois). Et au fur et à mesure on se rend compte que les deux personnages sont liés. C'est en fait sont beau fils et qu'il était parti chercher de l'argent pour son enfant et sa femme qui était malade (la fille de la deuxième personne qui est venu se faire hara-kiri). On se rend compte donc que cette deuxième personne est venue se venger car ce n'est pas normal de se faire hara-kiri avec un sabre en bois (il avait vendu, ses vrais sabres pour avoir de l'argent et soigner sa famille) et que comme son beau-fils n'est pas revenu, sa fille et son petit enfant sont morts car ils n'avaient plus d'argent. C'est donc pas un film d'action mais beaucoup de paroles sur cette histoire et à la fin le personnage fini parce se faire un hara-kiri et le chef du clan décide d'honorer cette mort (bien qu'il ait tué des membres de son clan est blessé d'autre dans la dernière scène où il cherchait à se défendre contre tout le clan qui voulait le tuer).
Masaki Kobayashi DOP Yoshio Miyajimi
🎬 La puissance de la réalisation de Masaki Kobayashi frappe d’entrée avec un cadre réglé au millimètre et un esthétisme clair obscur saisissant. Le réalisateur oscille entre gros plans puissants, et compositions larges savantes, placement des figurants, jeux sur les décors d'intérieurs, le tout très bien éclairé. L'acteur Tatsuya Nakadai impose sa classe et son charisme. Cette plongée dans le Japon féodal du 17ème siècle que nous livre Kobayashi nous permet d’en découvrir les codes. Un très grand film, qui prend aux tripes de la première à l’ultime minute. 🎬 🎬 🎬
« Nous pouvons être fiers d’avoir été à la hauteur de l’événement. » ou l’aveu d’échec d’une société désuète par le révisionnisme.