
2024
•
Comédie / Drame
•
1h56
Résumé
De Paris à Rome dans les années 70, le destin d’un écrivain fauché percute celui d’une star montante du cinéma. Leur chemin vers l’amour sera semé d’embuches, de quiproquos et rebondissements. Une comédie musicale et tourbillonnante !
Opinion du public
221 avis
6.5/10
5.5/10
Les avis sur ce film sont partagés, oscillant entre enchantement et déception. Certains spectateurs sont charmés par les performances musicales et l'esthétique rétro, trouvant le film divertissant et plein de couleurs. D'autres critiquent le manque de rythme et les chorégraphies peu inspirées, le qualifiant de kitsch et parfois long. Malgré ses imperfections, le film semble offrir un bon moment de détente avec une touche nostalgique des années 70.
👍 Esthétique rétro et performances musicales captivantes.
👎 Peut sembler kitsch et manquer de rythme.
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J’adore Jacques Demy. Donc est ce que j’ai aimé ? ÉVIDEMMENT. C’est une histoire hyper kitsch de triangles amoureux à n’en plus finir mais c’est très divertissant, drôle, poétique, les chansons sont sympathiques et les acteurs sont bons. Visuellement, c’est magnifique, on est vraiment plongé dans les années 70. L’hommage aux films de Demy, Les Parapluies de Cherbourg, est évident.
Une première partie tout bonnement à côté de ses intentions ? Les écueils de la comédie musicale sont quasiment tous cochés, mais finalement, la seconde partie vient sauver le film ! Elle est très convaincante, les chansons s’affirment (beaucoup plus intéressant quand les personnages chantent en canons/voix qui se mélangent) et le scénario se tisse et se dénoue d’une manière plus convaincante. On peut noter de très beaux décors et costumes, qui participent grandement à ne pas décrocher à la première partie. Ça chante bien, mais manque sans doute de vraies signatures vocales; c’est aussi le pendant d’avoir choisi quais exclusivement des acteur.ices (plutôt sympa d’entendre José Garcia chanter cela dit). Pleins de refs de cinéphile à relever !
Comédie musicale légère. Jolis costumes années 70
Dedienne 💕
Comédie musicale kitsh dans l esprit de Jacques Demy, divertissante
Le mérite de ce film est de tenter la comédie musicale. Des musiques agréables de Beaupain. Tous chantent correctement mais encore une fois les Français.es auraient bien besoin d apprendre à danser et à chanter.
Arvor, un feel good après journée de travail. Mais histoire d’amour bof bof. Une super esthétique images couleurs
Un petit bonbon.
Comédie Musicale • de Diastème • 2024 • 1h56 • avec Clara Luciani, William Lebghil, José Garcia, Laura Felpin. La Saint-Sylvestre, à Paris, dans les années 1970. Paul, écrivain en manque d'inspiration, rencontre Léonore, une jeune actrice montante. Ils passent la nuit ensemble mais Léonore le quitte le lendemain. Ils se recroiseront un peu plus tard à Rome, dans les studios de Cinecittà, où Léonore tourne un film. Leur chemin vers l'amour sera semé d'embuches, de quiproquos et rebondissements... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ 👍 Des petites lanternes clignotent au mur du studio d’un écrivain (William Lebghil) qui chante, amer, qu’il est « Nul ! nul ! ». Dehors, tombe une neige aussi joliment artificielle que dans les vieilles comédies romantiques. Le romancier déprimé ouvre la fenêtre et se jette dans le vide, mais il habite au… rez-de-chaussée. En cette soirée du Nouvel An, il va pourtant rencontrer la femme de sa vie : une star montante du cinéma (), aux airs de . Mais la vie ressemble, souvent, à un film d’amours compliquées : la jeune actrice est avec un producteur habillé comme dans Starsky et Hutch et fou d’elle (José Garcia). Et l’écrivain ignore à quel point il est aimé par sa femme de ménage (Laura Felpin), comme Belmondo dans de Philippe de Broca… De plateaux de cinéma en chambres en ville, tout ce joli petit monde va se mentir, se quitter, se retrouver, sans cesser de chanter… Le réalisateur Diastème passe à la comédie musicale grâce à dix-huit chansons inédites et sublimes − drôles, tristes, les deux en même temps − d’Alex Beaupain et en projetant une surprenante troupe d’acteurs dans, entre autres, le Cinecittà romain des années 1970, délicieusement contrefait en studio. Ce pimpant exercice de style penche plus du côté d’Alain Resnais que de Jacques Demy avec ses saynètes dignes d’une opérette et son univers visuel si vintage que l’on se croirait dans une bande dessinée. Ses seventies servent aussi d’écrin malin pour un regard rétrospectif sur l’homosexualité et le statut des femmes à cette époque soi-disant libérées − Grégoire Ludig et Vincent Dedienne, réalisateur et acteur en couple craignent le coming out. Un petit théâtre emballant, tout de mélancolie pop, sur l’inconstance des sentiments (et du succès) où brille, particulièrement, , version chantante de Giulietta Masina. — G.O. 👎 Il y a dix-sept ans, Alex Beaupain avait, déjà, écrit et composé les superbes chansons d’une comédie musicale pour le cinéma. C’était Les chansons d’amours (2007), de Christophe Honoré, un film de plain-pied avec son époque, d’une fantaisie et d’une vitalité ébouriffantes. La comparaison est inévitable et, hélas, cruelle, pour Joli joli, un spectacle triste et vieillot (pourquoi cette reconstitution aussi fantasmée que maladroite des années 1970 ?), sans rythme ni grâce malgré la bonne volonté du casting, Laura Felpin en tête. Les chorégraphies sont molles du genou et certaines séquences, à l’instar du très cliché ballet des infirmières sexy au chevet d’un José Garcia vraiment pas à son avantage, sont franchement embarrassantes. Joli joli ? Bof bof. — S. D. TÉLÉRAMA • Publié le 24 décembre 2024.