
1984
•
Aventure / Drame
•
1h42
Résumé
Un jeune garçon perturbé est plongé dans un monde fantastique à travers les pages d'un livre mystérieux.
Opinion du public
486 avis
7.5/10
7.3/10
Les avis sur 'L'Histoire sans fin' révèlent une nostalgie marquée pour ce classique des années 80, apprécié pour son univers fantastique et ses personnages mémorables. Malgré des effets spéciaux datés, le film captive par son invitation à l'imagination et à l'aventure. Les spectateurs sont touchés par la profondeur philosophique et la capacité du film à évoquer l'enfance et l'espoir, même si certains trouvent la fin moins satisfaisante.
👍 Univers fantastique captivant
👎 Fin peut décevoir
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+ Grand classique des années 80 du cinéma pour enfants, "L'histoire sans fin" n'est pas inintéressant même pour les adultes. Avec des décors très travaillés qui dégage un charme fou 🩷 - Même si le film est ancien et que du coup, les effets spéciaux sont forcément un peu daté…
Recommandé par Malraux
A bit too long but great decor I guess ?? Why did they kill the horse also Didn’t really care about the story but I think could be nice for kids
Un sacré coup de vieux pour les effets spéciaux mais tellement de nostalgie concernant ce film! Une belle histoire sur la confiance en soi qui permet de surmonter les épreuves. Et cette musique... 🥰
Vsz golri mais bon hein
L’histoire sans fin est l’adaptation d’un roman. Mais n’ayant ni les moyens ni le temps d’adapter le tout, le réalisateur n’en fera que la première moitié. Ce qui conduira l'écrivain à renier le film et demander à ce que son nom ne figure pas au générique de début. Le film commence par nous présenter le personnage principal et les problèmes qu’il a que ce soit avec son père, la mort de sa mère ou encore les brutes de l’école. Tout cela va le conduire à se réfugier au grenier de son école avec un livre prétendument magique qui va l’emmener dans le monde de Fantasia où il suivra les aventures d’Atreyou. Des deux premiers tiers, le film est une histoire de quête de héros où il devra accomplir plusieurs épreuves et faire face a des sacrifices (la mort d’Atrax) dans l’espoir de sauver le monde. Il se fera pour cela aider de plusieurs personnages fort sympathique. Le meilleur étant Falkor, le dragon porte bonheur. Lors du dernier tiers du film, séparé de Falkor en ayant tenté de trouver la frontière de Fantasia, Atreju rencontre le grand mangeur de pierres qui pleure la disparition de ses amis puis fait face au Gmork, qui est la scène qui rend le film complètement original, y compris par rapport au livre : comme la deuxième partie du livre n'est pas dans le film, on n'est jamais confronté à la méchante de l'histoire, qui voulait ensevelir Fantasia dans le Néant puis duper Bastien pour obtenir ses souvenirs... Du coup, dans le film, le Gmork admet travailler pour "un pouvoir derrière le Néant " mais n'est finalement qu'un serviteur. Si cela diffère du livre, cela pourtant le magnifie. Dans le film, le Néant est tout simplement dû aux humains qui cessent de rêver, et qui perdent espoir. C'est ça qui est le mal absolu. Pas un grand gaillard avec un masque blanc et un couteau. Pas une grosse boule venue de l'espace. Pas le Diable ou je ne sais quel artifice frontal que tout le monde peut faire. Gmork ajoute : " Ceux qui n'ont pas d'espoirs sont faciles à contrôler. Et celui qui contrôle, a le pouvoir ! "Cette notion est aussi bien valable dans Fantasia que chez nous les lecteurs-spectateurs. Je trouve cette mise-en-garde plus intéressante que l’original et surtout toujours d'actualité. Atreju tue Gmork en combat singulier après avoir héroiquement dévoilé son identité, et s'en va trouver l'Impératrice pour lui annoncer son échec : il n'a pas trouvé d'humain pour lui trouver un nom. Elle lui annonce que si. Qu'un enfant de la terre était avec lui tout le long, et qu'il est même là tout près, et entend tout. Plongé dans des abîmes de perplexités, Bastien refuse d'abord ce constat. Mais le réalisateur a savamment dosé diverses intrusions de Bastien dans la fiction. Parvenant a exprimer en image une des données du livre avec brio. Dans le livre, Bastien entre dans Fantasia et après quelques chapitres s'en va trouver un vieil homme sur une montagne qui est en train d'écrire L'Histoire sans Fin. Or les premiers mots du livre sont ceux du livre qu'on a dans les mains, avec l'arrivée de Bastien dans la librairie alors qu'il était poursuivi. Pas le livre que Bastien a commencé à lire, avec la réunion des animaux. Dans le film, quand on découvre Morla, Bastien crie de frayeur et cela semble déranger les personnages fictifs pour un court instant. Plus tard, devant la deuxième porte qui mène à l'Oracle du Sud, qui est supposée confronter le personnage fictif à son "véritable lui-même", Atreju voit Bastien en train de lire le livre ! Et juste avant de rencontrer Gmork, il y a une scène super belle, où Atreju parcoure une cité en ruines avec des fresques représentant son aventure sur les murs... La dernière fresque est celle de Gmork caché dans son trou, juste avant qu'il ne le découvre pour de vrai. Le caractère fictif de la narration est donc sans équivoque pour nous, mais pas pour Bastien... Alors l'Impératrice enchaîne : il y a même d'autres gens ( Moi, vous... ) qui suivent l'aventure de Bastien ! Pour finir de le convaincre, elle brise le quatrième mur et s'adresse à la caméra : Bastien et nous-mêmes devons la sauver ! Bastien accepte ainsi à ce moment d’être un enfant. De rêver. D’imaginer des aventures. Pour appuyer les propos de l’auteur, le réalisateur Wolfgang Petersen peut compter sur une production ambitieuse, au plus grand budget pour un film européen à cette époque et qui n’a pas eu peur de reconstruire un monde imaginaire, avec décors reconstruits, créatures en latex et autres matériaux, mécanisées ou en costume, et bien sur de très nombreux trucages pour faire coexister le tout. Les forêts mystiques, les décors enroulés et une certaine photographie dans les ocres sales rappelleront les illustrations d’Arthur Rackham, mais aussi d’autres grands noms d’artistes. Aujourd’hui c’est sur, tout cela a vieilli mais cela n’en reste pas moins impressionnant. L’histoire sans fin nous rappelle que l’imagination est primordiale. Et tant qu’on vit avec, l’histoire (qu’on imagine) n’aura jamais de fin… Au final, « Ça n'a vraiment pas d'importance, mais oui... »
C’est un film qui m’a énormément marqué quand j’étais petit, tous les personnages sont graves atypiques et un peut flippant. Mon préféré c’est la tortue, derrière elle y’a un message grave philosophique sur l’importance de l’existence. En réalité rien ne sert à rien et donc rien est important, pourtant on s’obstine à mettre de l’importance à la chose la moins logique qui est "exister". Sinon l’histoire dans le globale est pas très spécial, un peut à Peter Pan. Ce que j’aime beaucoup dans ce film c’est clairement son esthétique, avec des vieux effets spéciaux et c’est ça qui m’avais marqué à l’époque. Un très beau retour enfance.