6.9/10
1974
•
Action / Aventure
•
2h05
Résumé
James Bond est amené à croire qu'il est la cible du meurtrier le plus cher du monde alors qu'il tente de récupérer une technologie solaire confidentielle qui doit être vendue au plus offrant.
« Il digère son coup de grâce » Une des trois séquences ou James n'apparait pas… en chair et en os, mais en cire. (Dans Bons baisers de Russie, c'est un agent masqué, et dans le précédent Vivre et laisser mourir, il n'est pas présent du tout). La scène pose le cadre dans lequel vit Scaramanga et annonce le duel final. C'est à la fois original (dans l’esprit de la franchise) et assez bien trouvé. La meilleure chose de ce film est le grand méchant incarné par Christopher Lee qui est vraiment extraordinaire. On voit qu’il s’est beaucoup plu sur le tournage. Et le duo qu’il forme avec Nick Nack (Hervé Villechaize) est iconique. James Bond se présentant quasiment les mains vides, c’est le méchant qui à le droit cette fois ci à l’objet iconique du film (le pistolet d’or) et c’est donc aussi une raison qui explique que le personnage de Lee est autant marqué les esprits. C’est d’ailleurs ce même personnage qui prend les commandes de l’autre objet atypique du film: la voiture volante. Notons d’ailleurs que ce concept existait réellement mais son créateur ayant perdu la vie peu de temps avant le tournage, il fut décidé d’utiliser une maquette pour les plans en vol. Par contre, les scénaristes n’ont pas été très sympa avec Christopher puisqu’à la question « comment le méchant se rate pour éliminer Bond ? » Et bien comme tous les autres méchants de la saga : un nombre incalculable de fois. Mais là, c’est vraiment ridicule D'abord en tirant sur le scientifique à côté de lui. Mais on apprend qu'il n'était pas la cible (alors que la statue de cire de la séquence pré-générique nous avait indiqué que Bond était bien l'ennemi intime de Scaramanga). Ensuite en empêchant Nick Nick de le transpercer (puis en l'envoyant dans une école d'arts martiaux, quelle drôle d'idée…). Enfin en tirant sur le bouchon de champagne à la place de sa cible lors de l'arrivée de Bond sur son île. Sans oublier le repas, où il le tient en joue. Tout ceci au nom du sport…. Tsss… Bon malgré ces quelques défauts, Christopher Lee reste l’un des méchants les plus marquants de la saga. Roger Moore est toujours correct dans son rôle. Mais il faudra attendre les suivants pour qu’il soit vraiment à son top. En attendant, on a quand même un James Bond plein d’assurance apportant de l’humour so British qui fonctionne bien. Par contre, en ce qui concerne Bond, il ne tue qu’un ennemi dans ce film : le grand méchant, et c'est le record (bas) sans doute définitif de tous les James Bond ! Pas mal d’actions dans ce film. Même si la scène de karaté est complètement inutile et ajoute une longueur au film pour rien. On n’aurait donc plus l’enlever ce qui aurait permis au long métrage d’être mieux rythmé. Car avant cette scène, on passe vraiment un très bon moment devant. La grande cascade du film est très bien préparé avant le grand saut, et niveau effets spéciaux, c’est vrai qu’aujourd’hui, on voit le truc mais la mise au point sur ordinateur était la première à l’époque. Elle aurait pu être un vrai sommet de tension spectaculaire, mais se transforme en gag à cause d’un habillage sonore ridicule que le réalisateur regrettera très rapidement. D’ailleurs, faire revenir le shérif de l’épisode précédent pour apporter de l’humour n’était vraiment pas nécessaire et faire perdre de la valeur au film. Un des seuls secteurs de la production où on ne peut pas critiquer, ce sont le décors. Et Peter Murton et Peter Lamont nous offrent un petit festival de trouvailles visuelles aussi marquantes les unes que les autres. Il y a cette magnifique (et absurde) idée du Queen Elizabeth couché sur le flanc dans la baie de Hong Kong réaménagé par le MI6 nous offre des images assez ébouriffantes, et, bien sûr, le repère de Scaramanga qui recèle son lot de plans marquants. A la fin du film, la tradition est respectée puisque le héros se retrouve avec une femme sur une embarcation perdue en mer avec la jonque de Scaramanga dont M connait soudain mystérieusement le numéro pour embêter notre héros ! Au final, on peut résumer ce film par un Walter PPK contre un pistolet d’or !
1974
6,5. Une machine à tuer sans états d âme. Roger Moor est très beau, le film un peu moins. Très politiquement incorrect, année 1974… Mais enfin des coiffures, des habits et des bikinis d actualité. On passe toujours un bon moment quand même.
🎬 Neuvième opus de la saga 007, une réalisation très efficace de Guy Hamilton, qui réalise ici son quatrième et dernier chapitre. Deuxième mission de Roger Moore qui nous livre une très bonne performance dans le rôle. Francisco Scaramanga est admirablement bien interprété par Christopher Lee qui livre un tueur implacable et violent, et dans le rôle de son sbire, on retrouve l’énigmatique Tric Trac, interprété par l’acteur français Herve Villechaize. Le tout dans de sublimes décors asiatiques, la Thaïlande ou encore Hong Kong. On retrouve par ailleurs dans cette séquence le fameux Shérif Pepper, en vacances dans le coin et faisant le trait d’union avec le James Bond précédent. Le final est psychédelique à souhait. Sympa! 🎬 🎬 🎬
14/20 sur Amazon Déjà vu
1974. Avec Roger Moore, Christopher Lee, Britt Ekland, Maud Adams, Bernard Lee, Lois Maxwell,