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L'homme qui tua Liberty Valance

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8/10

1962

Drame / Western

2h03

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Résumé

A l'enterrement de Tom, le sénateur Stoddard explique à un journaliste comment, grâce à Tom, l'Etat fut débarrassé du tueur Liberty Valance et comment lui, arrivé dans l'Ouest comme jeune avocat, il gagna ses galons de sénateur.

Avis de la communauté

Opinion du public

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67 avis

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8/10

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8.1/10

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Avis et Commentaires

34 avis
Marc Saffara noté ★ 10/10
17 avril 2025

Cinémathèque française John Ford Avec James Stewart, John Wayne, Véra Miles, Lee Marvin 1962

Dominique MARCELa noté ★ 9/10
16 avril 2025

L’Homme qui tua Liberty Valance”, western incontournable de John Ford Ce John Ford est accessoirement connu pour la fameuse sentence : « Quand la légende prime les faits, on imprime la légende. » C’est par le vieux sénateur que la légende a glorifié que nous apprendrons les faits. Mais ce faux suspense vient seulement enfoncer le clou. L’essentiel tient dans la confrontation de deux types d’hommes de l’Ouest. Ransom Stoddard (James Stewart) est un jeune juriste fébrile qui ne cesse d’agiter, tel un chiffon blanc, la vertu des lois. Tom Doniphon (John Wayne) incarne, lui, la force tranquille, taciturne, efficace. Ford prend un malin plaisir à féminiser le premier, réduit, en attendant son heure, à faire la plonge en tablier dans le restau du coin. Wayne est, comme d’habitude, blindé de virilité. C’est pourtant lui qui va craquer en voyant la rivalité amoureuse qui se noue autour de la belle Hallie tourner à son désavantage. Chez Ford, rien n’est jamais aussi simple qu’on pourrait le croire au premier coup d’œil. L’opposition des deux figures, de leur gestuelle, de leur langage, suffirait à faire le film. S’y ajoutent un noir et blanc au piqué superbe et une galerie de seconds rôles gratinée, Lee Marvin en tête, qui joue Liberty Valance avec délectation, aussi brutal et sans merci que son nom est élégant. L'histoire de l'Homme qui tua Liberty Valance Un Sénateur, James Stewart, de retour dans sa petite ville pour assister à l’enterrement d’un personnage obscur, un moins que rien, et cela intrigue un jeune journaliste. Le récit est constitué d’un long flash back. Le Sénateur racontant au plumitif l’histoire de cet homme que nul ne connaît et qu’on met en terre, interprété par John Wayne. Voici le nœud originel qui liera leur destin à tous. James Stewart, encore blanc bec, circule dans une diligence attaquée par des hors-la-loi. Il est passé à tabac, reprend connaissance, soigné par les gens de cette petite ville. Il n’a qu’un nom en tête, celui du malfrat qui l’a agressé et terrorise la région : Liberty Valance, délicieusement ignoble Lee Marvin. C’est l’histoire, donc, d’un James Stewart s’éveillant à l’action politique, engagé dans un combat pour pacifier cette contrée où les armes règnent en maître. Mais que ronge cet homme dédié à la morale et au bien public ? Une vengeance personnelle, obsessionnelle : défier en duel Liberty Valance. Alors, imaginez le jeunot borné, cabré dans son honneur perdu, apprenant péniblement à manier le colt pour affronter un as de la gâchette. D’où cette question entêtante ? Qui, au cours du règlement de compte, a vraiment tué Liberty Valance ? James Stewart ou son ombre tutélaire, le cow-boy taiseux qui n’aime guère la lumière, celui qui l’avait déjà sauvé une fois : John Wayne ? Il y aura toujours, chez le personnage de James Stewart, cette amertume, cette blessure narcissique jamais cicatrisée, cette jalousie tapis derrière une carrière politique accomplie. La mort de Liberty Valance, il en récoltera pourtant les lauriers à pleines brassées. Que voulez-vous ? Dans l’Ouest, quand « la légende surpasse la réalité, on imprime la légende ». Phrase restée gravée dans les anales du cinéma. Une adaptation ciné tirée d'une nouvelle Le film de John Ford est une somme, dense, sensible, puissante. Il dure 2 heures. Me croirez-vous si je vous dis qu’il est tiré d’une nouvelle de 11 pages ? Un texte magistral, tiré au cordeau, qui contient plus, beaucoup plus en 11 petites pages que le long-métrage. Il est signé Dorothy Johnson. Tiré d’un recueil intitulé « Contrée indienne ». Lisez-le, lisez-le, je vous en conjure. C’est le diamant brut de la mythologie américaine. L'OUEST EST MORT, VIVE L'OUEST ! par Ophélie Wiel La patte d’un maître est rapidement reconnaissable, même aux yeux les moins informés. Avec Ford, quelques éléments suffisent : de vieux compagnons de route (John Wayne, Woody Strode), un noir et blanc lumineux, une flambée de personnages secondaires, un humour finement intégré à l’histoire. L’Homme qui tua Liberty Valance contient tout cela à la fois. C’est une œuvre d’un classicisme absolu, qui détonne par rapport à l’époque : les années 1960. Est-ce à dire que John Ford était en retard avec son temps ? La complexité de la symbolique qu’il développe dans ce dernier chef-d’œuvre tend bien entendu à prouver le contraire… L’histoire du film est d’une simplicité confondante, presque anecdotique. Un sénateur et sa femme, Ransom et Hallie Stoddard, arrivent à la gare de Shinbone. Impressionnés par l’importance de cet événement, deux journalistes supplient le sénateur d’expliquer la raison de sa venue. Random leur explique qu’il est venu assister à l’enterrement d’un vieil ami, Tom Doniphon, et décide de leur raconter son histoire… Jeune avocat fraîchement diplômé, Stoddard était arrivé à Shinbone sous des auspices peu favorables : sa diligence avait été attaquée par un bandit de grand chemin, Liberty Valance. Sans le secours du cow-boy Tom Doniphon, Stoddard n’aurait pas survécu à la cruauté de Valance. Rétabli, le jeune homme décide de se venger, mais uniquement par voie légale… Une fois ces éléments de récit exposés, Ford suit le déroulement de son intrigue avec la tranquillité déroutante qui le caractérise. Ce qu’il raconte, au fond, n’a pas beaucoup d’importance. Dans l’éternelle confrontation entre Bien et Mal, le Bien triomphera, puisque le titre nous indique que Liberty Valance est mort. Le moment fatidique du duel est expédié promptement, comme dans La Poursuite infernale. Quant à la révélation de l’identité de l’assassin-justicier (c’est Tom Doniphon, et non Ransom Stoddard, qui a tué Liberty Valance), ce n’est pas vraiment une surprise. Dès les premières minutes de récit, il est évident que le héros – celui auquel va la sympathie de Ford – est Tom Doniphon, et non pas le jeune avocat continuellement tourné en ridicule. Le jeu de John Wayne, tout en lenteur et en force tranquille, accentue d’ailleurs ce contraste avec le personnage de James Stewart, dont l’interprétation est plus agitée, jouant continuellement sur l’émotivité. L’Homme qui tua Liberty Valance est un film nostalgique. Ford y célèbre pour la dernière fois les valeurs de l’Ouest américain, tout en annonçant leur disparition en faveur du progrès de la démocratie et de l’industrialisation. Le fait que les personnages principaux soient au nombre de trois a son importance. Chacun à sa manière symbolise un des visages de l’Amérique. Liberty Valance (incroyable Lee Marvin, l’un des meilleurs « méchants » de l’histoire du cinéma américain) est la part sombre de l’individualisme de l’Ouest. Il n’obéit qu’à la loi du plus fort (en l’occurrence lui-même), et chacun de ses désirs doit être satisfait sur le champ, même s’il faut recourir au meurtre. John Ford accroît la terreur qu’inspire sa présence à la population de Shinbone en raréfiant et en théâtralisant chacune de ses apparitions. Au fond, le deuxième personnage, Tom Doniphon, a beaucoup plus d’affinités existentielles avec ce voyou égoïste qu’avec Ransom Stoddard. Mais il a décidé de mettre son individualisme au service de la justice et de l’honnêteté. Il sait qu’à l’Ouest, une bonne gâchette vaut mieux que tous les livres de loi imaginables. Mais il reconnaît aussi, en acceptant sa défaite (amoureuse et « héroïque ») face à Stoddard que son monde est voué à disparaître. L’Ouest qu’incarne le cow-boy John Wayne ne peut plus résister à l’invasion du chemin de fer et à la progressive constitution des « États-Unis ». Sa mort sonne le glas d’une époque, sur laquelle John Ford se permet de verser quelques larmes. Mais si Ford s’était contenté de cette opposition entre les deux faces de Janus, son Liberty Valance n’aurait peut-être été qu’un western de plus dans la carrière du grand cinéaste. Coup de maître, il introduit un troisième personnage, un autre « bon », Ransom Stoddard, dont les motivations et les valeurs sont bien différentes de celles de Tom Doniphon. Le véritable duel est celui qui oppose ces deux faces du bien, ces deux philosophies de l’Amérique : celle d’un homme pour qui seul compte son bien-être et celui de son entourage ; et celui pour lequel l’engagement collectif en faveur du progrès est l’unique source de bonheur. Ransom Stoddard n’est peut-être pas le héros auquel va spontanément la sympathie du spectateur, mais l’Histoire lui donnera raison. John Ford le charge de symboliser les valeurs américaines que le vieux cinéaste a défendu avec acharnement durant sa longue carrière : Stoddard soutient la liberté de la presse, créé une école où il enseigne l’égalité entre les hommes, il organise des élections libres… Finalement, il ne serait pas faux de dire que, pour Ford, Tom Doniphon et Ransom Stoddard sont complémentaires. Tous deux expriment la complexité de la philosophie fordienne : exaltation du courage, de la virilité, de « l’homme fort », mais lutte contre l’injustice et défense des opprimés. L’ironie du sort réside dans cette dernière réplique, devenue mythique, du journaliste qui refuse de publier le véritable nom de l’assassin de Liberty Valance et qui s’explique en ces termes : « à l’Ouest, quand la légende dépasse la réalité, on imprime la légende. » Cet Ouest qu’incarnait si bien Tom Doniphon, et pour lequel il est mort, c’est Ransom Stoddard qui en récolte tous les fruits… Mais la victoire est amère. Contrairement à la plupart des films de Ford, L’Homme qui tua Liberty Valance ne finit pas sur un happy-end ou une note d’espoir. Le couple formé par Ransom et Hallie ne semble pas vraiment heureux, car leur vie commune est basée sur un mensonge et sur une mutuelle incompréhension. Mais le plus triste au fond, c’est qu’avec ce film disparaît toute une époque, celle du mythe de l’Ouest en tant qu’idéal du cinéma américain. L’Homme qui tua Liberty Valance est l’un des premiers westerns funèbres. Ford voulut être au premier rang pour enterrer dignement ce genre dont il restera à jamais le maître. Fiche technique Réalisation : John Ford Scénario : James Warner Bellah et Willis Goldbeck Musique originale : Cyril J. Mockridge Photographie : William H. Clothier États-Unis – 1962 – 2h03 Interprétation John Wayne : Tom Doniphon James Stewart : Ransom Stoddard Lee Marvin : Liberty Valance Vera Miles : Hallie Stoddard Synopsis Le célèbre sénateur Ransom Stoddard débarque incognito à Shinbone pour assister à l’enterrement d’un mystérieux inconnu : Tom Doniphon. Pressé par les journalistes locaux, le sénateur revient avec émotion sur les événements qui firent sa carrière des années auparavant, lorsqu’il essaya de débarrasser la ville d’un dangereux bandit : Liberty Valance. HISTOIRE DU WESTERN Le western : un genre épique Le western met en scène l’histoire des Etats-Unis à l’époque des pionniers, correspondant à l’expansion de son territoire entre la Guerre de Sécession et l’unification de la Nation (1860-1890). Le genre conjugue deux aspects fondamentaux : – l’évocation historique d’une période fondatrice des États-Unis, témoignant d’une volonté de restitution fidèle. – le récit épique de l’expansion d’une nation à la conquête d’un nouveau territoire, à la fois hostile et majestueux. Le western constitue à cet égard le mythe fondateur de l’Amérique, décliné dans des personnages (le cowboy, l’indien, le bandit), des décors (le saloon, la prairie, le ranch) et des péripéties (l’attaque de la diligence, le duel final, la bagarre au saloon) caractéristiques du genre. Variable d’un film à l’autre, cette double dimension parcourt l’histoire du western classique, du début du XXème siècle à son extinction dans les années 70. LE HÉROS FORDIEN VIDÉO PRÉSENTATION DU FILM LAC PAYS DE LOIRE La Fabrique des héros L’Homme qui tua Liberty Valance propose une réflexion mélancolique sur la légende de l’Ouest et la constitution de la démocratie américaine à travers le parcours des deux personnages principaux du film : – Tom Doniphon, représentatif du cow boy classique défini par sa droiture, son assurance virile et sa maîtrise des armes. – John Stoddard, un jeune avocat venu de Boston, engagé dans le respect du droit et l’éducation de la population. Les deux vidéos proposées mettent en perspective la question de l’héroïsme dans le film de Ford, incarnée par ces deux personnages contrastés mais unis dans la volonté d’installer l’ordre dans la ville de Shinbone. Propostion d’activité Le critique Jean-Baptiste-Thoret définit le héros fordien par l’articulation entre la défense de ses intérêts personnels et le dévouement à la communauté. A l’issue de la vision du film, proposer une analyse de chacun des deux personnages principaux à partir de cette définition. Pistes d’observation Un western crépusculaire L’Homme qui tua Liberty Valance s’inscrit dans la période tardive du western classique, marquée par une réflexion mélancolique sur le genre. Relever les éléments du récit qui en témoignent. Analyse des personnages Le récit est structuré par la relations de trois personnages classiques du western : le cowboy, le bandit, le défenseur de la loi. Analyser leur fonction dramatique, les aspirations qui les définissent et les éléments symboliques qui leurs sont associés. Quels sont les fonctions des personnages secondaires : le shérif, le journaliste et la serveuse ? La question démocratique Le film porte un discours sur l’émergence de la démocratie américaine dans l’Ouest sauvage. Relever les séquences qui évoquent explicitement ce thème majeur du récit. Un western crépusculaire L’Homme qui tua Liberty Valance est un western « crépusculaire », dans la mesure où il porte un regard critique sur la mythologie du Far West. C’est aussi un film testamentaire dans lequel John Ford cite de manière mélancolique plusieurs de ses oeuvres antérieures et notamment La Chevauchée fantastique. Avant-dernier western du maître incontesté du genre, L’Homme qui tua Liberty Valance est dès lors conçu comme un « film d’idées », un « western à concept ». Le récit est ainsi fondé sur l’emboîtement de flashbacks qui, en contradiction avec la narration linéaire du western classique, ont pour fonction de mettre en question la légende héroïque au profit d’une méditation sur l’avènement de la démocratie américaine. Érudit : le western crépusculaire Questions Interpréter les motifs de la diligence, du fouet et du code pénal dans cette séquence. En quoi introduit–elle le propos du film ? ANALYSE DE SÉQUENCE LE STEAK RENVERSÉ TÉLÉCHARGER LA SÉQUENCE Le Bon, la brute et l’avocat Scellé dès le début du film, l’affrontement entre la loi du talion (incarnée par Valance) et la loi de la civilisation (figurée par Stoddard) ne peut s’accomplir positivement sans l’intervention d’un personnage tiers. Tel sera le rôle de Tom Doniphon, dont la fonction capitale d’intercesseur se met en place dans la fameuse scène du « steak renversé ». Cette triade de personnage organise tout le discours du film sur la difficile instauration de la démocratie dans le monde sauvage de l’Ouest. Tom Doniphon y représente l’archétype du héros fordien, caractérisé par son individualisme et sa maîtrise des armes mais aussi par son sens de la justice et son aspiration à construire un foyer. Un personnage emblématique du western classique confronté à un dilemme : en prenant la défense du modèle démocratique, il contribue à la disparition du « wild west » auquel il appartient. Questions Comment la mise en scène met-elle en évidence la commune appartenance de Doniphon et Valance à l’Ouest traditionnel par opposition à Stoddard ? ANALYSE DE SÉQUENCE ÉLECTIONS À SHINBONE TÉLÉCHARGER LA SÉQUENCE De la démocratie en Amérique La mission de Stoddard, l’homme de l’Est, consiste à faire en sorte que la population de Shinbone se constitue en force éduquée et civique, pour contrer la loi de l’Ouest et ses dérives représentées par Liberty Valance. Les premières pierres sont posées durant la scène de la salle de classe, et un premier rempart démocratique se constitue pendant la séquence des élections, où l’avocat et le cowboy oeuvrent de concert, chacun avec ses compétences personnelles : la poigne et l’autorité naturelle pour Doniphon, la parole et la connaissance des textes pour Stoddard. A travers ces deux séquences, le récit assume un certain didactisme, en montrant la progressive émancipation de la population de Shinbone par la constitution d’une communauté politique construite sur l’éducation et l’adhésion aux principes démocratiques. Questions Comment la population de Shinbone se constitue-t-elle en communauté politique sous l’impulsion de Stoddard et Doniphon dans la séquence proposée ? Print the Legend Le film de John Ford trouve son aboutissement dans la séquence de la révélation de Doniphon au cours du flash-back dévoilant la vérité du meurtre. Cette confession illustre le discours du film sur la contradiction inhérente à la démocratie : elle repose sur le respect du droit en opposition au libre exercice de la violence mais sa force d’adhésion collective se fonde aussi sur la construction d’une légende héroïque. S’il faut « imprimer la légende », c’est qu’une société démocratique a besoin d’une glorieuse mémoire partagée, quelle que soit la vérité factuelle. Dans la dernière séquence du film, le sénateur Stoddard est confronté à cet amer paradoxe : sa reconnaissance par le contrôleur est fondée son duel mythique avec Valance bien plus que sur une carrière législative vouée à la pacification de la nation. Questions Analyser la scène de flash-back : construction dramatique, lumière, composition de l’image et gestuelle. En quoi, annonce-t-elle la disparition du personnage de Doniphon au profit de Stoddard ? ANALYSE DE SÉQUENCES DUEL AU CINÉMA TÉLÉCHARGER LES SÉQUENCES La scène du duel final De tous les motifs popularisés par le western, le duel final est sans aucun doute celui qui reste le plus étroitement associé au genre. Dans sa configuration traditionnelle, la situation est connue de tous : deux hommes armés se font face, immobiles, séparés par la largeur d’une rue ou d’une place. Le temps se suspend et la concentration des adversaires devient palpable. L’enjeu est simple mais de taille : il s’agit de dégainer le premier et de viser juste. Car l’heure de vérité a sonné et c’est dans cet ultime affrontement que l’intrigue trouvera son issue, tant sur le plan dramatique que moral. Moment « d’apothéose canonique », le gunfight constitue néanmoins un terrain d’expression et d’expérimentation particulièrement fertile, qui autorise de multiples variations de style comme de registre. Questions Relever les motifs communs et les variations significatives dans les trois séquences de duel proposées. PLUS D'INFOS Titre L'homme qui tua Liberty Valance Genre Western Réalisateur John Ford Sortie 1962 Durée 2h03 Musique J. Cyril Scénaristes James Warner, Willis Goldbeck Pays Etats-Unis SYNOPSIS Après des années d'absence, le sénateur Ransom Stoddard retourne à Shinbone avec sa femme Hallie pour assister à l'enterrement de son vieil ami, Tom Doniphon. Les journalistes s'interrogent : pourquoi le sénateur a-t-il tenu à faire ce voyage à tout prix ? Qui était donc ce Tom Doniphon ? Retour sur l'histoire de Ransom Stoddard. Jeune juriste, il avait quitté l'Est pour le Far West. Sa diligence ayant été attaquée par des bandits, Ransom Stoddard s'était indigné et le chef de la bande, Liberty Valance, l'avait alors sauvagement frappé. Une haine inexpiable devait lier les deux hommes, mais Stoddard avait beaucoup à apprendre sur les moeurs de l'Ouest... CASTING John Wayne Tom Doniphon James Stewart Ransom Stoddard Vera Miles Hallie Stoddard Lee Marvin Liberty Valance

Urxelea noté ★ 7/10
5 avril 2025

Oscar

Loulaaaa noté ★ 5/10
24 mars 2024

Jeu d'acteur pourri, film chiant (normal c'est un western) mais assez drôle finalement

M
Maouia noté ★ 10/10
17 décembre 2023

ciné plein air, vacances Fajolles

Frédéric Riesa noté ★ 8/10
22 octobre 2023

🎬 Le dernier grand film de John Ford, s'il n'y avait qu'un film à voir de Ford ce serait sans nul doute celui-ci. Une très bonne réalisation et une belle photographie en noir et blanc. Un John Wayne immense, possédant une assurance et un charme incontestables, Lee Marvin, jouant à la perfection son rôle de méchant, et James Stewart extatique, voulant régler les affrontements par la liberté d'expression. Souvent léger et très drôle, le film sait se faire également très émouvant. Un western classique que l'on suit avec intérêt et passion jusqu'à la dernière image. Simplement superbe. 🎬 🎬 🎬

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