Résumé
L’ancien concepteur‐rédacteur Octave Parango de « 99 francs » s’est reconverti dans le « model scouting » à Moscou. Cet hédoniste cynique mène une vie très agréable dans les bras de jeunes mannequins russes et les jets privés de ses amis oligarques… jusqu’au jour où il est contacté par L’Idéal, la première entreprise de cosmétiques au monde, secouée par un gigantesque scandale médiatique. Notre antihéros aura sept jours pour trouver une nouvelle égérie en sillonnant les confins de la Russie post‐communiste, sous les ordres de Valentine Winfeld, une directrice visuelle sèche et autoritaire. Entre les réunions de crise à Paris, les castings à Moscou, une élection de Miss en Sibérie, une fête chez un milliardaire poutinien et une quête des « new faces » aux quatre coins de l’ex‐URSS, le fêtard paresseux et la workaholic frigide vont apprendre à se supporter et peut‐être même à se sauver.
C'était pas très intéressant.
Audrey fleurot est une badbitch
Film français, sur agence mannequin qui recherche Égérie après scandale sex tape nazie
Comédie • (1h27) • 2016 • France • Réalisé par Beigbeder Frédéric • avec Proust Gaspard, Audrey Fleurot, Barabas Nikolett, Tom Audenaert. Ancien publicitaire, Octave Parango est devenu "scout" dans le monde de la mode. Il est chargé de dénicher les futurs mannequins stars. Après un scandale mêlant sexe et nazisme, L'Idéal, une multinationale de la cosmétique, doit changer de toute urgence d'égérie. En compagnie de Valentine, la très autoritaire directrice visuelle de la marque, Octave a donc une semaine pour dénicher la jeune fille sublime, mineure et terriblement mince qui pourra incarner l'image de la marque. Alors qu'ils ne se supportent pas, Valentine et lui se rendent en Europe de l'Est et en Russie, pour écumer les soirées et les concours de Miss... 🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆🎆 Un fêtard a pour mission de trouver un top model exceptionnel en Russie. Brossée à gros traits, une satire qui manque de mordant. Gaspard Proust, rebelote. Il n'est plus écrivain comme dans L'amour dure trois ans, mais à part la barbe c'est à peu près le même cynique, cachant un coeur de romantique. Le voici « model scout » à Moscou, autrement dit chasseur de futurs mannequins. Narcissique, débauché, fat, il est soudain rappelé à l'ordre : une grande firme de cosmétiques, ébranlée par un scandale, lui donne une semaine pour trouver une fille exceptionnelle, sinon fini la vie de patachon. Une dirigeante, bourreau de travail (Audrey Fleurot), l'encadre dans sa mission périlleuse, aux quatre coins de la Russie postcommuniste. Peu à peu, le cossard va s'amender au contact d'une perle rare, modèle d'innocence... Le film est plus satirique que L'amour dure trois ans. Plus ambitieux aussi, en termes de moyens visuels et de décors, et non moins sincère. Frédéric Beigbeder dit quelques vérités sur la servitude volontaire vis-à-vis de la mode et de la beauté, sur le vide laissé par la mort des utopies, sur les contradictions entre la quête frénétique de plaisir égoïste et le besoin d'humanité. Manque un vrai travail avec les acteurs, guère surprenants. Celui qui s'en tire assurément le mieux, c'est Jonathan Lambert, dans un numéro impayable de patron(ne) fascistoïde, à jupe. Lui crée quelque chose d'original. On a, surtout, le sentiment que le film se résume à une surenchère permanente : dans le spectaculaire, la caricature, les extrêmes. C'est toujours plus d'argent, plus de coke, plus de musique, plus de jolies filles, plus de désenchantement ou, à l'inverse, plus de pureté retrouvée. Le grand problème, c'est que Beigbeder — ou plutôt Jan Kounen — avait déjà fait ce film, en plus dérangeant. Il s'appelait 99 Francs, une autre adaptation d'un de ses romans. TÉLÉRAMA • Jacques Morice • Publié le 18/06/2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/L'Id%C3%A9al?wprov=sfti1