Opinion du public
329 avis
6.2/10
5.9/10
Les avis sur 'L'Île rouge' sont partagés, oscillant entre admiration pour la sensibilité et la nostalgie capturées par Robin Campillo, et déception face à un scénario jugé parfois décousu et une intrigue faible. Certains spectateurs ont été captivés par la représentation de la fin du colonialisme à travers les yeux d'un enfant, tandis que d'autres ont trouvé le film lent et manquant de profondeur historique et de présence malgache.
👍 Captivant regard d'enfant sur la fin du colonialisme.
👎 Peut sembler lent et décousu à certains.
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Résumé
Madagascar, au tournant des années 1960 et des années 1970. Sur une base aérienne de l’armée française, les militaires vivent les dernières années insouciantes du colonialisme. Influencé par ses lectures de Fantômette, Thomas, un enfant qui n’a pas encore 10 ans, se forge progressivement un regard sur le monde qui l’entoure.
L'île rouge, une film sur les colons français à Madagascar. Un film qui montre très simplement les effets de la colonisation : l'effacement et l'insouciance. L'effacement car coloniser c'est avant tout un acte économique et l'argent égalise tout. Les singularité des cultures locales est épurée au maximum pour tendre vers la culture du colon. L'insouciance, ou naïveté, pourquoi croire que tout va bien alors que si l'on se concentre un peu, qu'on plisse les yeux, alors on y voit plus clair. Dans cette société en totale dissymétrie tout est faux et c'est le mal nécessaire pour ce bonheur apparent. En égalisant tout, la nature de l'Homme disparaît, reste alors les illusions.
Recommandé par Marie Clemente
Vu sur mycanal
Inregardable, le film le plus mou de l’histoire, ça n’a ni queue ni tête, aucun but
L'Île rouge Description de cette image, également commentée ci-après Logo du film. Réalisation Robin Campillo Scénario Robin Campillo Gilles Marchand Musique Arnaud Rebotini Acteurs principaux Nadia Tereszkiewicz Quim Gutiérrez Charlie Vauselle Sociétés de production Les Films de Pierre France 3 Cinéma Memento Production Playtime Scope Pictures DDC Madagascar Pays de production Drapeau de la France France Drapeau de la Belgique Belgique Drapeau de Madagascar Madagascar Genre Drame Durée 117 minutes Sortie 2023 Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. modifierConsultez la documentation du modèle Le film — dont le titre est un des noms associés à la « Grande Île » de Madagascar et fait référence à la latérite qui colore ses plateaux — met en image l'histoire, vue à hauteur d'enfant, de l'entre-soi de familles de militaires d'une base aérienne française peu d'années après l'indépendance de Madagascar. Le néocolonialisme encore en cours dans les années 1970 est marqué par les révoltes contre l'ordre établi[1],[2]. Synopsis modifier Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? Fiche technique modifier Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance. Titre original et francophone : L'Île rouge Réalisation : Robin Campillo Scénario : Robin Campillo, Gilles Marchand (en collaboration avec Jean-Luc Raharimanana) Musique : Arnaud Rebotini Décors : Emmanuelle Duplay Costumes : Isabelle Pannetier Photographie : Jeanne Lapoirie Son : Julien Sicart Montage : Robin Campillo, Stéphanie Léger et Anita Roth Production : Marie-Ange Luciani Production exécutive : Diego Urgoity-Moinot Sociétés de production : Les Films de Pierre ; France 3 Cinéma, Memento Production et Playtime (coproductions françaises) ; Scope Pictures (Belgique) ; DDC Madagascar[3] (Madagascar) Sociétés de distribution : Memento Distribution ; Cinéart (Belgique) Budget : 7,2 million d'euros[4] Pays de production : Drapeau de la France France, Drapeau de la Belgique Belgique, Drapeau de Madagascar Madagascar Langue originale : français, malgache Format : couleur — 1,37:1 — son Dolby Digital 5.1 Genre : drame Durée : 117 minutes Dates de sortie : France, Madagascar[5] : 31 mai 2023 Belgique : 12 juillet 2023[6] Distribution modifier Nadia Tereszkiewicz : Colette Lopez Quim Gutiérrez : Robert Lopez Sophie Guillemin : Mme Guedj David Serero : M. Guedj Hugues Delamarlière : Bernard Huissens Luna Carpiaux : Odile Huissens Amely Rakotoarimalala : Miangaly Mitia Ralaivita : Andry, serveur au mess Charlie Vauselle : Thomas Lopez Cathy Pham : Suzanne Mathis Piberne : Alain Lopez Sacha Cosar-Accaoui : Michel Lopez Calissa Oskal-Ool : Fantômette François-Dominique Blin : le toubib Vincent Schmitt : le père Bertin Franck Mercadal : le général Mathiot Julie Moulier : Michèle Mollier Production modifier Genèse et développement modifier En février 2020, concernant l'avance sur recettes avant réalisation, le CNC révèle le prochain film de Robin Campillo, cependant intitulé École de l'air[7] — à l'origine, il avait pour titre Vazaha, qui signifie « Les Blancs », « Les Français » en malgache[8]. Le scénario est co-signé par le réalisateur avec Gilles Marchand, ainsi qu'avec l'écrivain malgache Jean-Luc Raharimanana, et porte sur le soulèvement de Madagascar au début des années 1970[9]. Le film est produit par Marie-Ange Luciani pour Les Films de Pierre, et le tournage devrait débuter en juillet de l'année suivante[10]. Le réalisateur y livre ses souvenirs et ses anecdotes d'enfance : « C'est une façon de retourner à Madagascar, mais aussi de retourner la nostalgie post-coloniale, d'aller chercher ce qu'il y avait dans les coulisses. (…) Je voyais bien que quelque chose clochait », explique-t-il, plus tard[9]. Il est également coproduit par France 3 Cinéma, Memento Films Production et Scope Pictures (Belgique)[11]. En avril 2021, alors que la production recherche un petit garçon débutant pour interpréter Thomas dans le Pays-de-la-Loire, le tournage est annoncé pour juillet et août[12], avec Nadia Tereszkiewicz et Quim Gutiérrez[13]. En mai, bien que les frontières à Madagascar restent fermées « quasiment sans interruption depuis le 19 mars 2020 »[14], la date du tournage est modifiée à cause de la pandémie de Covid-19[15] : il a lieu entre août et octobre, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, au Pays-de-la-Loire et à Madagascar[16]. Attribution des rôles modifier Pour incarner Robert et Colette Lopez, les parents de Thomas dans le film, Robin Campillo souhaitait un acteur espagnol pour « retrouver ses origines », parce que, surtout, il aime « bien travailler avec des acteurs étrangers », avant de tomber sur Quim Gutiérrez sur Internet après une longue recherche[17]. Quant à l'épouse, le réalisateur a reçu Nadia Tereszkiewicz avec qui il a fait des essais pour le personnage d'Odile Huissens, avant d'en faire un autre avec Quim Gutiérrez, et assiste à « une alchimie qui s'est produite tout de suite ». Après dans les « trois cents perruques et trois cents tenues, plus un certain nombre de maquillage »[18], elle incarne parfaitement le rôle de la maman, et « porte, en elle, une mélancolie qui la connectait instinctivement à Thomas »[17]. Robin Campillo a longtemps cherché le personnage de Thomas en région parisienne, puis en région Pays-de-la-Loire où il a trouvé Charlie Vauselle, originaire de Corsept (Loire-Atlantique)[19]. Tournage modifier Bien que les frontières à Madagascar sont fermées en raison de la pandémie de Covid-19[14], le tournage commence fin juillet 2021[20] en France[15], dont en région parisienne, où l'équipe a restauré la maison familiale dans un pavillon, non loin d'Orly[15] (Val-de-Marne), ainsi qu'à Montreuil[Lequel ?]. Il a également lieu à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) pour utiliser les hangars de l’école de l’air[15] de la base aérienne 701[21], d'où les scènes des pliages de parachutes et de Noël dans l'avion Noratlas[15]. En octobre, l'équipe part à Madagascar[22], notamment à la base aérienne 181 Ivato[9]. En mi-décembre, elle retrouve la France pour joindre à La Roche-sur-Yon (Vendée), dans l’usine Michelin transformé en studio de cinéma afin de filmer quelques scènes[20]. Il s'achève en décembre[23]. Musique modifier La bande originale du film est composée par Arnaud Rebotini, qui retrouve Robin Campillo après Eastern Boys (2014) et 120 battements par minute (2017), dont la bande originale sort au label Blackstrobe[24]. Les chansons, telles que In-A-Gadda-Da-Vida de Iron Butterfly, Stranger in Paradise de Martin Denny et Acércate más de Nat King Cole, font partie du film[24]. Le film se termine avec la chanson Veloma — « Au revoir » en malgache — de Mahaleo, car « c’est vraiment une chanson à la fois jubilatoire et mélancolique qui a accompagné la révolution malagasy. Elle a trouvé tout naturellement sa place à la fin du film car elle parle de la révolution comme un adieu à l’enfance[3] », explique le réalisateur
Très bien la décolonisation vue par les yeux d un enfant