
2021
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Drame
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1h26
Résumé
Dans une ferme à la fin des années 1800, une attente intense commence lorsqu'une mère entre dans un travail compliqué et que Lise, 14 ans, doit se préparer à une nuit qui pourrait changer sa vie pour toujours.
Le passage de l'insouciance de l'enfance à la dure réalité de l'âge adulte. Une belle tension dramatique
Drame historique (1h26) - 2022 - Danemark avec Olesen Kirsten, Lisbet Dahl, Stine Fischer, Lindhardt Thure Danemark, fin du XIXe siècle. Lise se sourit dans le miroir : demain, elle quittera la ferme, ses corvées d’aînée obéissante, sa mère, tendre et sempiternellement enceinte, son père, glacial et tout-puissant, pour entamer des études. Sauf si la nature, les superstitions ou Dieu en décident autrement. Vingt-quatre heures de la vie d’une jeune fille, entre espoir d’émancipation (splendeur de la photo, de la nature et des nuées d’enfants…) et violent rappel à sa condition – via un accouchement digne d’un film d’horreur. Si la mise en scène de ce premier long métrage n’évite pas certaines maladresses, telle une image symbolique de papillon pris dans une toile d’araignée, elle fait de la dernière nuit de Lise avant l’âge adulte un récit initiatique impressionniste et plutôt impressionnant.
Vie des femmes et enfants dans la campagne danoise dans les années 1800. Pas marrant marrant d’être une femme. Le film suit une fille de 14 ans sur le point de partir à l’école en internat (et s’émanciper de la vie de femme dans la ferme ?). Elle est heureuse, joue avec ses frères sœur cousins. Est amoureuse de l’écuyer (évidemment). Elle empreinte la broche de sa mère. Sa mère, enceinte jusqu’aux dents, accouche le soir et meurt en couche. La fille est dévastée par sa mort rongé par une culpabilité hyper catholique « Dieu te punit d’avoir volé et perdu la broche de ta mère » lui dit sa cousine. Le titre est la dernière nuit de lise Broholm, Lise n’est pas le nom de la mère mais de la fille. Dernière scène, elle part travailler dans les champs avec des cernes jusqu’aux genoux et une tête d’enterrement, l’écuyer est parti. Elle n’a pas réussi à vivre. Pensées en vrac : La mère est tuée par son spiritualisme comme sa fille puisqu’elle ne veut pas appeler le docteur jusqu’à ce qu’il soit trop tard car son rêve lui a dit de ne pas le faire. Drôle de scène d’ouverture avec une pluie de sang (fait un peu penser aux dix plaies d’Égypte), annonce d’une punition divine. On a souvent un plan sur un papillon sur la fenêtre, à la fin, le papillon est mort dans une toile d’araignée. Ils y a 4 figures masculines dans le film : - Le père qui est un con, qui est pas content qu’elle parte à l’école et qui la gifle comme si elle était coupable de la mort de sa mère. - Le voisin de 14 ans, qui lui prend sa broche et ne veut le lui rendre que si elle montre ses dessous (la classe). - L’écuyer qui est plutôt sympa mais qui se barre quand ça va pas. - Des figures impersonnelles qui parlent fort et font des blagues en buvant et se barrent. Donc les hommes ont pas une très bonne image. (Il y a le docteur qui lui est bien)
Campagne danoise, fin du XIXe siècle. Lise, aînée d'une famille luthérienne, rêve d'émancipation. Mais lorsque sa mère est sur le point d'accoucher, la jeune fille voit sa vie basculer en une nuit… Adaptation du roman A Night of Death de Marie Bregendahl (1912). Un film qui te laisse sans voix. Dans une atmosphère d’attente, de longue attente. Pesante où on comprends mais on ne comprends pas. Miroir de la réalité des femmes de l’époque. Une réelle tragédie pour la jeune fille, pour Lise. On assiste réellement à sa dernière nuit, celle qui changera définitivement le cours de sa vie. J’ai adoré l’esthétique de ce film. Des plans très beaux, couleurs raccord, un petit effet grain qui rajoute du cachet. 21/09/2022