Résumé
Lorsque le Holmes Woolen Mill se retrouve ravagé par un incendie, son directeur, Andrew Holmes, accuse l'un des employés, Leopold Dilg, contestataire notoire. Un homme ayant été tué dans le désastre, Dilg, qui clame son innocence, se retrouve inculpé de meurtre au milieu d'une campagne de presse savamment orchestrée par Holmes. Ayant réussi à s'évader, et décidé à obtenir un jugement équitable, il trouve refuge chez Nora Shelley, une ancienne camarade de classe. Mais cette dernière loue justement sa maison à Michael Lightcap, un important juriste de Boston venu au calme pour écrire un livre...
🎬 La séquence d'ouverture de cinq minutes, montées comme un suspense hitchcockien sous une pluie battante, est brillante et donne l’illusion d’un film noir avant que la comédie ne prenne le relais. La direction d’acteurs de George Stevens est admirable, Cary Grant, Jean Arthur et Ronald Colman forment un trio captivant. Jean Arthur, malgré son rôle principal féminin, était déjà bien dans la quarantaine, ce qui était rare pour incarner la jeune institutrice naïve et charmeuse, cela témoigne de sa capacité d’incarnation à l’écran. Malgré ses défauts, le film reste attachant et singulier, il rappelle les défis des réalisateurs hollywoodiens à jongler avec suspense, comédie et message social en pleine guerre. Le charme discret de ses interprètes et la virtuosité de certains passages suffisent à en faire une œuvre digne d’intérêt. 🎬 🎬 🎬