8.1/10
2019
•
Action / Policier
•
2h11
Résumé
La police pourchasse un baron de la drogue, Naser Khakzad, mais, quand elle arrive enfin à l'attraper, il va essayer de s'échapper par tous les moyens, pour sauver sa famille.
Opinion du public
323 avis
8.1/10
7.8/10
Les spectateurs sont captivés par 'La Loi de Téhéran', un thriller intense et poignant qui plonge dans les méandres du trafic de drogue en Iran. La réalisation de Saeed Roustayi est saluée pour son dynamisme et sa capacité à maintenir une tension constante, tandis que les performances des acteurs, notamment Payman Maadi et Navid Mohammadzadeh, sont fortement appréciées. Le film est décrit comme un mélange réussi de drame social et de suspense, avec des scènes marquantes et une profondeur émotionnelle qui laisse une impression durable.
👍 Réalisation dynamique et performances captivantes.
👎 Certains rebondissements peuvent prêter à confusion.
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Très bon film, intéressant, haletant et tous ce qui peux aller avec, il y a un tout petit peu trop de retournement de situation à mon goût. Mais sinon parfait
Très bon thriller Iranien qui reviens sur une lutte contre la drogue sans aborder les sujet politique du pays. Les acteurs sont très bon et nous somme pris dès le début dans ce film qui retrace une lutte acharnée de la police Iranien pour lutter contre ce fléau qu’est la drogue.
Trafic de drogue à Téhéran : corruption, petites frappes etc Pas mal Inspecteur excellent.
Très violent mais très beau film sur la drogue en Iran
Très bien interprété. Un autre aspect de l'Iran actuel. Glaçant!
De Saeed Roustayi. 2019 Le documentaire vu sur ce film indique qu’effectivement la drogue est un fléau national et que les autorités ne s’en cachent pas. Elles montrent volontiers des arrestations aux images télévisées. La drogue provient de l’Afghanistan voisine, passe par l’Iran, pour ensuite aller en Turquie et inonder l’Europe depuis la Turquie. C’est la raison pour laquelle ce film a pu être tourné sans que les autorités iraniennes ne le censurent . Pourtant il montre une terrible condition de la société iranienne en tout cas dans ce quartier sud de Téhéran. Telerama Le cinéma iranien, du moins celui qui parvient jusqu’aux salles françaises, ne nous a pas habitués à ça. La Loi de Téhéran démarre en trombe : un flic replet, vite à bout de souffle, cavale après un dealer dans un dédale de ruelles, croit le coincer, puis le perd définitivement, ignorant que le criminel volatil vient en fait d’être enseveli vivant sur un chantier… Après cette sidérante entrée en matière, Saeed Roustayi, talentueux trentenaire dont c’est le deuxième long métrage, déroule un polar riche en ruptures de ton. On s’y attache d’abord à un policier des stups (Payman Maadi, le mari d’ Une séparation, d’Asghar Farhadi), acharné à démanteler un réseau de trafiquants. Il procède méthodiquement, remontant la chaîne maillon par maillon, du consommateur — images folles d’accros au crack entassés en famille dans des cylindres de béton destinés à la construction — au grossiste. Descentes, arrestations, interrogatoires… un parcours miraculeusement décapé de ses clichés par la découverte d’une réalité insoupçonnée (l’Iran compte 6,5 millions de toxicomanes, selon un carton final), le foisonnement et l’épaisseur des personnages, et l’abondance de dialogues. Cette manière d’« Iranian Connection » ne s’arrête pas une fois les bandits derrière les barreaux, au contraire. On les accompagne longuement dans une cellule surpeuplée, théâtre sordide où le « gros poisson » ferré par le héros accapare soudain le devant de la scène. La Loi de Téhéran plonge alors dans les arcanes d’une justice impitoyable — que l’on détienne 5 grammes ou 500 kilos de drogue, c’est la peine de mort assurée — et le constat d’une misère sociale désespérante. Entre suspense, drame et film-dossier, on retient des scènes bouleversantes, comme lorsqu’un petit garçon tout fier improvise une démonstration de gymnastique au parloir de la prison, en guise d’adieu à son oncle sur le point d’être exécuté. Une œuvre gorgée d’idées de mise en scène et singulièrement efficace.