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Le doulos

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8.3/10

1962

Policier / Thriller

1h48

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43 avis

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8.3/10

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7.7/10

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Résumé

Un cambrioleur trahissant d'autres criminels se prépare pour un gros coup avec un complice qui pourrait bien se révéler aussi retors que lui.

Avis et Commentaires

19 avis
yc
yves chavanellea noté ★ 8/10
7 février 2025

Faugel est un homme brisé. Pour se venger de l'assassinat de sa femme, il abat Gilbert Varnove, un receleur de bijoux qui l'héberge depuis sa sortie de prison. Puis il prépare avec son ami Rémy un cambriolage dans une villa de Neuilly et fait appel à Silien pour le matériel nécessaire au perçage du coffre-fort. Mais ce dernier passe pour un indicateur : on l'appelle le doulos (le mouchard). La police survient pendant le casse. "Le Doulos" marque un tournant dans la filmographie de Melville, après le dispensable "Léon Morin, prêtre", dans la mesure où le cinéaste est en train de trouver la forme qui s'établira définitivement dans "Le deuxième souffle" et "Le Samouraï". Il est assez passionnant d'assister à la mutation d'une mise en scène en même temps qu'au parti pris d'orienter le récit vers la tragédie, un choix qui deviendra une constante par la suite. La sécheresse du montage accompagne ici l’ambiguïté des personnages, surtout celle de Silien (Jean-Paul Belmondo immense), qui ne choisit pas entre la police et le gangstérisme mais agit en fonction de l'amitié qu'il éprouve pour l'inspecteur Salignari et Faugel. Captivant, le film fait preuve d'une belle maîtrise du récit, toutefois moins évidente lors des vingt dernières minutes qui forcent le fatum. Mais la manière quelque peu artificielle dont Melville amorce le dénouement ne doit pas masquer les belles qualités de ce très bon polar à forte densité psychologique. / Le film s’ouvre sur une phrase ... "Il faut choisir,mourir ou mentir..."Il ne se consacrera d 'ailleurs que à cela (mensonge et mort) La structure de l 'oeuvre réside entre deux mondes celui des voyous et celui des flics ...Nous avons l 'impression de comprendre très vite l 'intrigue, mais non ...elle est en réalité très complexe ..Jean-Pierre Melville offre à Jean-Paul Belmondo le rôle de Silien, tueur froid implacable sans foi ni loi qui élimine ceux qui gênent son passage ...Glissé dans son imperméable et portant son fameux "Doulos"il reste inquiétant ,manipulateur et d 'une grande férocité ,tour à tour menaçant et sans détour ..Ce film reste une référence pour des cinéastes tels que "john woo"ou "Martin scorsese"..Nous retrouvons d 'ailleurs quelques fois dans la filmographie du second, l 'ombre de Silien..Concernant les décors, les voitures américaines pour exemple témoignent tout l’amour du cinéaste pour le cinéma noir d’outre Atlantique, déjà évident dans" Bob le flambeur" et" Deux hommes dans Manhattan" . Même les décors intérieurs représentent les films américains d’avant-guerre. Le récit lui, défile sous nos yeux sans temps mort et nous comprenons réellement celui-ci lors d'un final brillamment filmé .L' histoire se déroule dans un Paris à dominante nocturne, mais c’était déjà le cas dans le roman signé Pierre Lesou. Les ombres de ce film sont noires, de nuit comme de jour (même la pluie lors de la scène ou le personnage de Jean-Paul Belmondo arrive à sa demeure pour y être exécuté ,pourtant filmée de jour reste sombre ) unpe noirceur conjuguée à celle de l’histoire elle-même et à celle du personnage central : Silien .L’ombre appartient au vocabulaire du metteur en scène comme le sont ses personnages .."Très tourmentés"...Le Doulos est une oeuvre de référence inégalée ... Pas mal ce Melville. tamponnant toujours plus les codes de ses films d'hommes sombres et solitaires tourmentés dans un environnement de polar américain. Une histoire peut-être un peu tirée par les cheveux, notamment par son dénouement très "catégorique" mais toutefois agréable à suivre. Attention tout de même à ne pas trop se perdre avec l'identité des personnages. Certains dialogues importants mentionnent beaucoup de noms et peuvent prêter à confusion. Un classique qui sera toutefois surclassé par des polars toujours plus épurés et moins bavards tels que le Samouraï et surtout le Cercle rouge. Pas étonnant que le « Doulos » fait partie des films cultes de Tarantino. Ce métrage a vraiment de la gueule et possède tous les ingrédients du polar noir (ambiance jazzy, trognes dures, gangsters avec long imperméable et Borsalino sur la tête,…). Le réalisateur Jean-Pierre Melville domine chaque plan avec un style personnel et une technique dont lui seul a le secret. Le long traveling d’introduction, les scènes de nuit, les prises de vue de Paris à travers les fenêtres des voitures et les jeux d’ombres/lumières sur les visages sont superbes. L’intrigue très élaborée, est imprévisible et comporte suffisamment de rebondissements pour nous tenir en haleine jusqu’à la fin. Il faudra attendre les 15 dernières minutes pour que tout rentre dans l’ordre. Le film vaut certainement la peine d’être regarder au moins deux fois pour mieux saisir toutes les subtilités des dialogues dans lesquels chaque mot compte. A voir. 40

Tl
Thomas le vaillanta noté ★ 8/10
27 octobre 2022

Film policier • (1h48) • 1963 • France • Réalisé par Jean-Pierre Melville • avec Jean-Paul Belmondo, Serge Reggiani, Jean Desailly, Fabienne Dali. Maurice Faugel sort de prison. Il n'a qu'une idée en tête : venger la mort de son épouse, Arlette. Il se rend chez son meurtrier, Gilbert Varnove, un receleur, l'abat et s'empare d'un lot de précieux bijoux. Dans le même temps, préparant un casse, il sollicite l'aide de son ami Silien, sans savoir qu'il s'agit d'un "doulos", un indicateur de la police dans le jargon du métier. Silien se montre fort accommodant et fournit le matériel nécessaire. Mais au moment du cambriolage, il se présente chez Thérèse, la petite amie de Faugel, et la brutalise pour savoir où celui-ci s'apprête à opérer. Maurice est arrêté. Silien en profite pour déterrer son butin... 🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️🕵️‍♂️ À sa sortie de prison, Maurice rentre chez lui, blanc comme un linge, les mâchoires serrées. Il y retrouve son patron, un receleur de bijoux qu’il soupçonne d’être responsable de la mort de sa femme, et l’abat d’un coup de revolver. Il se réfugie chez sa poule et prépare un cambriolage avec Silien. Lequel porte un chapeau mou, c’est-à-dire un doule. Et, dans le jargon des caïds, le doulos, c’est l’indic… Melville tourna ce polar d’atmosphère dans ses propres studios, à Paris, hors des traditionnels circuits de production de l’époque. Dans la forme, l’autodidacte reste très influencé par les films noirs américains. Sa touche se retrouve plutôt dans la caractérisation de chaque personnage, toujours sur le fil du rasoir, entre ordure et saint, entre bourreau et victime. Flics ou escrocs, tous se ressemblent, complexés, donc agressifs. Melville porte sur eux un regard ambigu. Tout est double, jusqu’à la dernière image, où Belmondo se contemple dans une glace entourée de rayons d’or, tel un Roi-Soleil ou tel un condamné qu’on immole. TÉLÉRAMA • Critique par Marine Landrot •Publié le 04/09/2019.

ep
eric prouteaua noté ★ 10/10
3 décembre 2021

de Jean-Pierre Melville

C
Carlosa noté ★ 7/10
Il y a 2 jours

Nicolas Thomasseta noté ★ 8/10
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ll
louis le texiera noté ★ 9/10
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